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Archives - Aménagement du territoire

280 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
29/11/10
Oudini  (Mo caz)

En réponse au message de Koro du 29/11/10

Je voulais simplement dire qu'il est possible de dépenser plus pour une création qui en vaut la peine en enjolivant sa ville, ce qui est le contraire à Kourou avec ce marché, digne du style pompeux stalinien.

bonjour
bon pour le marché je dirai plutôt que c'est une question de gout, moi il me plait !!
et il aura en plus l'avantage pour l'ensemble des usagers (acheteurs et vendeurs) de leur permettre d'être à l'abri du soleil et de la pluie !! concernant le cout je ne me prononcerait pas, car je n'en sait rien !! par contre ce que je sais c'est qu'un très imposant bâtiment dont la construction

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29/11/10
Fx  (Macouria)

Est-ce moi qui voit mal ou bien j'allucine sur la taille du rond point de soula ? Il m'a l'air encore plus petit que celui de Baduel ! Bonjour les bouchons le matin !!!

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30/11/10
Ricky  (Macouria)

En réponse au message de Fx du 29/11/10

Est-ce moi qui voit mal ou bien j'allucine sur la taille du rond point de soula ? Il m'a l'air encore plus petit que celui de Baduel ! Bonjour les bouchons le matin !!!

Non, pas d'hallucination, quand on voit le rayon de ce "rond-point" ainsi que la qualité des "fondations" et l'épaisseur du revêtement, les poids lourd ont du souci à se faire…
Vraiment du grand n'importe quoi… Comme si souvent ! Qui a pondu cet "ouvrage", la DDE ?
En attendant une réponse de celui qui a "commis" cette merveille, BRAVO pour fluidifier la circulation ça va être au top !

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03/12/10
Ricky  (Macouria)

Juste un mot pour les chauffeurs routiers de Guyane. Avez-vous vu le rond-point de Soula ?
Pensez-vous que cette mini galette soit suffisante, au niveau d'une nationale, pour permettre le passage de semi-remorques ainsi que des convois d'Ariane ?
Moi, j'en doute, mais j'aimerai avoir votre avis de professionnels…  Merci d'avance.

Répondre

04/12/10
G.moulinard  (Cayenne)

En réponse au message de Ricky du 03/12/10

Juste un mot pour les chauffeurs routiers de Guyane. Avez-vous vu le rond-point de Soula ?
Pensez-vous que cette mini galette soit suffisante, au niveau d'une nationale, pour permettre le passage de semi-remorques ainsi que des convois d'Ariane ?
Moi, j'en doute, mais j'aimerai avoir votre avis de professionnels…  Merci d'avance.

C'est vrai qu'il y a de quoi se poser des questions devant la pertinence d'un si petit rond point sur une nationale déja saturée et qui doit desservir, selon le maire de Macouria, une agglomération qui devrait rapidement atteindre 30 000 habitants. Il me semble évident qu'un aménagement de type bretelle aérienne aurait été bien mieux. Tout comme au rond point de Balata

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04/12/10
Ricky  (Macouria)

En réponse au message de G.moulinard du 04/12/10

C'est vrai qu'il y a de quoi se poser des questions devant la pertinence d'un si petit rond point sur une nationale déja saturée et qui doit desservir, selon le maire de Macouria, une agglomération qui devrait rapidement atteindre 30 000 habitants.
Il me semble évident qu'un aménagement de type bretelle aérienne aurait été bien mieux. Tout comme au rond point de Balata d'ailleurs. Mais bon, je pense que tout le monde est à peu près d'accord, il n'y a en Guyane aucune concertation et mise en œuvre d'infrastructures routières dignes de ce nom. On peut se souvenir du cafouillage pathétique du carrefour de Cabassou par exemple...

La concertation, passe encore, mais le simple bon sens… b…l !
On dirait vraiment qu'on fait tout pour envenimer les choses au lieu de les arranger !!!!
N'y a t-il personne de censé à la DDE ou à la Préfecture ou ailleurs

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05/12/10
Fredolino  (Rémire montjoly)

En réponse au message de Ricky du 04/12/10

La concertation, passe encore, mais le simple bon sens… b…l !
On dirait vraiment qu'on fait tout pour envenimer les choses au lieu de les arranger !!!!
N'y a t-il personne de censé à la DDE ou à la Préfecture ou ailleurs même (du moins ceux qui "donnent" les ordres !)
Mais il est vrai que le préfet se "déplace" peut-être autrement qu'en voiture !
Les accidents de la circulation dûs aux mauvaises qualités des infrastructures routières ne doivent pas entrer en compte au niveau des statistiques…
VIVE LE REGNE DE L'INCOMPETENCE ET DU JEMENFOUTISME…

D'abord le simple bon sens devrait être de mise pour les conducteurs aussi. Que l'on respecte les limitations de vitesse, les distances de sécurité et que l'on banisse les comportemenst dangereux (alcool, fous du volant)... On s'apercevra rapidement que les morts sont moins nombreux...beaucoup moins. Ok pour une voie rapide entre cayenne et kourou avec une voie de gauche dédiée aux fangio et autres senna...mais qui va la payer ?

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06/12/10
Ricky  (Macouria)

En réponse au message de Fredolino du 05/12/10

D'abord le simple bon sens devrait être de mise pour les conducteurs aussi. Que l'on respecte les limitations de vitesse, les distances de sécurité et que l'on banisse les comportemenst dangereux (alcool, fous du volant)... On s'apercevra rapidement que les morts sont moins nombreux...beaucoup moins. Ok pour une voie rapide entre cayenne et kourou avec une voie de gauche dédiée aux fangio et autres senna...mais qui va la payer ?

Je n'ai jamais dis que les conducteurs étaient tous "respectueux" des limitations et autres, mais je prend (entre autre) mon cas personnel, 20 ans de Guyane, 2 accidents de la route (pas trop graves) 2 fois dus aux nonchalances de la DDE, mais il est vrai que je ne suis pas mort !…

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06/12/10
Agouti  (Guyane)

En réponse au message de G.moulinard du 04/12/10

C'est vrai qu'il y a de quoi se poser des questions devant la pertinence d'un si petit rond point sur une nationale déja saturée et qui doit desservir, selon le maire de Macouria, une agglomération qui devrait rapidement atteindre 30 000 habitants.
Il me semble évident qu'un aménagement de type bretelle aérienne aurait été bien mieux. Tout comme au rond point de Balata d'ailleurs. Mais bon, je pense que tout le monde est à peu près d'accord, il n'y a en Guyane aucune concertation et mise en œuvre d'infrastructures routières dignes de ce nom. On peut se souvenir du cafouillage pathétique du carrefour de Cabassou par exemple...

je pense que beaucoup de points la Guyane rentre dans les annales je m'explique une fin de carrière et une retraite bien méritée comme agent à la DDE sur la métropole et plusieurs départements il me semble jusqu'à preuve du contraire qu'un rond point en plein RN1 c'est du jamais vu.J'ignore qui a pondu cette connerie mais il y a un gros problème ou le but est

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11/12/10
Pmagnes  (Soula)

quelqu'un pourrait-il me préciser la construction du nouveau rond point de la zone de soula? j'ai un peu l'impression qu'il sont en train de construire un truc du genre prévu pour 1/2 voiture et 2 vélos par heure!!!!

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11/12/10
Koro  (Roura)

En réponse au message de Pmagnes du 11/12/10

quelqu'un pourrait-il me préciser la construction du nouveau rond point de la zone de soula? j'ai un peu l'impression qu'il sont en train de construire un truc du genre prévu pour 1/2 voiture et 2 vélos par heure!!!!

C'est juste un échantillon afin de satisfaire les riverains, en attendant la deux fois deux voies qui doit passer au dessus sur un énorme échangeur moderne, couplé à un monorail Matra Cayenne - Kourou, seule solution viable permettant de réduire drastiquement la circulation.
Je rève ? Non, mais, je n'ai pas dit quand !
Ha ! cela fait du bien de délirer un peu. Sait-t-on jamais.

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12/12/10
Sophinette  (Cayenne)

En réponse au message de Koro du 11/12/10

C'est juste un échantillon afin de satisfaire les riverains, en attendant la deux fois deux voies qui doit passer au dessus sur un énorme échangeur moderne, couplé à un monorail Matra Cayenne - Kourou, seule solution viable permettant de réduire drastiquement la circulation.
Je rève ? Non, mais, je n'ai pas dit quand !
Ha ! cela fait du bien de délirer un peu. Sait-t-on jamais.

Satisfaire les riverains ?? Vous avez vu ça où ?
Ce rond-point est pour desservir la nouvelle zone de Soula, et non pour "les riverains" !!!
Alors oui, il est bien top petit, mais il n'est pas là pour le bon plaisir des gens qui habitent sur la nationale !

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13/12/10
Koro  (Roura)

En réponse au message de Sophinette du 12/12/10

Satisfaire les riverains ?? Vous avez vu ça où ?
Ce rond-point est pour desservir la nouvelle zone de Soula, et non pour "les riverains" !!!
Alors oui, il est bien top petit, mais il n'est pas là pour le bon plaisir des gens qui habitent sur la nationale !

L'humour, ma chère Sophinette, l'humour ! sinon, vous ne vivrez pas vieille !
Sans rancune.

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13/12/10
Ricky  (Macouria)

En réponse au message de Sophinette du 12/12/10

Satisfaire les riverains ?? Vous avez vu ça où ?
Ce rond-point est pour desservir la nouvelle zone de Soula, et non pour "les riverains" !!!
Alors oui, il est bien top petit, mais il n'est pas là pour le bon plaisir des gens qui habitent sur la nationale !

juste une question, travaillez-vous à la DDE ?

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15/12/10
Bipbip.973  (Matoury)

Avenue d'Estrée. Rétrécissement du nombre de place pour stationner. L'art de faire du neuf sans tenir compte de l'utile.

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15/12/10
Pamokidi  (Cayenne)

En réponse au message de Bipbip.973 du 15/12/10

Avenue d'Estrée. Rétrécissement du nombre de place pour stationner. L'art de faire du neuf sans tenir compte de l'utile.

sauf erreur de ma part il me semble qu'un large fossé côté cimetiére limitait sérieusement le stationnement ....et avec des trottoirs on devrait pouvoir se garer à 500m d'ou on veut aller (ah oui mais il faut marcher, c'est fatiguant!!), et puis il y a peut être un choix à faire un jour une ville parking ou une ville capitale, non?

Répondre

15/12/10
Bipbip.973  (Matoury)

En réponse au message de Pamokidi du 15/12/10

sauf erreur de ma part il me semble qu'un large fossé côté cimetiére limitait sérieusement le stationnement ....et avec des trottoirs on devrait pouvoir se garer à 500m d'ou on veut aller (ah oui mais il faut marcher, c'est fatiguant!!), et puis il y a peut être un choix à faire un jour une ville parking ou une ville capitale, non?

Je suis pas sûr que vous habitiez Cayenne. Le fossé dont vous parlez c'est côté boulevard Jubelin. Avant les travaux, le nombre de place était nettement supérieur av. D'Estrée le long du cimetière.. Pour la marche, vous me faite rire. Je ne fait pas parti des clowns qui se garent devant les portes des magasins où sur les trottoirs, empêchant ainsi les poussettes entr'autre

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15/12/10
Quiricou  (Monjoly)

En réponse au message de Bipbip.973 du 15/12/10

Avenue d'Estrée. Rétrécissement du nombre de place pour stationner. L'art de faire du neuf sans tenir compte de l'utile.

T'en mieux ! l'utile je ne voir pas Bipbip , ci c'est pour garer des voiture, pour une fois si c'est de la même rue qu'ont parle , c'est plutôt très agréable , ça vas apprendre les gens a marché un peut .

