aller au menu  |  aller au contenu

connexion  |  inscription

Résultats de la recherche
Mots-clés : humanisant

Relancer la recherche sur tout le site

6 messages dans le courrier des lecteurs

07/12/16
3wap  (Montjo)      Education

En réponse au message de Gyz du 06/12/16

On s'y reprend, ça devient amusant :

selon vos trois premières lignes, lorsque vous écrivez
« sans attendre de trop longues évolutions culturelles et sociales », alors vous suggérez (en creux) que l'on pouvait aussi attendre...

Et moi, qu'est-ce que je suis censé déceler dans ce creux? Une profondeur spirituelle?

Il vous a échappé mais je n'ai pas raisonné « à l'emporte-pièce sur des solutions ». Je n'ai rien dit tout court, mais vous devez absolument discuter avec vous-même. Pourtant, vous méritez mieux car vous avez des capacités.

Quand on vous renvoie votre adjectif (en l'occurrence « l'humanisant »), alors votre précédent usage de ce mot devient « ironique », que votre abrouti interlocuteur n'avait pas compris...
C'est léger.

Je n'ai pipé mot sur l'effet des troubles surinamaises qui sont, de toute manière, étrangers à l'immobilisme local.

Ne vous perdez pas dans « notre droit et valeurs actuels ». C'est un discours creux.

Votre remarque initiale: "quelle que soit votre appréciation humanisante" n'existerait donc pas... Ce qui rendrait en effet impossible toute intention ironique de ma part au travers du réemploi de cet adjectif, qui me serait donc venu ex-nihilo et dans la contradiction. Il suffit pourtant de relire:

https://www.blada.com/recherche/?spe=courrier&mc=humanisant

Relisez, c'est factuel, c'est bien vous qui avez introduit cet adjectif dans la conversation. Oui ou non? Est-ce vous prendre pour un abruti que de vous le rappeler? Mais pour vous cela devient pourtant: "Quand on vous renvoie votre adjectif", "votre usage précédent de ce terme"... Vous réalisez? Vous utilisez un adjectif le premier et vous me dites ensuite "votre adjectif", là vous n'êtes même plus dans la contradiction, mais dans l'inversion... Et dés lors, n'est-ce pas cette recherche alambiquée de la contradiction qui ne pèse plus très lourd?

J'ai effectivement évoqué en creux un sous-entendu. Dans une phase ayant peut-être le défaut de contenir deux propositions, la première interprété de votre discours, la méthode "forceps", l’autre antagoniste offrant une alternative sous-entendue: "attendre de trop longues évolutions culturelles et sociales". Aucune "profondeur spirituelle" particulière là-dedans, j'argumentais en juxtaposant deux idées, c'est tout. Inutile de me faire ce genre de fixette ("profondeur spirituelle", "abruti") sur la comprenette. J'ai déjà Cush et la Macédoine pour cela, si vous persistez dans cette voie inutile, vous allez devenir tout aussi lassant... D'ailleurs, pour l'éveil de la conscience, c'est désormais du côté de Cush qu'il faut chercher... Noter au passage, que pour vous, "attendre de trop longues évolutions culturelles et sociales" cela devient "attendre..." et vous semblez donc en déduire une forme d'immobilisme.
Et pourtant, en dépit de certains manques, globalement les nouvelles générations sont scolarisées. Donc il y a une certain degré d'éducation-assimilation à l’œuvre. Or il me semble que nous sommes au moins d'accord sur le fait que l'éducation peut influencer la culture et donc son évolution. Mais c'est en effet beaucoup plus long et tout aussi incertain je vous l'accorde...
Et je me permets donc de m'interroger à mon tour avec légèreté, ... Ne seriez-vous pas de la branche agricole la plus impétueuse, celle qui castre vigoureusement le bestiau, tandis que l'autre s'évertue à attendre et espérer patiemment que cela pousse?

Sinon, et puisque nous avons heureusement tout le temps d"accorder nos grammaires, il fallait comprendre qu'un niveau de ressource bas (pardon j'ai omis de préciser que l'on pouvait l'estimer relativement bas dans les pays les plus pauvres, mea culpa...) ne produit visiblement aucune forme de restriction évidente sur la natalité? C'est même tout l'inverse, on est d'accord. Une façon de vous faire remarquer que la suppression ou le gel des allocations familiales, qui induirait alors une baisse ou une stagnation du niveau de ressources, ne produirait donc pas forcément cette baisse automatique de la natalité escomptée, qui semble motiver votre suggestion de sanction financière responsabilisante...dont vous n'avez jamais parlé, cela reste entre nous...


