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Invité de "Face à la presse" lundi 6 mars sur ACG, André Ganteaume, 82 ans, ex-président de la FEDOGM (Fédération des opérateurs miniers), nous a laissés au bord de la gerbe.

Cet ex petit trafiquant de cigarettes (selon son propre aveu) issu d'une famille de Békés martiniquais est venu s'installer en Guyane où il est devenu un "notable", propulsé sur le devant de la scène par un système qu'on voudrait disparu.

En face de lui trois journalistes : Patrick Clarke (ACG) rigolard, Reine Azor-Plenet (journaliste indépendante) consternée, et Jérôme Valette (Semaine Guyanaise) pétrifié. C'est que les énormités pleuvent les unes après les autres, et le mépris s'ajoute à la démagogie.


Pour André Ganteaume, le développement durable est un tunnel dont on ne voit pas le bout, les Amérindiens de l'intérieur sont des dégénérés, les orpailleurs sont courageux quand ils sont Guyanais, etc... etc... et en Guyane il y a de l'or, c'est maintenant qu'il faut le prendre, et ne demandez pas pourquoi ni comment.
Quant aux générations futures, l'idée ne semble même pas pouvoir atteindre son cerveau formaté par les années de flibuste.

On pourrait en rire, comme l'a fait Patrick Clarke, mais l'homme est porteur d'un message populiste, plus écouté qu'on ne le pense, et à elle seule cette idée fait frémir.