Répondre

16/12/10
Pamokidi  (Cayenne)

En réponse au message de Bipbip.973 du 15/12/10

Je suis pas sûr que vous habitiez Cayenne. Le fossé dont vous parlez c'est côté boulevard Jubelin. Avant les travaux, le nombre de place était nettement supérieur av. D'Estrée le long du cimetière..
Pour la marche, vous me faite rire. Je ne fait pas parti des clowns qui se garent devant les portes des magasins où sur les trottoirs, empêchant ainsi les poussettes entr'autre, de circuler. Je n'ai pas de 4X4 et vous?.
Cayenne capitale de la marche à pied.Vous avez peut-être raison, laissons tous nos voitures , tiens, soyons fou, sur le parking de géant ou celui de U. Faisons fonctionner les petits taximans, plus ou moins aux normes et dont la manière de conduire me laisse coi. Ici, chacun aime circuler avec son char surtout par temps de pluie. Ce n'est pas demain la veille ou Cayenne ville sera piétonnière.
En ce qui me concerne, peu importe ou je me gare, Cayenne ville est petit.
 

oh que si j'habite Cayenne, et je dois avoir meilleure mémoire que vous , puisque ce large fossé existait entre le stade scolaire et jubelin entre la ligne des quelques caca-chien ayant "survécu" à la taille sévére qui leur est infligé, et le mur du Cimetière. Ce fossé a été busé il y a moins de 2 ans... Et non,je ne fais pas partie de ces clowns qui ont un 4x4 pour

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16/12/10
Bipbip.973  (Matoury)

En réponse au message de Quiricou du 15/12/10

T'en mieux ! l'utile je ne voir pas Bipbip , ci c'est pour garer des voiture, pour une fois si c'est de la même rue qu'ont parle , c'est plutôt très agréable , ça vas apprendre les gens a marché un peut .

Dès que l'on parle parking, on répond ya ka marcher. On peut très bien se garer par exemple avenue D'Estrée et marcher jusqu'à la palmiste, M'enfin.

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16/12/10
Rb

En réponse au message de Bipbip.973 du 15/12/10

Avenue d'Estrée. Rétrécissement du nombre de place pour stationner. L'art de faire du neuf sans tenir compte de l'utile.

Avenue d'Estrée. création de trottoirs pour les pietons. L'art de faire du neuf en tenant compte de la sécurité.

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16/12/10
Bipbip.973  (Matoury)

En réponse au message de Rb du 16/12/10

Avenue d'Estrée. création de trottoirs pour les pietons. L'art de faire du neuf en tenant compte de la sécurité.

Oh, bien dit, mais l'un peut aller avec l'autre bien sûr.

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16/12/10
Bipbip.973  (Matoury)

En réponse au message de Pamokidi du 16/12/10

oh que si j'habite Cayenne, et je dois avoir meilleure mémoire que vous , puisque ce large fossé existait entre le stade scolaire et jubelin entre la ligne des quelques caca-chien ayant "survécu" à la taille sévére qui leur est infligé, et le mur du Cimetière. Ce fossé a été busé il y a moins de 2 ans...
Et non,je ne fais pas partie de ces clowns qui ont un 4x4 pour faire Rémire-Cayenne tout les matins, par contre sans parler d'une ville piétonne qui n'existera plus faut pas se leurrer, une ville ou la voiture n'est pas omniprésente c'est pas la lune. De la place pour le piéton sans être obliger de slalomer entre les voitures , les trous, les trottoir infranchissable pour les personnes âgés et les poussettes et de l'ombre!!!moi dans ce cas je prendrais encore moins ma voiture...donc si sur d'Estrées c'est un peu moins de voiture pour plus de confort pour les piétons et ben pourquoi pas??j'attend de voir....

Mea culpa pour le fossé, mes neurones m'ont fait défaut, je l'avoue. De temps à autre, j'ai le cliquetis qui coince que voulez vous.
J'ai un cas concret, mais en métropole, dans une ville moyenne où l'on a fait un grand parking extérieur gratuit et gardé et bien c'était pas terrible.Les navettes étaient peu

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17/12/10
Quiricou  (Monjoly)

En réponse au message de Bipbip.973 du 16/12/10

Dès que l'on parle parking, on répond ya ka marcher. On peut très bien se garer par exemple avenue D'Estrée et marcher jusqu'à la palmiste, M'enfin.

Avouez qu'il est jolie les travaux ? Je gare avec plaisir plus loin , en plus il y a une petite brocante qui c'est mit en place , ça fait plaisir de voir Cayenne ce métre en valeurs , marre de ses héritier qui laissent tout pourrir , quelle gâchit !!! plains de maison sont pourris a causes des enfants qui ne s'entende pas après la mort de leurs ... franchement quelle perte de temps , en tout les cas je dit Bravo Mr le Maire !!

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24/01/11
Emmanuel711  (Remire)

Si la DDE ne met pas rapidement (!) des roches sur l'accotement avant le petit pont se trouvant à hauteur du restaurant "l'auberge des plages", la route sera coupée très vite. mais la dessus je ne m'inquiété pas!!! Mann u
 

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24/01/11
Etudiant  (Cayenne)

En réponse au message de Emmanuel711 du 24/01/11

Si la DDE ne met pas rapidement (!) des roches sur l'accotement avant le petit pont se trouvant à hauteur du restaurant "l'auberge des plages", la route sera coupée très vite. mais la dessus je ne m'inquiété pas!!! Mann u
 

J'ai été vendredi, mais c'est vrai ce que tu dis, bientôt l'eau arrivera sur cette route, que faire ?

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30/01/11
Cush  (Cay)

Concernant le courrier des futurs agriculteurs de Wayabo, le jour où on ne verra plus de terrains ou de portions de terrains attribués gratuitement en vente quelques années après, quasiment au prix du terrain constructible, le problème sera réglé. Il suffit de regarder les petites annonces. Marre aussi des magouilles de cette sorte sur le foncier. S'il suffit de défricher un terrain et de planter 3 bananiers pour devenir agriculteur et exiger les subventions, tout en

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30/01/11
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Cush du 30/01/11

Concernant le courrier des futurs agriculteurs de Wayabo, le jour où on ne verra plus de terrains ou de portions de terrains attribués gratuitement en vente quelques années après, quasiment au prix du terrain constructible, le problème sera réglé. Il suffit de regarder les petites annonces. Marre aussi des magouilles de cette sorte sur le foncier. S'il suffit de défricher un terrain et de planter 3 bananiers pour devenir agriculteur et exiger les subventions, tout en percevant son salaire de fonctionnaire, alors la Guyane est le pays des agriculteurs. Mais où est la production ?
La solution: interdire la revente des terrains attribués avant 40 ou 60 ans ? Impossible, une fois que les titres fonciers sont attribués, les propriétaires font ce qu'ils veulent. Le fermage, peut-être, les terrains appartenant à une association qui les loue aux agriculteurs en accession à la propriété, à vous de trouver de vraies solutions pour arrêter toutes les magouilles de tous bords.

Une magouille parmi tant d'autres au pays de la magouille. Tu penses pas que la Chambre d'Agriculture a un rôle à jouer là dedans ? Comme organisme de contrôle d'une réelle exploitation des parcelles attribuées comme telles. Les gens qui se voient attribués une parcelle à caractère d'exploitation agricole, ne sont-ils pas obligatoirement affiliés à la

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30/01/11
Cush  (Cay)

En réponse au message de Weenana du 30/01/11

Une magouille parmi tant d'autres au pays de la magouille. Tu penses pas que la Chambre d'Agriculture a un rôle à jouer là dedans ? Comme organisme de contrôle d'une réelle exploitation des parcelles attribuées comme telles. Les gens qui se voient attribués une parcelle à caractère d'exploitation agricole, ne sont-ils pas obligatoirement affiliés à la chambre d'agriculture ? Avec cotisation obligatoire à la première récolte ? Y'a pas de récolte ? Allez ouste, y'en a plein qui demande ta place......ta maison ? tu la laisses fallait pas construire en dur.
Je te parle de maison, car siI un jour tu passes sur les PK, tu remarqueras peut être la parcelle sur laquelle sont plantés des "algéco" , ce sont des petits espaces qui se reproduisent très bien.
Tu me diras, plus tu as d'agriculteurs (des vrais pas les planteurs de 4 bananiers) plus tu devrais avoir de production......t'en verrai encore beaucoup des tomates à 7 euros le kilo aux marchés ?
Pour enlever l'idée que j'en voudrais aux agriculteurs de jouer, au flux de la production.
En lisière de Kourou, pas à des kilomètres enfoncés dans la forêt, tu as des belles parcelles cultivées que leur utilisateur appellent abattis (abattis étant une parcelle de terre prélevées gracieusement sur une partie de la commune qui est travaillée pour une récolte à utilisation personnelle voir familiale) et dont la récolte est régulièrement vendue en marge du marché en concurrence déloyale avec les agriculteurs qui eux paient ou peuvent pas payer toutes les charges fiscales et sociales.
Ne va pas t'échauffer en vain, que ce soit à Wayabo ou ailleurs, tu remarqueras les mêmes dérives que les précédentes. Quand le noyau est pourri, il y a fort à penser que c'est en réalité l'arbre qui est malade.

Sur ce sujet, nous n'entendons pas beaucoup notre député agricultrice. Elle les a obtenus comment ses terrains ? elle pourrait leur expliquer comment elle a fait et ainsi leur servir de modèle.

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31/01/11
Larrybird  (Cayenne)

@blada, à propos de l'association Wayabo
" Mais, malgré de multiples démarches, la régularisation de leur situation n'est toujours pas à l'ordre du jour, et tous sont encore, six ans après, dans la même situation précaire, sans électricité, sans titre foncier, donc sans permis de construire "
Je crois que vous avez la réponse à votre question dans votre texte. Le problème des associations foncières est que nombre de leurs adhérents sont là pour se

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31/01/11
Cush  (Cay)

En réponse au message de Larrybird du 31/01/11

@blada, à propos de l'association Wayabo
" Mais, malgré de multiples démarches, la régularisation de leur situation n'est toujours pas à l'ordre du jour, et tous sont encore, six ans après, dans la même situation précaire, sans électricité, sans titre foncier, donc sans permis de construire "

Je crois que vous avez la réponse à votre question dans votre texte. Le problème des associations foncières est que nombre de leurs adhérents sont là pour se construire un logement sans payer de terrain.
Pour rappel, la construction d'un bâtiment à usage agricole n'est pas soumis à permis de construire. Je n'ai rien contre ces personnes mais bon, c'est un sujet assez complexe pour l'administration qui ne souhaite pas envoyer un message de laxisme foncier à l'ensemble des Guyanais.
Le problème n'est pas de les laisser s'installer, c'est que si l'administration valide ces situations, elle se met dans l'obligation de fournir les services inhérents aux zones d'habitation. Ce qui coûte très cher, particulièrement dans des endroits éloignés des zones habitables prévues dans les plans des collectivités.

c'est un sujet assez complexe pour l'administration qui ne souhaite pas envoyer un message de laxisme foncier à l'ensemble des Guyanais. Trop tard ! Et tu peux ajouter: des pas-guyanais, et des même-pas-français. Comme ça le tableau est complet

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31/01/11
Koro  (Roura)

En réponse au message de Larrybird du 31/01/11

@blada, à propos de l'association Wayabo
" Mais, malgré de multiples démarches, la régularisation de leur situation n'est toujours pas à l'ordre du jour, et tous sont encore, six ans après, dans la même situation précaire, sans électricité, sans titre foncier, donc sans permis de construire "

Je crois que vous avez la réponse à votre question dans votre texte. Le problème des associations foncières est que nombre de leurs adhérents sont là pour se construire un logement sans payer de terrain.
Pour rappel, la construction d'un bâtiment à usage agricole n'est pas soumis à permis de construire. Je n'ai rien contre ces personnes mais bon, c'est un sujet assez complexe pour l'administration qui ne souhaite pas envoyer un message de laxisme foncier à l'ensemble des Guyanais.
Le problème n'est pas de les laisser s'installer, c'est que si l'administration valide ces situations, elle se met dans l'obligation de fournir les services inhérents aux zones d'habitation. Ce qui coûte très cher, particulièrement dans des endroits éloignés des zones habitables prévues dans les plans des collectivités.

Mais pas du tout ! Si l'administration régularise et fait payer les taxes d'habitation, elle n'a aucune obligation de fournir quoi que ce soit. C'est aux membres de l'association de viabiliser leur lotissement agricole bidon !

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31/01/11
Cush  (Cay)

En réponse au message de Cush du 30/01/11

Sur ce sujet, nous n'entendons pas beaucoup notre député agricultrice. Elle les a obtenus comment ses terrains ? elle pourrait leur expliquer comment elle a fait et ainsi leur servir de modèle.

Voila une député réellement à l'écoute ou une coïncidence ? Demande faite le 30/01, permanence déplacée sur Kourou le 31/01. Merci qui ?

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01/02/11
Mum973  (Kourou/revel)

Merci Blada pour la parution du ras-le-bol de Wayabo. Enfin un média qui nous sort de l'oubli !