C'est vous qui êtes perdu, nos "droits et nos valeurs" ce n'est pas seulement un discours creux, c'est aussi à certains égards une forme de tradition culturelle et des plus lourdes (institutionnalisée au possible, avec fonctionnariat belliqueux prêts à tuer dans l’œuf toute initiative municipale estivale) qui nous "empêche" donc justement d'opter d'emblée pour certaines solutions. On ne touchera donc pas si simplement et de sitôt aux allocs des seuls St-Laurentais, en dépit des solutions que l'on pourrait y voir au regard du contexte démographique spécifique, parce que dans notre "culture républicaine", les politiques de solidarités demeurent encore largement universelles. Le même traitement pour tous.


"Je n'ai pipé mot sur l'effet des troubles surinamaises qui sont, de toute manière, étrangers à l'immobilisme local."

http://www.saintlaurentdumaroni.fr/attachment/642284/
(page 7 du contrat de ville SLM)

"Les dynamiques migratoires très soutenues, amorcées au milieu des années 80, (guerre civile du Suriname et déplacement des populations du Maroni) sont largement à l'origine de l'accroissement de la population, Le solde naturel constaté aujourd'hui est directement lié à ces mouvements de population. Des éléments déclencheurs extérieurs à la ville induisent des effets durables sur la démographie et par voie de conséquence sur les équilibres urbains."

Répondre

06/12/16
Gyz  (Kourou)      Education

En réponse au message de 3wap du 06/12/16

En critiquant votre méthode aux forceps, je pensais avoir suggéré en creux que l'on pouvait aussi attendre que la culture évolue: "...sans attendre de trop longues évolutions culturelles et sociales, pouvant en principe normaliser l'usage de tels moyens", par le biais de l'école notamment, au-lieu de raisonner à l'emporte-pièce sur des solutions qui ne cadrent pas avec notre droit et nos valeurs actuels. Où est la contradiction? Voyez-y plutôt une forme de réalisme humaniste, soixante-huitard si cela peut vous rassurer. Et en l’occurrence, n'ayez crainte, je ne vous ai certainement pas qualifié d’"humanisant". Le "morfondre dans l'humanisant" n'étant qu'une allusion ironique à votre: "quelque soit votre appréciation humanisante" qui semblait prétendre disqualifier toute opinion contraire...

Sinon, je vous renvoie poliment votre compliment inutile sur ma rareté. Car vous êtes bien aussi l'un des rares, à sembler considérer que les quelques 10 000 personnes "déplacées" (dont beaucoup sont restées) dans la région Saint-Laurentaise, lors de la guerre civile surinamaise du milieu des années 80, n'ont pas eu d'incidences déterminantes sur la démographie de cette région.

On s'y reprend, ça devient amusant :

selon vos trois premières lignes, lorsque vous écrivez
« sans attendre de trop longues évolutions culturelles et sociales », alors vous suggérez (en creux) que l'on pouvait aussi attendre...

Et moi, qu'est-ce que je suis censé déceler dans ce creux? Une profondeur spirituelle?

Il vous a échappé mais je n'ai pas raisonné « à l'emporte-pièce sur des solutions ». Je n'ai rien dit tout court, mais vous devez absolument discuter avec vous-même. Pourtant, vous méritez mieux car vous avez des capacités.

Quand on vous renvoie votre adjectif (en l'occurrence « l'humanisant »), alors votre précédent usage de ce mot devient « ironique », que votre abrouti interlocuteur n'avait pas compris...
C'est léger.

Je n'ai pipé mot sur l'effet des troubles surinamaises qui sont, de toute manière, étrangers à l'immobilisme local.

Ne vous perdez pas dans « notre droit et valeurs actuels ». C'est un discours creux.

Répondre

06/12/16
3wap  (Montjo)      Education

En réponse au message de Gyz du 03/12/16

La qualification de prof (et de philo) n'est pas une inattention mais un doute sur votre activité dans le bâtiment. Prenez-là pour un compliment.

Le mot géniteur fait référence à la manière dont beaucoup parents s'occupent de leurs enfants. C'est un mot parfaitement approprié dans trop nombreux cas. Renseignez-vous.

A force de débiter, vous vous contredisez. Vous soulignez bien le rôle fondamental de la culture et vous me l'enseignez doctement. Mais vous prétendez encore que les premiers moyens de régulation des naissances seraient la contraception et l'IVG - alors que ce ne sont que les outils. Le premier moyen serait bien la culture, via l'éducation. Et vous admettez que la culture ne correspond pas.

