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Infos citoyennes

14/06/19
Le virus de la dengue commence à circuler à Kourou et Cayenne, protégeons-nous

Entre la fin avril et le début de juin 2019, le virus de la dengue a circulé dans les villes de Kourou et de Cayenne. Il s’agit d’une transmission locale et de petite ampleur mais de nature autochtone, c’est-à-dire qui n’est plus seulement liée à l’arrivée sur le sol guyanais de personnes qui ont été infectées hors de Guyane, mais bien de personnes contaminées sur place.
Pour éviter le déclenchement d’une épidémie, l’ARS appelle à la prudence.

Depuis quelques mois, des cas sporadiques de dengue ont été signalés et confirmés en Guyane. Il s’agissait de personnes contaminées hors du sol guyanais. Les deux dernières personnes, à Kourou et Cayenne, revenaient respectivement du Brésil et des Antilles françaises.
Depuis, de nouveaux cas ont été repérés à proximité des deux premières personnes malades: 5 au total ont une dengue biologiquement confirmée.
Il s’agirait donc de la description de la première circulation du virus sur le sol guyanais depuis 3 ans.
La dernière épidémie de dengue a eu lieu en 2012 et 2013 et le dernier cas de transmission locale avait été décrit en 2016.
Dans le contexte actuel de saison des pluies, l’ARS invite chacune et chacun à se protéger et protéger le territoire en adoptant les bons réflexes et s’adresse tout particulièrement aux personnes qui pourraient ressentir des symptômes de la dengue.
En ce démarrage de circulation de la dengue, si vous ressentez de la fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, symptômes digestifs :
- Evitez absolument de vous faire piquer par un moustique. En effet, si vous êtes atteint par la dengue, le moustique qui vous pique pourra aller contaminer une autre personne
- Consultez un médecin ; celui-ci pourra prescrire un bilan biologique qui confirmera ou non que vous avez la dengue. Si c’est le cas, le laboratoire préviendra l’ARS immédiatement
- Evitez de prendre de l’aspirine (acide acétylsalicylique), privilégiez le paracétamol pour soulager les symptômes.

De façon générale, chacune et chacun doit veiller à éviter la multiplication des moustiques (en supprimant les soucoupes sous les pots de fleurs et en vidant au moins une fois par semaine tous les récipients contenant de l’eau stagnante : détritus, gouttières...), à protéger les habitats et à éviter de se faire piquer (répulsifs, vêtements longs).

 

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