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01/02/11
Oudini  (Mo caz)

Bonjour
pour ne répondre à personne en particulier car tout le monde semble avoir un petit quelque chose à dire sur le sujet de Wayabo,
je pense qu'il est urgent que les membres de l'association prennent la parole et explique clairement qui ils sont et pourquoi ils ont crée cette association. Car les bien penseurs de Blada qui ont toujours une opinion sur tout même quand ils ne maitrisent ABSOLUMENT pas le sujet, sont en route pour démonter une action digne et légitime par méconnaissance du contexte. L'association Wayabo n'a pas été crée

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01/02/11
Puma  (Macouria)

En réponse au message de Oudini du 01/02/11

Bonjour
pour ne répondre à personne en particulier car tout le monde semble avoir un petit quelque chose à dire sur le sujet de Wayabo,
je pense qu'il est urgent que les membres de l'association prennent la parole et explique clairement qui ils sont et pourquoi ils ont crée cette association. Car les bien penseurs de Blada qui ont toujours une opinion sur tout même quand ils ne maitrisent ABSOLUMENT pas le sujet, sont en route pour démonter une action digne et légitime par méconnaissance du contexte.
L'association Wayabo n'a pas été crée pour obtenir du foncier comme toutes ces associations que l'on voit et qui sont souvent à la limite de la légalité !!! L'association de wayabo a été crée dans le but que l'on évite de leur reprendre ces mêmes terrains.
La création de de la zone agricole de Wayabo incluait la voirie l'électrification et l'induction d'eau. Aujourd'hui la voirie est dans un état franchement cata à certains endroits, l'eau et l'électricité inexistants.
Pour ceux qui ne connaissent pas le système agricole, les parcelles de wayabo ont été attribuées sur des projets agricoles concrets, viables et économiquement réalistes. Hors quand on attribue des terrains, que l'on demande des garanties et des engagements aux attributaires on respecte ses propres engagements ... sinon les projets des différents attributaires ne sont plus viables ...
Pour exemple j'avais rencontré une jeune dame dont le projet était d'avoir un élevage caprin dans le but de transformer le lait en fromage .... quel Bladanaute super intelligent peut me dire comment on fait du fromage sans électricité donc sans chambre froide ??? et je ne parle pas de l'eau.

Quant au bati sur l'exploitation ??? il est peut être vrai qu'un hangar agricole n'est pas soumis à permis de construire (je ne le sais pas, c'est à vérifier).
Mais sachez messieurs dames que lorsque que vous venez de passer 3 ans à travailler comme un fou pour mettre à propre le terrain, faire pousser des pâturages, mettre en place des clôtures, et tout cela pendant vos week end parce qu'il faut bien bosser pour avoir la capacité financière de construire un tel projet, et bien le jour où vous arrivez à mettre 12 vache dans votre prairie (parce que vous avez plus de sous pour en acheter d'autres!!) ben votre plus grande sécurité c'est d'habiter sur place !!!! car là bas comme partout n'importe, les voleurs de vaches ça existe et quand vous retrouvez que la tête ben vous avez un peu les boules !!!

Donc il est plus que légitime que la régularisation foncière de cette zone soit faite pour le confort de nos agriculteurs ...

Quant à l'amalgame fait avec la spéculation financière de certaines zones agricoles qui ressemble plus aujourd'hui à Beverlly Hills qu'à une grande prairie, je l'admet elle existe, c'est sur, c'est évident et c'est rageant car les parcelles de ces zones là ne sont attribuées que par copinage. Mais que ce genre de zone comme celle de PK à Kourou par exemple n'entache pas le travail des vrais agriculteurs : allez faire un tour à wayabo et on reparlera de spéculation financière après.

Enfin hier soir j'étais présent à une réunion agricole à Matiti et la phrase suivante à été dite : si demain il y a une guerre et que nous n'avons plus de containers qui arrivent chez nous, on mange quoi ?
Les plus vergogneux me répondront que l'on a des voisins .... oui mais c'est quand même dommage non et puis c'est un peu limite la honte .....

En définitive ce qui me met le plus en rage c'est que ici comme en métropoles les non agricoles passent leur temps à râler sur les prix de l'alimentation mais que aucun d'entre ne soutienne les agriculteurs, les vrais...

Cordialement

je te souhaite bien du courage, et tu en as semble t-il........... faudrait que les dirigeant de la Guyane comprennent que grâce aux agriculteurs, on peut diminuer l'importation de produits déjà cultivés en Guyane, cultiver les céréales qui alimentent les animaux par exemple ( importés aussi) .... bref rendre la Guyane plus autonome, cela créerait des emplois et baisserait le cout des produit frais....... mais ils ont d'autres priorités!!!!!!

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01/02/11
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Oudini du 01/02/11

Bonjour
pour ne répondre à personne en particulier car tout le monde semble avoir un petit quelque chose à dire sur le sujet de Wayabo,
je pense qu'il est urgent que les membres de l'association prennent la parole et explique clairement qui ils sont et pourquoi ils ont crée cette association. Car les bien penseurs de Blada qui ont toujours une opinion sur tout même quand ils ne maitrisent ABSOLUMENT pas le sujet, sont en route pour démonter une action digne et légitime par méconnaissance du contexte.
L'association Wayabo n'a pas été crée pour obtenir du foncier comme toutes ces associations que l'on voit et qui sont souvent à la limite de la légalité !!! L'association de wayabo a été crée dans le but que l'on évite de leur reprendre ces mêmes terrains.
La création de de la zone agricole de Wayabo incluait la voirie l'électrification et l'induction d'eau. Aujourd'hui la voirie est dans un état franchement cata à certains endroits, l'eau et l'électricité inexistants.
Pour ceux qui ne connaissent pas le système agricole, les parcelles de wayabo ont été attribuées sur des projets agricoles concrets, viables et économiquement réalistes. Hors quand on attribue des terrains, que l'on demande des garanties et des engagements aux attributaires on respecte ses propres engagements ... sinon les projets des différents attributaires ne sont plus viables ...
Pour exemple j'avais rencontré une jeune dame dont le projet était d'avoir un élevage caprin dans le but de transformer le lait en fromage .... quel Bladanaute super intelligent peut me dire comment on fait du fromage sans électricité donc sans chambre froide ??? et je ne parle pas de l'eau.

Quant au bati sur l'exploitation ??? il est peut être vrai qu'un hangar agricole n'est pas soumis à permis de construire (je ne le sais pas, c'est à vérifier).
Mais sachez messieurs dames que lorsque que vous venez de passer 3 ans à travailler comme un fou pour mettre à propre le terrain, faire pousser des pâturages, mettre en place des clôtures, et tout cela pendant vos week end parce qu'il faut bien bosser pour avoir la capacité financière de construire un tel projet, et bien le jour où vous arrivez à mettre 12 vache dans votre prairie (parce que vous avez plus de sous pour en acheter d'autres!!) ben votre plus grande sécurité c'est d'habiter sur place !!!! car là bas comme partout n'importe, les voleurs de vaches ça existe et quand vous retrouvez que la tête ben vous avez un peu les boules !!!

Donc il est plus que légitime que la régularisation foncière de cette zone soit faite pour le confort de nos agriculteurs ...

Quant à l'amalgame fait avec la spéculation financière de certaines zones agricoles qui ressemble plus aujourd'hui à Beverlly Hills qu'à une grande prairie, je l'admet elle existe, c'est sur, c'est évident et c'est rageant car les parcelles de ces zones là ne sont attribuées que par copinage. Mais que ce genre de zone comme celle de PK à Kourou par exemple n'entache pas le travail des vrais agriculteurs : allez faire un tour à wayabo et on reparlera de spéculation financière après.

Enfin hier soir j'étais présent à une réunion agricole à Matiti et la phrase suivante à été dite : si demain il y a une guerre et que nous n'avons plus de containers qui arrivent chez nous, on mange quoi ?
Les plus vergogneux me répondront que l'on a des voisins .... oui mais c'est quand même dommage non et puis c'est un peu limite la honte .....

En définitive ce qui me met le plus en rage c'est que ici comme en métropoles les non agricoles passent leur temps à râler sur les prix de l'alimentation mais que aucun d'entre ne soutienne les agriculteurs, les vrais...

Cordialement

Tu me diras, l'avantage dans tout ça, c'est qu'on en parle. Tu auras remarqué comme moi, que l'EPAG y est allé de son communiqué et visiblement y'a comme des divergences. Qui est le larron ? Je te rapporte deux courtes : l'une d'un jeune agriculteur qui pour afficher son ras-le-bol du coté "obscur" vendait ses ananas au cul de son utilitaire, justement à cause 

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01/02/11
Courette  (Remire)

En réponse au message de Puma du 01/02/11

je te souhaite bien du courage, et tu en as semble t-il........... faudrait que les dirigeant de la Guyane comprennent que grâce aux agriculteurs, on peut diminuer l'importation de produits déjà cultivés en Guyane, cultiver les céréales qui alimentent les animaux par exemple ( importés aussi) .... bref rendre la Guyane plus autonome, cela créerait des emplois et baisserait le cout des produit frais....... mais ils ont d'autres priorités!!!!!!

Quand le citron importé coute 1 euro 50 le kilo , on va pas chercher le citron de l'arbre de l'abattis d'à côté qui coute 3 euros 50.....il est où le développement ? et le riz de Mana, j'ai entendu dire que c'est fini.....les tomates à la Réunion ont augmenté, elles coûtent 1 euro le kilo alors qu'elles coutaient 0,80 euros en Decembre......Je sais, faut pas comparer, ben si, justement, des fois, on peut comparer, c'est malheureusement rarement au bénéfice de notre beau département.

Répondre

02/02/11
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Puma du 01/02/11

je te souhaite bien du courage, et tu en as semble t-il........... faudrait que les dirigeant de la Guyane comprennent que grâce aux agriculteurs, on peut diminuer l'importation de produits déjà cultivés en Guyane, cultiver les céréales qui alimentent les animaux par exemple ( importés aussi) .... bref rendre la Guyane plus autonome, cela créerait des emplois et baisserait le cout des produit frais....... mais ils ont d'autres priorités!!!!!!

depuis que j'y réfléchi, je pense comme vous que les élus locaux ont effectivement d'autres priorités, l'octroi de mer n'étant payé que par les produits importés, et que leurs caisses sont toujours vides... mais je dois avoir mauvais esprit!

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02/02/11
Puma  (Macouria)

En réponse au message de Courette du 01/02/11

Quand le citron importé coute 1 euro 50 le kilo , on va pas chercher le citron de l'arbre de l'abattis d'à côté qui coute 3 euros 50.....il est où le développement ? et le riz de Mana, j'ai entendu dire que c'est fini.....les tomates à la Réunion ont augmenté, elles coûtent 1 euro le kilo alors qu'elles coutaient 0,80 euros en Decembre......Je sais, faut pas comparer, ben si, justement, des fois, on peut comparer, c'est malheureusement rarement au bénéfice de notre beau département.

effectivement, moi je suis pour comparer et acheter le moins cher, mais je préfèrerais acheter local, j'ai du respect pour les agriculteurs mais certains abusent en connaissance de cause, (je vais m'attirer les foudres de certains!!!) c'est pour cela que je plante un maximum de fruits et légumes........

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02/02/11
Gyurenka Zoltan  (Kourou)

Précisions sur Wayabo, réponse à l’EPAG (voir jodla du 01/01/11)
Membre de l’Association Wayabo et particulièrement concerné par cet aménagement qui sort de l’oubli grâce à Blada, je ne peux laisser sans réaction la réponse de l’EPAG à la publication de notre protestation. J’ai lu avec intérêt le courrier de l’EPAG, avec un intérêt d’autant plus grand que c’est la toute première réponse de cet organisme qui a ignoré tous nos courriers depuis 2005, fussent-ils des courriers individuels ou collectifs, simples lettres ou avec avis de réception…

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02/02/11
Daniel Bourgeois  (Aracaju (sergipe))

En réponse au message de Gyurenka Zoltan du 02/02/11

Précisions sur Wayabo, réponse à l’EPAG (voir jodla du 01/01/11)

Membre de l’Association Wayabo et particulièrement concerné par cet aménagement qui sort de l’oubli grâce à Blada, je ne peux laisser sans réaction la réponse de l’EPAG à la publication de notre protestation. J’ai lu avec intérêt le courrier de l’EPAG, avec un intérêt d’autant plus grand que c’est la toute première réponse de cet organisme qui a ignoré tous nos courriers depuis 2005, fussent-ils des courriers individuels ou collectifs, simples lettres ou avec avis de réception…
Sans vouloir répéter le contenu du courrier de l’Association, je me borne à donner du relief à quelques propos de l’EPAG. Bonne lecture à Tous.