Mentionner le volet financier n'est pas du cynisme, ni du chantage. C'est juste une vague référence sur une réforme impossible d'une politique entièrement inadaptée et inadéquate qui a comme résultat la démographie galopante comme source de revenu.
(Vous vivez en Guyane ? Réellement ?)
Par votre « sens des responsabilités sociétal envers la progéniture innocente ... si d'aventure cette politique de sanction contre les "parents irresponsables" dysfonctionne ? » vous donnez l'exemple-type de l'ineptie : vous abhorrez l'idée même de tout changement et de toute réforme, au prétexte de leur éventuel dysfonctionnement. Vous préférez donc le dysfonctionnement sûr et confirmé, au lieu d'envisager une amélioration du cadre actuel. Vous incarnez à merveille la mentalité dont souffre la France et la Guyane avec : vivement le ne rien faire !
(A part de qualifier les autres à la fois de cyniques comme d'humanisants, car rien de plus beau que la contradiction la plus absurde, n'est-ce pas ?)

Au passage, j'ai la vague impression que la « culture » pourrait se "reprogrammer" très facilement et très rapidement, rien qu'en fonction du niveau des allocations versées... précisément.

Vous n'avez peut-être pas observé que la culture actuelle est développée et entretenue, justement, par le niveau des allocations versées... Vous ne connaissez pas si parfaitement les origines du boom démographique st-laurentais... Vous êtes une pièce rare, vous savez ?

Je ne cherche absolument pas à vous convaincre.

En critiquant votre méthode aux forceps, je pensais avoir suggéré en creux que l'on pouvait aussi attendre que la culture évolue: "...sans attendre de trop longues évolutions culturelles et sociales, pouvant en principe normaliser l'usage de tels moyens", par le biais de l'école notamment, au-lieu de raisonner à l'emporte-pièce sur des solutions qui ne cadrent pas avec notre droit et nos valeurs actuels. Où est la contradiction? Voyez-y plutôt une forme de réalisme humaniste, soixante-huitard si cela peut vous rassurer. Et en l’occurrence, n'ayez crainte, je ne vous ai certainement pas qualifié d’"humanisant". Le "morfondre dans l'humanisant" n'étant qu'une allusion ironique à votre: "quelque soit votre appréciation humanisante" qui semblait prétendre disqualifier toute opinion contraire...

Sinon, je vous renvoie poliment votre compliment inutile sur ma rareté. Car vous êtes bien aussi l'un des rares, à sembler considérer que les quelques 10 000 personnes "déplacées" (dont beaucoup sont restées) dans la région Saint-Laurentaise, lors de la guerre civile surinamaise du milieu des années 80, n'ont pas eu d'incidences déterminantes sur la démographie de cette région.

Répondre

03/12/16
Gyz  (Kourou)      Education

En réponse au message de 3wap du 01/12/16

Non, non…Pas ingrat, un tout petit peu prudent…, car j'en veux quand même un petit peu pour mon argent. Et vu notamment, vos quelques manques de concentration passagers lorsque je communique parfois sur ma fonction (je n'ai pas l'honneur d'être prof de philo et pour tout dire en ce moment ma fiche de paie fait plutôt grise mine…):

https://www.blada.com/recherche/?spe=courrier&mc=btp%20echelon

…vous m'autoriserez donc à ne pas délier tout de suite la bourse, tant que vous ne m'aurez pas un peu plus convaincu sur la qualité de vos "circoncisions" quelque peu expéditives, à l'encontre de ces "géniteurs".

Les premiers moyens de régulation des naissances restent avant tout la contraception et l'IVG, c'est ce que je connais. Ce que vous semblez prôner, c'est parier sur l'instauration d'une forme de chantage financier, pardon de "responsabilisation financière"… censée susciter une pression psychologique susceptible d'inciter à y recourir mécaniquement et au forceps, sans attendre de trop longues évolutions culturelles et sociales, pouvant en principe normaliser l'usage de tels moyens. En restant cynique et en évitant donc de se morfondre dans l'humanisant, vous évoquez des "géniteurs irresponsables", mais vous supputez cependant une subite responsabilisation sous la menace de la sanction financière. Quel optimisme… Et quid du sens des responsabilités sociétal envers la progéniture innocente et envers le reste de la société, si d'aventure cette politique de sanction contre les "parents irresponsables" dysfonctionne? Et elle dysfonctionnera, car la culture ne se "reprogramme" pas aussi simplement, en fonction du niveau des allocations versées. L'humain pouvant être sous certains aspects, légèrement plus retord qu'un produit agricole bien arrosé, si vous me permettez cette petite taquinerie, maintenant que nous avons fraternisé au point de partager, sur nos fiches de paies.

