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15/08/14
L'ONCFS sur la place des palmistes - 5 (position du PAG)

LE PARC AMAZONIEN DE GUYANE RÉAFFIRME LA NÉCESSITÉ D’ADAPTER LA RÉGLEMENTATION DE LA CHASSE DE FAÇON CONCERTÉE

Suite aux contrôles intempestifs et inopportuns opérés dimanche 10 août 2014 au matin sur le stand d’exposants aux Journées des Peuples Autochtones à Cayenne, le Parc amazonien de Guyane déplore l’effet contre-productif de ce type d’actions qui pourrait notamment perturber le travail mené sur les territoires qui le concernent, et réaffirme ici la nécessité d’adapter l’action publique notamment sur cette question de réglementation de la chasse.

En effet dans sa mission de préservation des patrimoines, le Parc amazonien de Guyane est amené à prendre en compte les traditions culturelles qui prévalent sur les territoires concernés.
Ainsi, depuis plus d’un an, un travail portant sur la gouvernance traditionnelle de la chasse sur le Haut-Maroni a été initié. Ceci répond à la demande des autorités coutumières alukus et wayanas qui ont sollicité le Parc amazonien de Guyane pour les accompagner dans l’élaboration de propositions écrites sur un mode de gestion prenant en compte leurs modes de vie, leurs savoirs ancestraux et leurs règles coutumières, afin d’étudier les possibilités d’adaptation de la réglementation sur la chasse. Cette demande fait également échos aux préoccupations régulièrement exprimées lors de divers échanges y compris au sein du conseil d’administration du PAG. Ce travail mobilise notamment les autorités coutumières, les habitants et leurs représentants, les agents du PAG… Le Parc amazonien assure dans ce cadre un rôle de médiateur entre autorités coutumières et administrations pour la prise en compte à terme des propositions émises par les communautés.
Le PAG étant lui-même engagé dans la démarche de préservation de la biodiversité au sein du Parc National, il est néanmoins nécessaire, dans le domaine de la chasse et de la protection des espèces de la faune sauvage, que les réglementations futures s’appuient sur des mesures de gestion co-construites intégrant certains aspects liés à la gouvernance coutumière et aux traditions. Le cadre de gestion cynégétique serait ainsi mieux adapté au contexte écologique amazonien mais aussi socioculturel des communautés humaines. C’est là tout l’enjeu d’un travail coordonné et collectif afin d’accompagner les communautés dans leur gestion durable des ressources naturelles.
« Les communautés autochtones et locales s’attachent à d’autres principes que ceux qui prévalent dans la conception moderne de la protection de la nature et ont développé une diversité d’approches et de perceptions pour penser et gérer leur environnement.
La préservation de la biodiversité sur le territoire concerné par le Parc national pourra être efficace que si elle n’impose pas une représentation dominante et unique de la nature à ceux qui ont d’autres manières de composer leurs rapports à l’environnement.
Elle doit au contraire tenir compte de la pluralité d’intelligences de la nature ».

(extrait de la charte du Parc amazonien de Guyane -p53- téléchargeable sur
http://www.parc-amazonien-guyane.fr)

 

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