« L’EPAG… a installé 71 agriculteurs à Wayabo en 2005. »
Avec des Convention d’Occupations Précaires, contrat qui – à part d’être rebutant -, interdit formellement toute construction. Ce contrat-surprise nous a été présenté comme une passerelle provisoire jusqu’à l’achèvement de l’aménagement, car l’EPAG ne peut vendre des terrains non viabilisés.
Comme la fin des travaux a été prévue pour novembre 2006, il nous a été promis-juré que les parcelles seront vendues en décembre 2006, après le constat de mise en valeur. (Une fois les parcelles vendues, nous pourrons obtenir les permis de construire, bien entendu.)
Ceci est intéressant, car pour constater une mise en valeur, il convient de définir préalablement ce qu’on entend par la mise en valeur… élémentaire, en droit ! Or, aucun cahier des charges n’a été constitué, ce qui est logique, puisque nous avons été sélectionnés sur des projets économiques très détaillés, ces plans d’investissements servant, naturellement ,comme référence de « mise en valeur »
Mais, comme il est impossible de réaliser une entreprise agricole en un an, l’EPAG (par la voix de Mlle C. P.) a prévu que le constat de mise en valeur sera, en novembre 2006, la constatation de la déforestation, même partielle. Logique, puisqu’on ne peut guère faire plus en une année, mais ce travail peut être parfaitement considéré comme un engagement sérieux. D’autant plus que le coût de la seule déforestation est cinq fois supérieur (!!) à la valeur de ces terres, selon les propres Services Fiscaux…
Tout ceci a été expliqué /promis à chacun d’entre nous, lors de la signature des Conventions d’Occupation Précaire.
Comme il s’agit d’un organisme public, à qui on n’attribue pas, à priori, de mauvaises intentions, et comme les mêmes propos ont été tenus aussi par la Direction de l’Agriculture, tous les attributaires ont signé, à ma connaissance, cette Convention léonine.
Ceci a été le premier et principal mensonge de l’EPAG.

« Le programme consistait à créer 25 Km de voies d’accès »
Quelle omission ! Voyons ! Le programme consistait à créer 25 km de voies d’accès mais surtout électrifier toute la zone ! Plus la ligne téléphonique !
(Ils ont même promis, pour certains d’entre nous, le réseau d’eau potable. Ce qui est tout à fait stupide pour un lotissement agricole.)
Le fait d’avoir été prudent de ne pas préciser, dans la fameuse Convention, ni la nature de l’aménagement ni ses délais, ne met pas l’EPAG à l’abri. Il y a trop de témoins… Par contre, on peut y voir les prémices d’une tromperie…
En effet, si l’électrification n’a jamais été prévue - comme ose affirmer aujourd’hui le directeur actuel de l’EPAG -, comment expliquer alors l’acceptation des projets d’investissements exigeant par nature le réseau électrique ? L’installation et l’incitation au travail de ces investisseurs ?
Je rappelle qu’il y avait, dans la Commission Locale du Foncier qui nous a sélectionnés, deux agents de la DAF et trois représentants de la Chambre d’Agriculture, dont son président ! Tous experts en agriculture ! Aucun d’entre eux n’aurait remarqué que l’on ne peut faire du fromage sans électricité ? Que l’on n’installe pas un élevage moderne de poules pondeuses sur un groupe électrogène ? Qu’il est impossible d’automatiser l’arrosage des serres sans la puissance du réseau ?
Aucun d’entre eux n’aurait éclairé la représentante de l’EPAG, Mlle C. P., qui servait de secrétaire, que des projets de cette nature n’ont aucun avenir sans électrifier la zone ?
(Cela dit, ils existent bel et bien de documents officiels, même en ma possession, où d’autres administrations précisent que l’aménagement de Wayabo comporte les routes et l’électrification…)
L’acceptation de ce genre de projets d’envergure confirme aussi le calendrier prévu de l’achèvement de l’aménagement (fin 2006 !), puisque tous ces travaux ont plus que supposé la réalisation rapide de sérieuses constructions de la part des attributaires.
L’EPAG est donc responsable de l’impossibilité de réaliser les investissements les plus sérieux du Lotissement Wayabo, responsable ainsi de nos pertes financières.

« et aujourd’hui, chaque parcelle est accessible »
Certes… Mais n’oublions pas qu’une portion de route est toujours en travaux, que l’accès même du Lotissement, la route des Singes Rouges demeurait impraticable par temps humide jusqu’à septembre 2010 ( !), que la route interne du Lotissement se décompose partout. Voyez à la limite des parcelles 45 et 47 : il sera infranchissable d’ici quelques jours, des nids d’autruche partout…
Il faudrait inviter souvent M. le Préfet ou M. le Président de la Région : je dis cela parce que la dernière réparation à laquelle l’EPAG s’est livrée sur notre route date de la veille de leur visite de la zone, en avril 2010. Après deux ans d’abandon, l’EPAG a bouché 53 trous en un après-midi ! J’ai compté avec délectation…
Véritable Potemkine-aménagement, mais au moins on sait pour qui ils font des travaux…
Pitoyable !

J’ajoute aussi que la technique de construction des voies de Wayabo a été une technique « expérimentale ». Pourtant, il n’y avait rien à expérimenter, trois voix (dont la mienne, par écrit) se sont élevées en 2006 pour les prévenir que cette technique n’existe pas … pas pour les tropiques, en tout cas. Et qu’en aucun cas, une route de ce genre ne pourra supporter des véhicules de plus de trois tonnes…
Voyez le résultat, pour trois millions d’Euros d’argent public.
Vous voulez rire ? Sur une portion de voie absolument inutile (500 m quand même) où personne ne passe, l’herbe pousse sur l’asphalte ! Il fallait l’avoir réussi !

« après 3 phases de travaux, correspondant à 3 phases de financements disponibles »
Sans vouloir semer la zizanie, certains agents de la DAF accuseraient l’EPAG de n’avoir pas été capable de mobiliser des fonds disponibles…

« … la sélection des agriculteurs, les attributions provisoires, les constats de mise en valeur, les attributions définitives,… à chaque étape, l’EPAG travaille toujours avec l’avis de ses partenaires : Chambre d’Agriculture, Direction de l’Agriculture et de la Forêt, la Mairie de Kourou. »
Travail parfaitement louable mais effectué depuis 2005. Tout a été planifié, acté, écrit. Voir plus haut.

« Recueillir les avis de la profession maximise les chances de réussite… »
Intéressant ! La Chambre d’Agriculture, la Direction de l’Agriculture et de la Forêt et même la Mairie de Kourou, ça, c’est la « profession ». Mais pas les agriculteurs eux-mêmes, même pas par hasard ! Et non seulement l’EPAG ne demande jamais leurs avis, mais ignore même leurs besoins, leurs préoccupations, leurs travaux. Il les méprise au point de ne pas répondre à un seul de leurs courriers depuis 2005 !
A ce stade, nous, les principaux intéressés, ne sommes pas des « clients » de l’EPAG, ni même des citoyens aux sens républicain, mais des sujets. Les sujets de quelques roitelets des bureaux.

Quant aux organismes cités, leurs avis ont été déjà recueillis en 2005. Mais à force de les recueillir sans arrêt, vous risquez d’y perdre la tête : citons, par exemple, le changement à la tête de la Chambre d’Agriculture. De M. Labranche à M. Epailly, les avis changent forcément… Est-ce une raison de renier la continuité des engagements, la continuité de l’administration, la continuité de l’Etat donc ?
On vous a jamais appris que la continuité est l’une des bases de la légitimité ? Même d’un Etat...

« ..d’augmenter rapidement la production agricole guyanaise »
En nous interdisant toute forme de constructions depuis plus de cinq ans ? En affichant un retard de cinq ans sur l’aménagement ? En annulant l’électrification et le téléphone? En nous traitant gratuitement de » spéculateurs » ?

« Toute concertation consomme du temps, ce qui en donne également à l’attributaire réalisant son programme personnel d’installation sur une parcelle qu’il a souhaitée petite ou grande selon son ambition et son type d’exploitation. »
Un peu trop de temps... Et c’est précisément vos reniements et d’incompétences qui nous empêchent de « réaliser nos programmes personnels ».

« Les efforts de mise en valeur des 51 premiers agriculteurs ont été conséquents, et les premiers chiffres provisoires (une dernière commission est prévue dans 15 jours) présentent un résultat positif de 70%. Les parcelles non valorisées, donc reprises et bientôt redistribuées représentent 30%. Sur les reprises, seuls 4 attributaires ont déposés une réclamation. »
Traduction : L’EPAG s’est autorisé, en 2009, à effectuer une « inspection de mise en valeur », en reniant tout ses engagements et inspectant donc le résultat de ses propres manquements. Il s’autorise à déclarer à une trentaine attributaires qu’ils doivent travailler mieux, mais refuse de dire ce qu’il attend d’eux, nous ayant jamais présenté un extrait de procès-verbal quelconque de ses « inspections » . L’EPAG ne tient même pas compte des projets initiaux des attributaires et garde le silence devant nos questions portant sur l’arbitraire de ses décisions.
L’autre moitié des attributaires n’a reçu, à ce jour, aucun courrier, aucune suite donc à ‘l’inspection de 2009. Ca bosse dur dans les bureaux….

« sur les reprises, seuls 4 attributaires ont déposés une réclamation. »
C’est à dire tous. Il s’agit tout de même de la confiscation de leurs efforts. Fin novembre, il y avait déjà 6 ou 7 plaintes contre l’EPAG devant le Tribunal Administratif.

« A la fin du mois de février 2011, l’autorisation de déposer un permis de construire et une attribution définitive sera accordée à une quinzaine d’agriculteurs »
La délivrance des permis de construire est devenue légalement possible en mars 2009 déjà, date à laquelle l’EPAG a obtenu le permis de lotir. Il est tout à fait révélateur qu’il nous a soigneusement caché cette avancée majeure et continue à refuser son accord pour l’obtention des permis de construire.

Il est temps de préciser pour ceux qui se sentent irrités par les constructions des agriculteurs qu’il est nécessaire d’avoir un permis de construire pour les maisons, même en milieu rural (avons-nous le droit d’habiter sur place ou l’agriculture se fait par correspondance ?), mais aussi pour les hangars, entrepôts et même pour les bâtiments d’élevage. Et même pour les serres, selon les circonstances ( ?), c’est pour cela que moi-même je ne pouvais avoir une subvention pourtant accordée pour des serres agricoles en 2007.

Quant à l’attribution définitive, il faut savoir que l’EPAG a renié aussi son engagement écrit de vente. Il propose, au mieux, des baux emphytéotiques, contrats de location, ce qui n’a rien à voir avec la propriété sur la base de laquelle nous nous sommes engagés en 2005.

« si leur progression concorde avec leurs engagements. »
Cela est une insulte de la part de l’EPAG. On aimerait bien que nos progressions concordent avec nos prévisions - et pas avec nos engagements ! Nous ne nous sommes pas engagés pour les beaux yeux de l’EPAG, mais pour nous-mêmes, pour nos familles, pour notre épanouissement individuel et professionnel !

«… L’EPAG encourage cette jeune association, âgée de 4 mois, que nous avons déjà reçue le 1er septembre… »
Notre Association a été créée en octobre dernier…

« ce qui lui semble incohérent »,
Mais tout ceci est parfaitement cohérent, cher EPAG ! Dès la Convention Précaire léonine, en passant par votre silence quinquennal plus que méprisant. Il s’agit d’un monstrueux ratage, encore un aménagement agricole abandonné dès son lancement, exactement comme pour Matiti, le Plateau des Mines, Nancibo… Vous avez échoué ou vous avez saboté.
Comme vous nous avez invités à y investir, il s’agit d’une tromperie.

On a déjà vu, en Guyane, des victimes abandonner leurs efforts, perdre leurs biens, découragées par l’abandon. Mais c’est la première fois qu’une administration jette dehors les gens de leurs investissements en les accusant d’être responsables du résultat lamentable de ses propres turpitudes.

Cela signifie, en quelque sorte, le RETABLISSEMENT DE l’ESCLAVAGE.

Ne pas avoir fait l’aménagement, c’est du sabotage. Contre la Guyane, contre la France et contre nos investissements.
Vouloir nous « juger », c’est de l’outrecuidance.

Envisager à nous jeter dehors ou simplement ne pas vendre les parcelles aux prix fixés par vous-même en 2005, c’est de l’escroquerie en bande organisée.