Rappelons que le boom démographique Saint-Laurentais a aussi une explication géopolitique parfaitement connue et pas si lointaine. Et qu'en prenant du recul, cette démographie reste finalement assez modeste au regard des moyens nationaux.

La qualification de prof (et de philo) n'est pas une inattention mais un doute sur votre activité dans le bâtiment. Prenez-là pour un compliment.

Le mot géniteur fait référence à la manière dont beaucoup parents s'occupent de leurs enfants. C'est un mot parfaitement approprié dans trop nombreux cas. Renseignez-vous.

A force de débiter, vous vous contredisez. Vous soulignez bien le rôle fondamental de la culture et vous me l'enseignez doctement. Mais vous prétendez encore que les premiers moyens de régulation des naissances seraient la contraception et l'IVG - alors que ce ne sont que les outils. Le premier moyen serait bien la culture, via l'éducation. Et vous admettez que la culture ne correspond pas.

Mentionner le volet financier n'est pas du cynisme, ni du chantage. C'est juste une vague référence sur une réforme impossible d'une politique entièrement inadaptée et inadéquate qui a comme résultat la démographie galopante comme source de revenu.
(Vous vivez en Guyane ? Réellement ?)
Par votre « sens des responsabilités sociétal envers la progéniture innocente ... si d'aventure cette politique de sanction contre les "parents irresponsables" dysfonctionne ? » vous donnez l'exemple-type de l'ineptie : vous abhorrez l'idée même de tout changement et de toute réforme, au prétexte de leur éventuel dysfonctionnement. Vous préférez donc le dysfonctionnement sûr et confirmé, au lieu d'envisager une amélioration du cadre actuel. Vous incarnez à merveille la mentalité dont souffre la France et la Guyane avec : vivement le ne rien faire !
(A part de qualifier les autres à la fois de cyniques comme d'humanisants, car rien de plus beau que la contradiction la plus absurde, n'est-ce pas ?)

Au passage, j'ai la vague impression que la « culture » pourrait se "reprogrammer" très facilement et très rapidement, rien qu'en fonction du niveau des allocations versées... précisément.

Vous n'avez peut-être pas observé que la culture actuelle est développée et entretenue, justement, par le niveau des allocations versées... Vous ne connaissez pas si parfaitement les origines du boom démographique st-laurentais... Vous êtes une pièce rare, vous savez ?

Je ne cherche absolument pas à vous convaincre.

Répondre

01/12/16
3wap  (Montjo)      Education

En réponse au message de Gyz du 29/11/16

Vous êtes ingrat pour vous plaire du volet payant, car j'estime sans aucune fausse modestie qu'en matière de réflexion je vous ai assez bien servi.
Ce n'est pas assez ? J'en connais qui vous en voudront...

La promesse de budget m'a tellement touché que je vous révèle pourquoi je vous laisse vous morfondre dans votre lubie démographique : parce qu'il est beaucoup trop tard. Rien et personne ne maîtrisera la démographie guyanaise, encore moins à l'Ouest. L'évolution démographique de la Guyane est subie, n'étant pas un phénomène naturel.

Sinon, les ressources sont le premier moyen de régulation, quelque soit votre appréciation humanisante. Vous n'avez qu'à fixer votre fiche de paye de prof (de philo, je suppose)...
Le deuxième moyen de régulation pourrait être la culture, vous le dites très bien, mais comme vous admettez que l'on ne peut guère compter là-dessus... vous voulez discutez sur quoi ? Sur la cruauté de vos interlocuteurs ?

Chacun illustre par ce qu'il connaît. Qu'est-ce que vous connaissez, vous ?

La Guyane n'est pas un département français à part entière et l'équité et constitution sont ce qu'on met dedans...

(Bon, et votre promesse?)

Non, non…Pas ingrat, un tout petit peu prudent…, car j'en veux quand même un petit peu pour mon argent. Et vu notamment, vos quelques manques de concentration passagers lorsque je communique parfois sur ma fonction (je n'ai pas l'honneur d'être prof de philo et pour tout dire en ce moment ma fiche de paie fait plutôt grise mine…):

https://www.blada.com/recherche/?spe=courrier&mc=btp%20echelon

…vous m'autoriserez donc à ne pas délier tout de suite la bourse, tant que vous ne m'aurez pas un peu plus convaincu sur la qualité de vos "circoncisions" quelque peu expéditives, à l'encontre de ces "géniteurs".

