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Jodla 01/03/11
Année des Outre-mer : la mémoire courte

C'est à croire que nous sommes dirigés par une armée de bourricots ! L'année des Outre-mer tournerait-elle au remake, version 21e siècle, de l'exposition coloniale ? Juste au moment où le film « Vénus noire » (Le Monde : La Vénus dérangeante et bouleversante de Kechiche) vient rappeller l'histoire sordide de la Vénus Hottentote (Deshumanisation : Quand l'homme finit en cage), les organisateurs de l'année des Outre-mer n'ont rien trouvé de mieux que de construire des carbets amérindiens au Jardin d'acclimatation, un rappel imbécile et trop évident des errements d'un passé honteux et mal digéré (Exposition coloniale : Le jardin zoologique d'acclimatation ; et sur le site même du Jardin d'acclimatation : 55 ans d’exhibitions zoo-ethnologiques) dont de nombreux Kali'na de Guyane ont été les victimes expiatoires. En termes mesurés, Jean-Paul Fereira, maire de la commune amérindienne d'Awala-Yalimapo, vient rappeler au ministre de la culture quelque vérités (dont une importante exposition sur ce sujet précis), et demande « que cet évènement, souhaité, programmé et maintenu par les organisateurs très certainement par ignorance (du moins nous l’espérons), ne puisse être cautionné » par son ministère. Chantal Berthelot fait de même (ainsi que l'AGEG) en impliquant aussi la ministre de l'Outre-mer.

Lire aussi, par Gérard Collomb : Les Kali'na de Guyane et le "droit de regard" de l'Occident (extrait de Zoo humains).  Illustration extraite de Wikipedia : Des Kali'na à Paris, 1892.

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