« Dans notre souci bien réel de communiquer… »
Il y a un temps pour tout. Vous auriez dû communiquer jusqu’à mars 2009. Expliquer les retards, demander notre patience, expliquer vos choix techniques, nous rassurer… Bref, nous traiter comme des humains, pas comme des sujets gênants qu’on insulte à répétition !
Communiquer. Comme je l’avais suggéré à votre ancien directeur, M. Cardona, en 2007. Mais je rêve.

Après mars 2009, vous auriez dû respecter ce qui restait de notre contrat et vendre les parcelles. Vite et en silence.

A présent, vous avez donc un souci bien réel de nous communiquer le reniement de tous les volets (technique, juridique…) du feu aménagement de Wayabo. C’est juste pour rigoler, n’est-ce pas ?

Il serait grand temps d’écouter, enfin, la recommandation sensée de Mme Christiane Taubira et supprimer purement et simplement cet organisme incapable et budgétivore qu’est l’EPAG.

M. Gyurenka, Zoltan
Ingénieur agronome
Membre du Conseil d’Administration de l'association Wayabo
 

Salut Zoltan,
Je suis 100% avec toi, car je sais que ton combat est juste,
mais malheureusement, en ce monde, pour obtenir justice, il faut se battre et se battre encore, mais je te connais depuis St Laurent et ensuite à Kourou, je sais que tu ne manque pas de courage ! Alors si tu pouvais aller jusqu'à la révolution et par là même faire tomber l'EPAG qui ne sert à rien, sauf peut-être à mettre des bâtons dans les roues... Alors encore une fois bon courage à toi et à ton équipe -

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02/02/11
Geronimo  (Rémire)

En réponse au message de Gyurenka Zoltan du 02/02/11

Précisions sur Wayabo, réponse à l’EPAG (voir jodla du 01/01/11)

Membre de l’Association Wayabo et particulièrement concerné par cet aménagement qui sort de l’oubli grâce à Blada, je ne peux laisser sans réaction la réponse de l’EPAG à la publication de notre protestation. J’ai lu avec intérêt le courrier de l’EPAG, avec un intérêt d’autant plus grand que c’est la toute première réponse de cet organisme qui a ignoré tous nos courriers depuis 2005, fussent-ils des courriers individuels ou collectifs, simples lettres ou avec avis de réception…
Sans vouloir répéter le contenu du courrier de l’Association, je me borne à donner du relief à quelques propos de l’EPAG. Bonne lecture à Tous.

« L’EPAG… a installé 71 agriculteurs à Wayabo en 2005. »
Avec des Convention d’Occupations Précaires, contrat qui – à part d’être rebutant -, interdit formellement toute construction. Ce contrat-surprise nous a été présenté comme une passerelle provisoire jusqu’à l’achèvement de l’aménagement, car l’EPAG ne peut vendre des terrains non viabilisés.
Comme la fin des travaux a été prévue pour novembre 2006, il nous a été promis-juré que les parcelles seront vendues en décembre 2006, après le constat de mise en valeur. (Une fois les parcelles vendues, nous pourrons obtenir les permis de construire, bien entendu.)
Ceci est intéressant, car pour constater une mise en valeur, il convient de définir préalablement ce qu’on entend par la mise en valeur… élémentaire, en droit ! Or, aucun cahier des charges n’a été constitué, ce qui est logique, puisque nous avons été sélectionnés sur des projets économiques très détaillés, ces plans d’investissements servant, naturellement ,comme référence de « mise en valeur »
Mais, comme il est impossible de réaliser une entreprise agricole en un an, l’EPAG (par la voix de Mlle C. P.) a prévu que le constat de mise en valeur sera, en novembre 2006, la constatation de la déforestation, même partielle. Logique, puisqu’on ne peut guère faire plus en une année, mais ce travail peut être parfaitement considéré comme un engagement sérieux. D’autant plus que le coût de la seule déforestation est cinq fois supérieur (!!) à la valeur de ces terres, selon les propres Services Fiscaux…
Tout ceci a été expliqué /promis à chacun d’entre nous, lors de la signature des Conventions d’Occupation Précaire.
Comme il s’agit d’un organisme public, à qui on n’attribue pas, à priori, de mauvaises intentions, et comme les mêmes propos ont été tenus aussi par la Direction de l’Agriculture, tous les attributaires ont signé, à ma connaissance, cette Convention léonine.
Ceci a été le premier et principal mensonge de l’EPAG.

« Le programme consistait à créer 25 Km de voies d’accès »
Quelle omission ! Voyons ! Le programme consistait à créer 25 km de voies d’accès mais surtout électrifier toute la zone ! Plus la ligne téléphonique !
(Ils ont même promis, pour certains d’entre nous, le réseau d’eau potable. Ce qui est tout à fait stupide pour un lotissement agricole.)
Le fait d’avoir été prudent de ne pas préciser, dans la fameuse Convention, ni la nature de l’aménagement ni ses délais, ne met pas l’EPAG à l’abri. Il y a trop de témoins… Par contre, on peut y voir les prémices d’une tromperie…
En effet, si l’électrification n’a jamais été prévue - comme ose affirmer aujourd’hui le directeur actuel de l’EPAG -, comment expliquer alors l’acceptation des projets d’investissements exigeant par nature le réseau électrique ? L’installation et l’incitation au travail de ces investisseurs ?
Je rappelle qu’il y avait, dans la Commission Locale du Foncier qui nous a sélectionnés, deux agents de la DAF et trois représentants de la Chambre d’Agriculture, dont son président ! Tous experts en agriculture ! Aucun d’entre eux n’aurait remarqué que l’on ne peut faire du fromage sans électricité ? Que l’on n’installe pas un élevage moderne de poules pondeuses sur un groupe électrogène ? Qu’il est impossible d’automatiser l’arrosage des serres sans la puissance du réseau ?
Aucun d’entre eux n’aurait éclairé la représentante de l’EPAG, Mlle C. P., qui servait de secrétaire, que des projets de cette nature n’ont aucun avenir sans électrifier la zone ?
(Cela dit, ils existent bel et bien de documents officiels, même en ma possession, où d’autres administrations précisent que l’aménagement de Wayabo comporte les routes et l’électrification…)
L’acceptation de ce genre de projets d’envergure confirme aussi le calendrier prévu de l’achèvement de l’aménagement (fin 2006 !), puisque tous ces travaux ont plus que supposé la réalisation rapide de sérieuses constructions de la part des attributaires.
L’EPAG est donc responsable de l’impossibilité de réaliser les investissements les plus sérieux du Lotissement Wayabo, responsable ainsi de nos pertes financières.

« et aujourd’hui, chaque parcelle est accessible »
Certes… Mais n’oublions pas qu’une portion de route est toujours en travaux, que l’accès même du Lotissement, la route des Singes Rouges demeurait impraticable par temps humide jusqu’à septembre 2010 ( !), que la route interne du Lotissement se décompose partout. Voyez à la limite des parcelles 45 et 47 : il sera infranchissable d’ici quelques jours, des nids d’autruche partout…
Il faudrait inviter souvent M. le Préfet ou M. le Président de la Région : je dis cela parce que la dernière réparation à laquelle l’EPAG s’est livrée sur notre route date de la veille de leur visite de la zone, en avril 2010. Après deux ans d’abandon, l’EPAG a bouché 53 trous en un après-midi ! J’ai compté avec délectation…
Véritable Potemkine-aménagement, mais au moins on sait pour qui ils font des travaux…
Pitoyable !

J’ajoute aussi que la technique de construction des voies de Wayabo a été une technique « expérimentale ». Pourtant, il n’y avait rien à expérimenter, trois voix (dont la mienne, par écrit) se sont élevées en 2006 pour les prévenir que cette technique n’existe pas … pas pour les tropiques, en tout cas. Et qu’en aucun cas, une route de ce genre ne pourra supporter des véhicules de plus de trois tonnes…
Voyez le résultat, pour trois millions d’Euros d’argent public.
Vous voulez rire ? Sur une portion de voie absolument inutile (500 m quand même) où personne ne passe, l’herbe pousse sur l’asphalte ! Il fallait l’avoir réussi !

« après 3 phases de travaux, correspondant à 3 phases de financements disponibles »
Sans vouloir semer la zizanie, certains agents de la DAF accuseraient l’EPAG de n’avoir pas été capable de mobiliser des fonds disponibles…

« … la sélection des agriculteurs, les attributions provisoires, les constats de mise en valeur, les attributions définitives,… à chaque étape, l’EPAG travaille toujours avec l’avis de ses partenaires : Chambre d’Agriculture, Direction de l’Agriculture et de la Forêt, la Mairie de Kourou. »
Travail parfaitement louable mais effectué depuis 2005. Tout a été planifié, acté, écrit. Voir plus haut.

« Recueillir les avis de la profession maximise les chances de réussite… »
Intéressant ! La Chambre d’Agriculture, la Direction de l’Agriculture et de la Forêt et même la Mairie de Kourou, ça, c’est la « profession ». Mais pas les agriculteurs eux-mêmes, même pas par hasard ! Et non seulement l’EPAG ne demande jamais leurs avis, mais ignore même leurs besoins, leurs préoccupations, leurs travaux. Il les méprise au point de ne pas répondre à un seul de leurs courriers depuis 2005 !
A ce stade, nous, les principaux intéressés, ne sommes pas des « clients » de l’EPAG, ni même des citoyens aux sens républicain, mais des sujets. Les sujets de quelques roitelets des bureaux.

Quant aux organismes cités, leurs avis ont été déjà recueillis en 2005. Mais à force de les recueillir sans arrêt, vous risquez d’y perdre la tête : citons, par exemple, le changement à la tête de la Chambre d’Agriculture. De M. Labranche à M. Epailly, les avis changent forcément… Est-ce une raison de renier la continuité des engagements, la continuité de l’administration, la continuité de l’Etat donc ?
On vous a jamais appris que la continuité est l’une des bases de la légitimité ? Même d’un Etat...

« ..d’augmenter rapidement la production agricole guyanaise »
En nous interdisant toute forme de constructions depuis plus de cinq ans ? En affichant un retard de cinq ans sur l’aménagement ? En annulant l’électrification et le téléphone? En nous traitant gratuitement de » spéculateurs » ?

« Toute concertation consomme du temps, ce qui en donne également à l’attributaire réalisant son programme personnel d’installation sur une parcelle qu’il a souhaitée petite ou grande selon son ambition et son type d’exploitation. »
Un peu trop de temps... Et c’est précisément vos reniements et d’incompétences qui nous empêchent de « réaliser nos programmes personnels ».

« Les efforts de mise en valeur des 51 premiers agriculteurs ont été conséquents, et les premiers chiffres provisoires (une dernière commission est prévue dans 15 jours) présentent un résultat positif de 70%. Les parcelles non valorisées, donc reprises et bientôt redistribuées représentent 30%. Sur les reprises, seuls 4 attributaires ont déposés une réclamation. »
Traduction : L’EPAG s’est autorisé, en 2009, à effectuer une « inspection de mise en valeur », en reniant tout ses engagements et inspectant donc le résultat de ses propres manquements. Il s’autorise à déclarer à une trentaine attributaires qu’ils doivent travailler mieux, mais refuse de dire ce qu’il attend d’eux, nous ayant jamais présenté un extrait de procès-verbal quelconque de ses « inspections » . L’EPAG ne tient même pas compte des projets initiaux des attributaires et garde le silence devant nos questions portant sur l’arbitraire de ses décisions.
L’autre moitié des attributaires n’a reçu, à ce jour, aucun courrier, aucune suite donc à ‘l’inspection de 2009. Ca bosse dur dans les bureaux….

« sur les reprises, seuls 4 attributaires ont déposés une réclamation. »
C’est à dire tous. Il s’agit tout de même de la confiscation de leurs efforts. Fin novembre, il y avait déjà 6 ou 7 plaintes contre l’EPAG devant le Tribunal Administratif.

« A la fin du mois de février 2011, l’autorisation de déposer un permis de construire et une attribution définitive sera accordée à une quinzaine d’agriculteurs »
La délivrance des permis de construire est devenue légalement possible en mars 2009 déjà, date à laquelle l’EPAG a obtenu le permis de lotir. Il est tout à fait révélateur qu’il nous a soigneusement caché cette avancée majeure et continue à refuser son accord pour l’obtention des permis de construire.

Il est temps de préciser pour ceux qui se sentent irrités par les constructions des agriculteurs qu’il est nécessaire d’avoir un permis de construire pour les maisons, même en milieu rural (avons-nous le droit d’habiter sur place ou l’agriculture se fait par correspondance ?), mais aussi pour les hangars, entrepôts et même pour les bâtiments d’élevage. Et même pour les serres, selon les circonstances ( ?), c’est pour cela que moi-même je ne pouvais avoir une subvention pourtant accordée pour des serres agricoles en 2007.