Les premiers moyens de régulation des naissances restent avant tout la contraception et l'IVG, c'est ce que je connais. Ce que vous semblez prôner, c'est parier sur l'instauration d'une forme de chantage financier, pardon de "responsabilisation financière"… censée susciter une pression psychologique susceptible d'inciter à y recourir mécaniquement et au forceps, sans attendre de trop longues évolutions culturelles et sociales, pouvant en principe normaliser l'usage de tels moyens. En restant cynique et en évitant donc de se morfondre dans l'humanisant, vous évoquez des "géniteurs irresponsables", mais vous supputez cependant une subite responsabilisation sous la menace de la sanction financière. Quel optimisme… Et quid du sens des responsabilités sociétal envers la progéniture innocente et envers le reste de la société, si d'aventure cette politique de sanction contre les "parents irresponsables" dysfonctionne? Et elle dysfonctionnera, car la culture ne se "reprogramme" pas aussi simplement, en fonction du niveau des allocations versées. L'humain pouvant être sous certains aspects, légèrement plus retord qu'un produit agricole bien arrosé, si vous me permettez cette petite taquinerie, maintenant que nous avons fraternisé au point de partager, sur nos fiches de paies.

Rappelons que le boom démographique Saint-Laurentais a aussi une explication géopolitique parfaitement connue et pas si lointaine. Et qu'en prenant du recul, cette démographie reste finalement assez modeste au regard des moyens nationaux.

Répondre

29/11/16
Gyz  (Kourou)      Education

En réponse au message de 3wap du 29/11/16

Je vous félicite pour ma part, de réussir à suivre aussi rigoureusement et avec tant d'équilibre constant, le fil de cette discussion tout azimut initiée sur la base des solutions généreuses de Giles, jusqu'à nos supputations polémiques sur la substantifique moelle de l'action préfectorale, en passant par l'incontournable casus belli de wayabo... Ceci-dit, j'avoue volontiers avoir assez vite pris là chose à la légère, en découvrant que je n'aurais finalement accès qu'à la version non payante de vos réflexions. Une promesse d'instabilité dialectique hélas trop irrémédiable, eu égard au budget farouchement guyanais que j'envisage de vous allouer, pour garantir un certain niveau de constance dans votre propre analyse.

Sinon, la menace de privation de ressources en guise de moyen de régulation, reste selon moi une lubie politique sans grande finesse justement (la mairesse de cayenne venant d'y succomber à son tour sur le sujet de la délinquance). L'appât du gain n'étant pas l'explication absolue de certaines fécondités plus élevées que d'autres. Les aspects psychologiques, culturels, normes sociales, religieux, etc. pouvant expliquer que 2,xx ne soit un horizon responsable indépassable pour tous. S'appuyer sur ce critère normatif (humainement subjectif) pour "sanctionner" en espérant réguler, cela reste donc une "facilité" politique pouvant causer plus de dégâts qu'envisagé, au sein d'une population généralement plus défavorisée. Pour qu'il soit un tant soi peu équitable et constitutionnellement envisageable, il faudrait d'ailleurs probablement qu'un tel changement soit appliqué à tous...et pas qu'en Guyane. C'est aussi cela assumer de façon solidaire, une (supposée) politique nataliste nationale, dans un département français à part entière...

Vous êtes ingrat pour vous plaire du volet payant, car j'estime sans aucune fausse modestie qu'en matière de réflexion je vous ai assez bien servi.
Ce n'est pas assez ? J'en connais qui vous en voudront...

La promesse de budget m'a tellement touché que je vous révèle pourquoi je vous laisse vous morfondre dans votre lubie démographique : parce qu'il est beaucoup trop tard. Rien et personne ne maîtrisera la démographie guyanaise, encore moins à l'Ouest. L'évolution démographique de la Guyane est subie, n'étant pas un phénomène naturel.

Sinon, les ressources sont le premier moyen de régulation, quelque soit votre appréciation humanisante. Vous n'avez qu'à fixer votre fiche de paye de prof (de philo, je suppose)...
Le deuxième moyen de régulation pourrait être la culture, vous le dites très bien, mais comme vous admettez que l'on ne peut guère compter là-dessus... vous voulez discutez sur quoi ? Sur la cruauté de vos interlocuteurs ?

Chacun illustre par ce qu'il connaît. Qu'est-ce que vous connaissez, vous ?

La Guyane n'est pas un département français à part entière et l'équité et constitution sont ce qu'on met dedans...

(Bon, et votre promesse?)

Répondre

Raccourcis  




passer une petite annonce



passer une annonce de covoiturage





passer une annonce d’emploi












associations, postez vos actualités


participez au courrier des lecteurs

La Guyane c’est ici 

La qualité de l’Air avec
ATMO


 

Photothèque

Lancements 2022
Lancements 2022
Vol 259 Ariane 5

Annonceurs

Régie publicitaire