Vers la fin de la pénalisation du séjour irrégulier... « Le Code de l’entrée et du séjour des étrangers punit en effet de trois ans d’emprisonnement le fait de se soustraire à l’exécution d’un arrêté d’expulsion, d’une mesure de reconduite à la frontière ou d’une obligation de quitter le territoire français ou de revenir sur le territoire malgré une décision d’interdiction. [...] Ainsi » souligne un communiqué inter-associatif « ce sont chaque année plusieurs milliers de personnes qui comparaissent devant les tribunaux et sont condamnées à des peines d’emprisonnement uniquement du fait de leur situation administrative.»
Un arrêt pris par la Cour de Justice de l'Union européenne le 28 avril pourrait bien obliger la France à assouplir sa politique répressive.
Pour les organisations qui dénoncent depuis toujours cette conception punitive de la politique migratoire, « la décision du 28 avril 2011 marque une victoire déterminante dans le combat qu’elles mènent depuis toujours. »
Communiqué (Syndicat de la magistrature, Pratiques, Syndicat de la médecine générale, Gisti, Saf, La Cimade, Avocats pour la défense des droits des étrangers, Fasti).
Sur le même sujet :
Rue89 : A Paris, les immigrés tunisiens ne veulent « ni police, ni charité »
Les nouvelles news : La France empêtrée dans sa politique d'immigration.
passer une petite annonce
passer une annonce de covoiturage
passer une annonce d’emploi
associations, postez vos actualités
participez au courrier des lecteurs
Lancements 2022
Vol 259 Ariane 5