Quant à l’attribution définitive, il faut savoir que l’EPAG a renié aussi son engagement écrit de vente. Il propose, au mieux, des baux emphytéotiques, contrats de location, ce qui n’a rien à voir avec la propriété sur la base de laquelle nous nous sommes engagés en 2005.

« si leur progression concorde avec leurs engagements. »
Cela est une insulte de la part de l’EPAG. On aimerait bien que nos progressions concordent avec nos prévisions - et pas avec nos engagements ! Nous ne nous sommes pas engagés pour les beaux yeux de l’EPAG, mais pour nous-mêmes, pour nos familles, pour notre épanouissement individuel et professionnel !

«… L’EPAG encourage cette jeune association, âgée de 4 mois, que nous avons déjà reçue le 1er septembre… »
Notre Association a été créée en octobre dernier…

« ce qui lui semble incohérent »,
Mais tout ceci est parfaitement cohérent, cher EPAG ! Dès la Convention Précaire léonine, en passant par votre silence quinquennal plus que méprisant. Il s’agit d’un monstrueux ratage, encore un aménagement agricole abandonné dès son lancement, exactement comme pour Matiti, le Plateau des Mines, Nancibo… Vous avez échoué ou vous avez saboté.
Comme vous nous avez invités à y investir, il s’agit d’une tromperie.

On a déjà vu, en Guyane, des victimes abandonner leurs efforts, perdre leurs biens, découragées par l’abandon. Mais c’est la première fois qu’une administration jette dehors les gens de leurs investissements en les accusant d’être responsables du résultat lamentable de ses propres turpitudes.

Cela signifie, en quelque sorte, le RETABLISSEMENT DE l’ESCLAVAGE.

Ne pas avoir fait l’aménagement, c’est du sabotage. Contre la Guyane, contre la France et contre nos investissements.
Vouloir nous « juger », c’est de l’outrecuidance.

Envisager à nous jeter dehors ou simplement ne pas vendre les parcelles aux prix fixés par vous-même en 2005, c’est de l’escroquerie en bande organisée.

« Dans notre souci bien réel de communiquer… »
Il y a un temps pour tout. Vous auriez dû communiquer jusqu’à mars 2009. Expliquer les retards, demander notre patience, expliquer vos choix techniques, nous rassurer… Bref, nous traiter comme des humains, pas comme des sujets gênants qu’on insulte à répétition !
Communiquer. Comme je l’avais suggéré à votre ancien directeur, M. Cardona, en 2007. Mais je rêve.

Après mars 2009, vous auriez dû respecter ce qui restait de notre contrat et vendre les parcelles. Vite et en silence.

A présent, vous avez donc un souci bien réel de nous communiquer le reniement de tous les volets (technique, juridique…) du feu aménagement de Wayabo. C’est juste pour rigoler, n’est-ce pas ?

Il serait grand temps d’écouter, enfin, la recommandation sensée de Mme Christiane Taubira et supprimer purement et simplement cet organisme incapable et budgétivore qu’est l’EPAG.

M. Gyurenka, Zoltan
Ingénieur agronome
Membre du Conseil d’Administration de l'association Wayabo
 

Amusant
qu'est-ce que l'Epag et les services (inefficaces semble-t-il de l'Etat dans cette affaire) voire la chambre d'agriculture vont bien pouvoir répondre à cela ?

je voudrais bien savoir, pour ma part, combien ces gens de wayabo ont acheté leur terrain et quels investissement ils ont vraiment fait sans subvention

Répondre

02/02/11
Cush  (Cay)

En réponse au message de Gyurenka Zoltan du 02/02/11

Précisions sur Wayabo, réponse à l’EPAG (voir jodla du 01/01/11)

Membre de l’Association Wayabo et particulièrement concerné par cet aménagement qui sort de l’oubli grâce à Blada, je ne peux laisser sans réaction la réponse de l’EPAG à la publication de notre protestation. J’ai lu avec intérêt le courrier de l’EPAG, avec un intérêt d’autant plus grand que c’est la toute première réponse de cet organisme qui a ignoré tous nos courriers depuis 2005, fussent-ils des courriers individuels ou collectifs, simples lettres ou avec avis de réception…
Sans vouloir répéter le contenu du courrier de l’Association, je me borne à donner du relief à quelques propos de l’EPAG. Bonne lecture à Tous.

« L’EPAG… a installé 71 agriculteurs à Wayabo en 2005. »
Avec des Convention d’Occupations Précaires, contrat qui – à part d’être rebutant -, interdit formellement toute construction. Ce contrat-surprise nous a été présenté comme une passerelle provisoire jusqu’à l’achèvement de l’aménagement, car l’EPAG ne peut vendre des terrains non viabilisés.
Comme la fin des travaux a été prévue pour novembre 2006, il nous a été promis-juré que les parcelles seront vendues en décembre 2006, après le constat de mise en valeur. (Une fois les parcelles vendues, nous pourrons obtenir les permis de construire, bien entendu.)
Ceci est intéressant, car pour constater une mise en valeur, il convient de définir préalablement ce qu’on entend par la mise en valeur… élémentaire, en droit ! Or, aucun cahier des charges n’a été constitué, ce qui est logique, puisque nous avons été sélectionnés sur des projets économiques très détaillés, ces plans d’investissements servant, naturellement ,comme référence de « mise en valeur »
Mais, comme il est impossible de réaliser une entreprise agricole en un an, l’EPAG (par la voix de Mlle C. P.) a prévu que le constat de mise en valeur sera, en novembre 2006, la constatation de la déforestation, même partielle. Logique, puisqu’on ne peut guère faire plus en une année, mais ce travail peut être parfaitement considéré comme un engagement sérieux. D’autant plus que le coût de la seule déforestation est cinq fois supérieur (!!) à la valeur de ces terres, selon les propres Services Fiscaux…
Tout ceci a été expliqué /promis à chacun d’entre nous, lors de la signature des Conventions d’Occupation Précaire.
Comme il s’agit d’un organisme public, à qui on n’attribue pas, à priori, de mauvaises intentions, et comme les mêmes propos ont été tenus aussi par la Direction de l’Agriculture, tous les attributaires ont signé, à ma connaissance, cette Convention léonine.
Ceci a été le premier et principal mensonge de l’EPAG.

« Le programme consistait à créer 25 Km de voies d’accès »
Quelle omission ! Voyons ! Le programme consistait à créer 25 km de voies d’accès mais surtout électrifier toute la zone ! Plus la ligne téléphonique !
(Ils ont même promis, pour certains d’entre nous, le réseau d’eau potable. Ce qui est tout à fait stupide pour un lotissement agricole.)
Le fait d’avoir été prudent de ne pas préciser, dans la fameuse Convention, ni la nature de l’aménagement ni ses délais, ne met pas l’EPAG à l’abri. Il y a trop de témoins… Par contre, on peut y voir les prémices d’une tromperie…
En effet, si l’électrification n’a jamais été prévue - comme ose affirmer aujourd’hui le directeur actuel de l’EPAG -, comment expliquer alors l’acceptation des projets d’investissements exigeant par nature le réseau électrique ? L’installation et l’incitation au travail de ces investisseurs ?
Je rappelle qu’il y avait, dans la Commission Locale du Foncier qui nous a sélectionnés, deux agents de la DAF et trois représentants de la Chambre d’Agriculture, dont son président ! Tous experts en agriculture ! Aucun d’entre eux n’aurait remarqué que l’on ne peut faire du fromage sans électricité ? Que l’on n’installe pas un élevage moderne de poules pondeuses sur un groupe électrogène ? Qu’il est impossible d’automatiser l’arrosage des serres sans la puissance du réseau ?
Aucun d’entre eux n’aurait éclairé la représentante de l’EPAG, Mlle C. P., qui servait de secrétaire, que des projets de cette nature n’ont aucun avenir sans électrifier la zone ?
(Cela dit, ils existent bel et bien de documents officiels, même en ma possession, où d’autres administrations précisent que l’aménagement de Wayabo comporte les routes et l’électrification…)
L’acceptation de ce genre de projets d’envergure confirme aussi le calendrier prévu de l’achèvement de l’aménagement (fin 2006 !), puisque tous ces travaux ont plus que supposé la réalisation rapide de sérieuses constructions de la part des attributaires.
L’EPAG est donc responsable de l’impossibilité de réaliser les investissements les plus sérieux du Lotissement Wayabo, responsable ainsi de nos pertes financières.

« et aujourd’hui, chaque parcelle est accessible »
Certes… Mais n’oublions pas qu’une portion de route est toujours en travaux, que l’accès même du Lotissement, la route des Singes Rouges demeurait impraticable par temps humide jusqu’à septembre 2010 ( !), que la route interne du Lotissement se décompose partout. Voyez à la limite des parcelles 45 et 47 : il sera infranchissable d’ici quelques jours, des nids d’autruche partout…
Il faudrait inviter souvent M. le Préfet ou M. le Président de la Région : je dis cela parce que la dernière réparation à laquelle l’EPAG s’est livrée sur notre route date de la veille de leur visite de la zone, en avril 2010. Après deux ans d’abandon, l’EPAG a bouché 53 trous en un après-midi ! J’ai compté avec délectation…
Véritable Potemkine-aménagement, mais au moins on sait pour qui ils font des travaux…
Pitoyable !

J’ajoute aussi que la technique de construction des voies de Wayabo a été une technique « expérimentale ». Pourtant, il n’y avait rien à expérimenter, trois voix (dont la mienne, par écrit) se sont élevées en 2006 pour les prévenir que cette technique n’existe pas … pas pour les tropiques, en tout cas. Et qu’en aucun cas, une route de ce genre ne pourra supporter des véhicules de plus de trois tonnes…
Voyez le résultat, pour trois millions d’Euros d’argent public.
Vous voulez rire ? Sur une portion de voie absolument inutile (500 m quand même) où personne ne passe, l’herbe pousse sur l’asphalte ! Il fallait l’avoir réussi !

« après 3 phases de travaux, correspondant à 3 phases de financements disponibles »
Sans vouloir semer la zizanie, certains agents de la DAF accuseraient l’EPAG de n’avoir pas été capable de mobiliser des fonds disponibles…

« … la sélection des agriculteurs, les attributions provisoires, les constats de mise en valeur, les attributions définitives,… à chaque étape, l’EPAG travaille toujours avec l’avis de ses partenaires : Chambre d’Agriculture, Direction de l’Agriculture et de la Forêt, la Mairie de Kourou. »
Travail parfaitement louable mais effectué depuis 2005. Tout a été planifié, acté, écrit. Voir plus haut.

« Recueillir les avis de la profession maximise les chances de réussite… »
Intéressant ! La Chambre d’Agriculture, la Direction de l’Agriculture et de la Forêt et même la Mairie de Kourou, ça, c’est la « profession ». Mais pas les agriculteurs eux-mêmes, même pas par hasard ! Et non seulement l’EPAG ne demande jamais leurs avis, mais ignore même leurs besoins, leurs préoccupations, leurs travaux. Il les méprise au point de ne pas répondre à un seul de leurs courriers depuis 2005 !
A ce stade, nous, les principaux intéressés, ne sommes pas des « clients » de l’EPAG, ni même des citoyens aux sens républicain, mais des sujets. Les sujets de quelques roitelets des bureaux.

Quant aux organismes cités, leurs avis ont été déjà recueillis en 2005. Mais à force de les recueillir sans arrêt, vous risquez d’y perdre la tête : citons, par exemple, le changement à la tête de la Chambre d’Agriculture. De M. Labranche à M. Epailly, les avis changent forcément… Est-ce une raison de renier la continuité des engagements, la continuité de l’administration, la continuité de l’Etat donc ?
On vous a jamais appris que la continuité est l’une des bases de la légitimité ? Même d’un Etat...

« ..d’augmenter rapidement la production agricole guyanaise »
En nous interdisant toute forme de constructions depuis plus de cinq ans ? En affichant un retard de cinq ans sur l’aménagement ? En annulant l’électrification et le téléphone? En nous traitant gratuitement de » spéculateurs » ?

« Toute concertation consomme du temps, ce qui en donne également à l’attributaire réalisant son programme personnel d’installation sur une parcelle qu’il a souhaitée petite ou grande selon son ambition et son type d’exploitation. »
Un peu trop de temps... Et c’est précisément vos reniements et d’incompétences qui nous empêchent de « réaliser nos programmes personnels ».

« Les efforts de mise en valeur des 51 premiers agriculteurs ont été conséquents, et les premiers chiffres provisoires (une dernière commission est prévue dans 15 jours) présentent un résultat positif de 70%. Les parcelles non valorisées, donc reprises et bientôt redistribuées représentent 30%. Sur les reprises, seuls 4 attributaires ont déposés une réclamation. »
Traduction : L’EPAG s’est autorisé, en 2009, à effectuer une « inspection de mise en valeur », en reniant tout ses engagements et inspectant donc le résultat de ses propres manquements. Il s’autorise à déclarer à une trentaine attributaires qu’ils doivent travailler mieux, mais refuse de dire ce qu’il attend d’eux, nous ayant jamais présenté un extrait de procès-verbal quelconque de ses « inspections » . L’EPAG ne tient même pas compte des projets initiaux des attributaires et garde le silence devant nos questions portant sur l’arbitraire de ses décisions.
L’autre moitié des attributaires n’a reçu, à ce jour, aucun courrier, aucune suite donc à ‘l’inspection de 2009. Ca bosse dur dans les bureaux….

« sur les reprises, seuls 4 attributaires ont déposés une réclamation. »
C’est à dire tous. Il s’agit tout de même de la confiscation de leurs efforts. Fin novembre, il y avait déjà 6 ou 7 plaintes contre l’EPAG devant le Tribunal Administratif.

« A la fin du mois de février 2011, l’autorisation de déposer un permis de construire et une attribution définitive sera accordée à une quinzaine d’agriculteurs »
La délivrance des permis de construire est devenue légalement possible en mars 2009 déjà, date à laquelle l’EPAG a obtenu le permis de lotir. Il est tout à fait révélateur qu’il nous a soigneusement caché cette avancée majeure et continue à refuser son accord pour l’obtention des permis de construire.

Il est temps de préciser pour ceux qui se sentent irrités par les constructions des agriculteurs qu’il est nécessaire d’avoir un permis de construire pour les maisons, même en milieu rural (avons-nous le droit d’habiter sur place ou l’agriculture se fait par correspondance ?), mais aussi pour les hangars, entrepôts et même pour les bâtiments d’élevage. Et même pour les serres, selon les circonstances ( ?), c’est pour cela que moi-même je ne pouvais avoir une subvention pourtant accordée pour des serres agricoles en 2007.

Quant à l’attribution définitive, il faut savoir que l’EPAG a renié aussi son engagement écrit de vente. Il propose, au mieux, des baux emphytéotiques, contrats de location, ce qui n’a rien à voir avec la propriété sur la base de laquelle nous nous sommes engagés en 2005.

« si leur progression concorde avec leurs engagements. »
Cela est une insulte de la part de l’EPAG. On aimerait bien que nos progressions concordent avec nos prévisions - et pas avec nos engagements ! Nous ne nous sommes pas engagés pour les beaux yeux de l’EPAG, mais pour nous-mêmes, pour nos familles, pour notre épanouissement individuel et professionnel !

«… L’EPAG encourage cette jeune association, âgée de 4 mois, que nous avons déjà reçue le 1er septembre… »
Notre Association a été créée en octobre dernier…

« ce qui lui semble incohérent »,
Mais tout ceci est parfaitement cohérent, cher EPAG ! Dès la Convention Précaire léonine, en passant par votre silence quinquennal plus que méprisant. Il s’agit d’un monstrueux ratage, encore un aménagement agricole abandonné dès son lancement, exactement comme pour Matiti, le Plateau des Mines, Nancibo… Vous avez échoué ou vous avez saboté.
Comme vous nous avez invités à y investir, il s’agit d’une tromperie.

On a déjà vu, en Guyane, des victimes abandonner leurs efforts, perdre leurs biens, découragées par l’abandon. Mais c’est la première fois qu’une administration jette dehors les gens de leurs investissements en les accusant d’être responsables du résultat lamentable de ses propres turpitudes.

Cela signifie, en quelque sorte, le RETABLISSEMENT DE l’ESCLAVAGE.

Ne pas avoir fait l’aménagement, c’est du sabotage. Contre la Guyane, contre la France et contre nos investissements.
Vouloir nous « juger », c’est de l’outrecuidance.

Envisager à nous jeter dehors ou simplement ne pas vendre les parcelles aux prix fixés par vous-même en 2005, c’est de l’escroquerie en bande organisée.

« Dans notre souci bien réel de communiquer… »
Il y a un temps pour tout. Vous auriez dû communiquer jusqu’à mars 2009. Expliquer les retards, demander notre patience, expliquer vos choix techniques, nous rassurer… Bref, nous traiter comme des humains, pas comme des sujets gênants qu’on insulte à répétition !
Communiquer. Comme je l’avais suggéré à votre ancien directeur, M. Cardona, en 2007. Mais je rêve.

Après mars 2009, vous auriez dû respecter ce qui restait de notre contrat et vendre les parcelles. Vite et en silence.

A présent, vous avez donc un souci bien réel de nous communiquer le reniement de tous les volets (technique, juridique…) du feu aménagement de Wayabo. C’est juste pour rigoler, n’est-ce pas ?

Il serait grand temps d’écouter, enfin, la recommandation sensée de Mme Christiane Taubira et supprimer purement et simplement cet organisme incapable et budgétivore qu’est l’EPAG.

M. Gyurenka, Zoltan
Ingénieur agronome
Membre du Conseil d’Administration de l'association Wayabo
 

Voila du concret et, pour répondre au magicien Oudini, les bien pensants de Blada ont au moins eu le mérite de faire parler du problème. S'il y avait un peu moins d'associations bidons avec des projets bidons (sauf pour les présidents de ces associations), les vrais projets pourraient certainement voire le jour et l'agriculture (pas celle qui cultive des terrains de golf) se développer. Visiblement, là, il y a problème et l'EPAG ne fait pas, ou mal, son travail. Que fait notre député agricultrice pour vous ?

Répondre

05/02/11
Mum973  (Kourou/revel)

En réponse au message de Gyurenka Zoltan du 02/02/11

Précisions sur Wayabo, réponse à l’EPAG (voir jodla du 01/01/11)

Membre de l’Association Wayabo et particulièrement concerné par cet aménagement qui sort de l’oubli grâce à Blada, je ne peux laisser sans réaction la réponse de l’EPAG à la publication de notre protestation. J’ai lu avec intérêt le courrier de l’EPAG, avec un intérêt d’autant plus grand que c’est la toute première réponse de cet organisme qui a ignoré tous nos courriers depuis 2005, fussent-ils des courriers individuels ou collectifs, simples lettres ou avec avis de réception…
Sans vouloir répéter le contenu du courrier de l’Association, je me borne à donner du relief à quelques propos de l’EPAG. Bonne lecture à Tous.

« L’EPAG… a installé 71 agriculteurs à Wayabo en 2005. »
Avec des Convention d’Occupations Précaires, contrat qui – à part d’être rebutant -, interdit formellement toute construction. Ce contrat-surprise nous a été présenté comme une passerelle provisoire jusqu’à l’achèvement de l’aménagement, car l’EPAG ne peut vendre des terrains non viabilisés.
Comme la fin des travaux a été prévue pour novembre 2006, il nous a été promis-juré que les parcelles seront vendues en décembre 2006, après le constat de mise en valeur. (Une fois les parcelles vendues, nous pourrons obtenir les permis de construire, bien entendu.)
Ceci est intéressant, car pour constater une mise en valeur, il convient de définir préalablement ce qu’on entend par la mise en valeur… élémentaire, en droit ! Or, aucun cahier des charges n’a été constitué, ce qui est logique, puisque nous avons été sélectionnés sur des projets économiques très détaillés, ces plans d’investissements servant, naturellement ,comme référence de « mise en valeur »
Mais, comme il est impossible de réaliser une entreprise agricole en un an, l’EPAG (par la voix de Mlle C. P.) a prévu que le constat de mise en valeur sera, en novembre 2006, la constatation de la déforestation, même partielle. Logique, puisqu’on ne peut guère faire plus en une année, mais ce travail peut être parfaitement considéré comme un engagement sérieux. D’autant plus que le coût de la seule déforestation est cinq fois supérieur (!!) à la valeur de ces terres, selon les propres Services Fiscaux…
Tout ceci a été expliqué /promis à chacun d’entre nous, lors de la signature des Conventions d’Occupation Précaire.
Comme il s’agit d’un organisme public, à qui on n’attribue pas, à priori, de mauvaises intentions, et comme les mêmes propos ont été tenus aussi par la Direction de l’Agriculture, tous les attributaires ont signé, à ma connaissance, cette Convention léonine.
Ceci a été le premier et principal mensonge de l’EPAG.

« Le programme consistait à créer 25 Km de voies d’accès »
Quelle omission ! Voyons ! Le programme consistait à créer 25 km de voies d’accès mais surtout électrifier toute la zone ! Plus la ligne téléphonique !
(Ils ont même promis, pour certains d’entre nous, le réseau d’eau potable. Ce qui est tout à fait stupide pour un lotissement agricole.)
Le fait d’avoir été prudent de ne pas préciser, dans la fameuse Convention, ni la nature de l’aménagement ni ses délais, ne met pas l’EPAG à l’abri. Il y a trop de témoins… Par contre, on peut y voir les prémices d’une tromperie…
En effet, si l’électrification n’a jamais été prévue - comme ose affirmer aujourd’hui le directeur actuel de l’EPAG -, comment expliquer alors l’acceptation des projets d’investissements exigeant par nature le réseau électrique ? L’installation et l’incitation au travail de ces investisseurs ?
Je rappelle qu’il y avait, dans la Commission Locale du Foncier qui nous a sélectionnés, deux agents de la DAF et trois représentants de la Chambre d’Agriculture, dont son président ! Tous experts en agriculture ! Aucun d’entre eux n’aurait remarqué que l’on ne peut faire du fromage sans électricité ? Que l’on n’installe pas un élevage moderne de poules pondeuses sur un groupe électrogène ? Qu’il est impossible d’automatiser l’arrosage des serres sans la puissance du réseau ?
Aucun d’entre eux n’aurait éclairé la représentante de l’EPAG, Mlle C. P., qui servait de secrétaire, que des projets de cette nature n’ont aucun avenir sans électrifier la zone ?
(Cela dit, ils existent bel et bien de documents officiels, même en ma possession, où d’autres administrations précisent que l’aménagement de Wayabo comporte les routes et l’électrification…)
L’acceptation de ce genre de projets d’envergure confirme aussi le calendrier prévu de l’achèvement de l’aménagement (fin 2006 !), puisque tous ces travaux ont plus que supposé la réalisation rapide de sérieuses constructions de la part des attributaires.
L’EPAG est donc responsable de l’impossibilité de réaliser les investissements les plus sérieux du Lotissement Wayabo, responsable ainsi de nos pertes financières.

« et aujourd’hui, chaque parcelle est accessible »
Certes… Mais n’oublions pas qu’une portion de route est toujours en travaux, que l’accès même du Lotissement, la route des Singes Rouges demeurait impraticable par temps humide jusqu’à septembre 2010 ( !), que la route interne du Lotissement se décompose partout. Voyez à la limite des parcelles 45 et 47 : il sera infranchissable d’ici quelques jours, des nids d’autruche partout…
Il faudrait inviter souvent M. le Préfet ou M. le Président de la Région : je dis cela parce que la dernière réparation à laquelle l’EPAG s’est livrée sur notre route date de la veille de leur visite de la zone, en avril 2010. Après deux ans d’abandon, l’EPAG a bouché 53 trous en un après-midi ! J’ai compté avec délectation…
Véritable Potemkine-aménagement, mais au moins on sait pour qui ils font des travaux…
Pitoyable !

J’ajoute aussi que la technique de construction des voies de Wayabo a été une technique « expérimentale ». Pourtant, il n’y avait rien à expérimenter, trois voix (dont la mienne, par écrit) se sont élevées en 2006 pour les prévenir que cette technique n’existe pas … pas pour les tropiques, en tout cas. Et qu’en aucun cas, une route de ce genre ne pourra supporter des véhicules de plus de trois tonnes…
Voyez le résultat, pour trois millions d’Euros d’argent public.
Vous voulez rire ? Sur une portion de voie absolument inutile (500 m quand même) où personne ne passe, l’herbe pousse sur l’asphalte ! Il fallait l’avoir réussi !

« après 3 phases de travaux, correspondant à 3 phases de financements disponibles »
Sans vouloir semer la zizanie, certains agents de la DAF accuseraient l’EPAG de n’avoir pas été capable de mobiliser des fonds disponibles…

« … la sélection des agriculteurs, les attributions provisoires, les constats de mise en valeur, les attributions définitives,… à chaque étape, l’EPAG travaille toujours avec l’avis de ses partenaires : Chambre d’Agriculture, Direction de l’Agriculture et de la Forêt, la Mairie de Kourou. »
Travail parfaitement louable mais effectué depuis 2005. Tout a été planifié, acté, écrit. Voir plus haut.

« Recueillir les avis de la profession maximise les chances de réussite… »
Intéressant ! La Chambre d’Agriculture, la Direction de l’Agriculture et de la Forêt et même la Mairie de Kourou, ça, c’est la « profession ». Mais pas les agriculteurs eux-mêmes, même pas par hasard ! Et non seulement l’EPAG ne demande jamais leurs avis, mais ignore même leurs besoins, leurs préoccupations, leurs travaux. Il les méprise au point de ne pas répondre à un seul de leurs courriers depuis 2005 !
A ce stade, nous, les principaux intéressés, ne sommes pas des « clients » de l’EPAG, ni même des citoyens aux sens républicain, mais des sujets. Les sujets de quelques roitelets des bureaux.

Quant aux organismes cités, leurs avis ont été déjà recueillis en 2005. Mais à force de les recueillir sans arrêt, vous risquez d’y perdre la tête : citons, par exemple, le changement à la tête de la Chambre d’Agriculture. De M. Labranche à M. Epailly, les avis changent forcément… Est-ce une raison de renier la continuité des engagements, la continuité de l’administration, la continuité de l’Etat donc ?
On vous a jamais appris que la continuité est l’une des bases de la légitimité ? Même d’un Etat...

« ..d’augmenter rapidement la production agricole guyanaise »
En nous interdisant toute forme de constructions depuis plus de cinq ans ? En affichant un retard de cinq ans sur l’aménagement ? En annulant l’électrification et le téléphone? En nous traitant gratuitement de » spéculateurs » ?

« Toute concertation consomme du temps, ce qui en donne également à l’attributaire réalisant son programme personnel d’installation sur une parcelle qu’il a souhaitée petite ou grande selon son ambition et son type d’exploitation. »
Un peu trop de temps... Et c’est précisément vos reniements et d’incompétences qui nous empêchent de « réaliser nos programmes personnels ».

« Les efforts de mise en valeur des 51 premiers agriculteurs ont été conséquents, et les premiers chiffres provisoires (une dernière commission est prévue dans 15 jours) présentent un résultat positif de 70%. Les parcelles non valorisées, donc reprises et bientôt redistribuées représentent 30%. Sur les reprises, seuls 4 attributaires ont déposés une réclamation. »
Traduction : L’EPAG s’est autorisé, en 2009, à effectuer une « inspection de mise en valeur », en reniant tout ses engagements et inspectant donc le résultat de ses propres manquements. Il s’autorise à déclarer à une trentaine attributaires qu’ils doivent travailler mieux, mais refuse de dire ce qu’il attend d’eux, nous ayant jamais présenté un extrait de procès-verbal quelconque de ses « inspections » . L’EPAG ne tient même pas compte des projets initiaux des attributaires et garde le silence devant nos questions portant sur l’arbitraire de ses décisions.
L’autre moitié des attributaires n’a reçu, à ce jour, aucun courrier, aucune suite donc à ‘l’inspection de 2009. Ca bosse dur dans les bureaux….

« sur les reprises, seuls 4 attributaires ont déposés une réclamation. »
C’est à dire tous. Il s’agit tout de même de la confiscation de leurs efforts. Fin novembre, il y avait déjà 6 ou 7 plaintes contre l’EPAG devant le Tribunal Administratif.

« A la fin du mois de février 2011, l’autorisation de déposer un permis de construire et une attribution définitive sera accordée à une quinzaine d’agriculteurs »
La délivrance des permis de construire est devenue légalement possible en mars 2009 déjà, date à laquelle l’EPAG a obtenu le permis de lotir. Il est tout à fait révélateur qu’il nous a soigneusement caché cette avancée majeure et continue à refuser son accord pour l’obtention des permis de construire.

Il est temps de préciser pour ceux qui se sentent irrités par les constructions des agriculteurs qu’il est nécessaire d’avoir un permis de construire pour les maisons, même en milieu rural (avons-nous le droit d’habiter sur place ou l’agriculture se fait par correspondance ?), mais aussi pour les hangars, entrepôts et même pour les bâtiments d’élevage. Et même pour les serres, selon les circonstances ( ?), c’est pour cela que moi-même je ne pouvais avoir une subvention pourtant accordée pour des serres agricoles en 2007.

Quant à l’attribution définitive, il faut savoir que l’EPAG a renié aussi son engagement écrit de vente. Il propose, au mieux, des baux emphytéotiques, contrats de location, ce qui n’a rien à voir avec la propriété sur la base de laquelle nous nous sommes engagés en 2005.

« si leur progression concorde avec leurs engagements. »
Cela est une insulte de la part de l’EPAG. On aimerait bien que nos progressions concordent avec nos prévisions - et pas avec nos engagements ! Nous ne nous sommes pas engagés pour les beaux yeux de l’EPAG, mais pour nous-mêmes, pour nos familles, pour notre épanouissement individuel et professionnel !

«… L’EPAG encourage cette jeune association, âgée de 4 mois, que nous avons déjà reçue le 1er septembre… »
Notre Association a été créée en octobre dernier…

« ce qui lui semble incohérent »,
Mais tout ceci est parfaitement cohérent, cher EPAG ! Dès la Convention Précaire léonine, en passant par votre silence quinquennal plus que méprisant. Il s’agit d’un monstrueux ratage, encore un aménagement agricole abandonné dès son lancement, exactement comme pour Matiti, le Plateau des Mines, Nancibo… Vous avez échoué ou vous avez saboté.
Comme vous nous avez invités à y investir, il s’agit d’une tromperie.

On a déjà vu, en Guyane, des victimes abandonner leurs efforts, perdre leurs biens, découragées par l’abandon. Mais c’est la première fois qu’une administration jette dehors les gens de leurs investissements en les accusant d’être responsables du résultat lamentable de ses propres turpitudes.

Cela signifie, en quelque sorte, le RETABLISSEMENT DE l’ESCLAVAGE.

Ne pas avoir fait l’aménagement, c’est du sabotage. Contre la Guyane, contre la France et contre nos investissements.
Vouloir nous « juger », c’est de l’outrecuidance.

Envisager à nous jeter dehors ou simplement ne pas vendre les parcelles aux prix fixés par vous-même en 2005, c’est de l’escroquerie en bande organisée.

« Dans notre souci bien réel de communiquer… »
Il y a un temps pour tout. Vous auriez dû communiquer jusqu’à mars 2009. Expliquer les retards, demander notre patience, expliquer vos choix techniques, nous rassurer… Bref, nous traiter comme des humains, pas comme des sujets gênants qu’on insulte à répétition !
Communiquer. Comme je l’avais suggéré à votre ancien directeur, M. Cardona, en 2007. Mais je rêve.

Après mars 2009, vous auriez dû respecter ce qui restait de notre contrat et vendre les parcelles. Vite et en silence.

A présent, vous avez donc un souci bien réel de nous communiquer le reniement de tous les volets (technique, juridique…) du feu aménagement de Wayabo. C’est juste pour rigoler, n’est-ce pas ?

Il serait grand temps d’écouter, enfin, la recommandation sensée de Mme Christiane Taubira et supprimer purement et simplement cet organisme incapable et budgétivore qu’est l’EPAG.

M. Gyurenka, Zoltan
Ingénieur agronome
Membre du Conseil d’Administration de l'association Wayabo
 

Merci Zoltan, excellent ! ANNE SEGUIER

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06/02/11
Gyurenka Zoltan  (Kourou)

En réponse au message de Daniel Bourgeois du 02/02/11

Salut Zoltan,
Je suis 100% avec toi, car je sais que ton combat est juste,
mais malheureusement, en ce monde, pour obtenir justice, il faut se battre et se battre encore, mais je te connais depuis St Laurent et ensuite à Kourou, je sais que tu ne manque pas de courage ! Alors si tu pouvais aller jusqu'à la révolution et par là même faire tomber l'EPAG qui ne sert à rien, sauf peut-être à mettre des bâtons dans les roues... Alors encore une fois bon courage à toi et à ton équipe -

Salut Daniel, merci pour ton message. Rien de nouveau sous le soleil, comme tu vois: L'incompétence règne et l'incurie est son assistant.
Tout se passe bien pour Toi là-bas? Moyen d'écrire en privé?
A bientôt

Répondre

06/02/11
Gyurenka Zoltan  (Kourou)

En réponse au message de Geronimo du 02/02/11

Amusant
qu'est-ce que l'Epag et les services (inefficaces semble-t-il de l'Etat dans cette affaire) voire la chambre d'agriculture vont bien pouvoir répondre à cela ?

je voudrais bien savoir, pour ma part, combien ces gens de wayabo ont acheté leur terrain et quels investissement ils ont vraiment fait sans subvention

Pour vous répondre, Géronimo:
La première réponse n'a pas tardé.
L'EPAG a envoyé, vendredi matin (c'est-à-dire au lendemain de l'apparition de mon texte!) une équipe pour réparer le tronçon abîmé de notre route dont j'ai parlé (devant la parcelle 47)... J'ai éternisé l'instant avec mon appareil photo...

Lire la suite

15/02/11
C Burban  (Kourou)

En réponse au message de Gyurenka Zoltan du 06/02/11

Pour vous répondre, Géronimo:

La première réponse n'a pas tardé.
L'EPAG a envoyé, vendredi matin (c'est-à-dire au lendemain de l'apparition de mon texte!) une équipe pour réparer le tronçon abîmé de notre route dont j'ai parlé (devant la parcelle 47)... J'ai éternisé l'instant avec mon appareil photo...

Personne n'a acheté son terrain et c'est justement le problème.
En 2005, le Conseil Général et les Services Fiscaux ont déterminé un prix avantageux (en moyen 20 % de la valeur estimée à l'époque par les Domaines, nous l'avait-on indiqué), prix motivé par le désir d'aider le démarrage des installations. Il ne faut pas oublier qu'il s'agissait de la forêt primaire pour la quasi totalité de la zone.

Ce prix, l'EPAG nous l'a communiqué à son tour.

Précisons aussi que l'EPAG a payé encore moins cher ces terres dont il se prévaut aujourd'hui d'être le propriétaire: il les a eu gratuitement, à ma connaissance.

Les montants des investissements sont très variés: certains dépassent le million d'Euros, les sommes de centaines de milliers sont courants. Et peut-on chiffrer le temps passé?
Les situations sont très variées, comme la vie... Certains ont eu droit à des subventions européennes, d'autres non (eh oui). Pour certains il s'agit d'un projet de vie, d'une activité exclusive en langage administratif, tandis que pour d'autres, d'activité secondaire. Evidemment, les plus engagés sont les plus lésés... comme toujours.
Cordialement
 

Pour ceux qui veulent voir en image le probleme de Wayabo avec des entreprises agricoles qui essaient de se mettre en place sans permis de construire, sans electricite, sans eau et sans reseau, c'est ce soir 15 fevrier sur Guyane 1ere au journal.

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23/02/11
Sur la messagerie de blada...  (Mail de Philippe S.)

De passage en Guyane dernièrement, j'ai pu emprunter la route de Cacao en cours de réfection (ce sera une belle route, si elle veut bien tenir dans le temps!!!). Juste un petit problème de signalisation : ne pas suivre les panneaux routiers les yeux fermés sous peine d'accident. Ci-joint, 2 photos pour illustrer mon propos. (photos dans la suite...)

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23/02/11
Man

En réponse au message de Sur la messagerie de blada... du 23/02/11

De passage en Guyane dernièrement, j'ai pu emprunter la route de Cacao en cours de réfection (ce sera une belle route, si elle veut bien tenir dans le temps!!!). Juste un petit problème de signalisation : ne pas suivre les panneaux routiers les yeux fermés sous peine d'accident. Ci-joint, 2 photos pour illustrer mon propos.

C'est génial ! Il y en a une autre à prendre également, plus près de Cayenne, c'est celle du poteau EDF au milieu de la chaussée au niveau du rond point des boites à lettre de Cogneau Lamirande. Mais j'avoue que celles de cacao, valent un 20/20.

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