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17/09/20
Gabriel SERVILLE réagit à la l'adoption de la réforme du CESE

Gabriel SERVILLE, député de la 1ère circonscription de Guyane, regrette l’adoption par l’Assemblée nationale du projet de réforme du Conseil économique, social et environnemental (CESE) qui entérine la suppression de la représentation exhaustive des territoires ultramarins au sein du conseil.

Si la version initiale de la réforme proposait la disparition totale des ultramarins du nouveau CESE, les députés ultramarins ont réussi à réintroduire une représentation à minima des Outre-mer, qui pourront désormais compter sur 1, voir 2 conseillers (contre 11 actuellement, soit 1 représentant par territoire).

Ce grave recul dans la représentation et la visibilité des Outre-mer s’ajoute à la longue liste de mesures allant dans la même sens, imposées depuis 2017 par la nouvelle majorité :
suppression des circonscriptions ultramarines aux élections européennes, suppression de France Ô, suppression de la Commission nationale d’évaluation des politiques publiques en Outre-mer, diminution de la représentation ultramarine au sein de l’Office français de la biodiversité, etc.etc.

Par ailleurs, vous trouverez ci-dessous une de ses interventions lors de la défense des amendements visant à assurer une représentation de l’ensemble des territoires ultramarins au sein du nouveau CESE à l’occasion de laquelle il met en garde le Gouvernement et sa majorité quant aux conséquences de l’entreprise d’invisibilisation de l’Outre-mer dans laquelle ils se sont lancés depuis 2017 :

Ainsi que son intervention, au nom de la Gauche démocrate et républicaine, seul groupe opposé au texte, à l’occasion des explications de vote :

Gabriel SERVILLE, deputy for the 1st constituency of French Guiana, regrets the adoption by the National Assembly of the reform project of the Economic, Social and Environmental Council (CESE) which confirms the abolition of the exhaustive representation of overseas territories within the council .

If the initial version of the reform proposed the total disappearance of the overseas members of the new EESC, the overseas MEPs succeeded in reintroducing a minimum representation of the overseas territories, which will now be able to count on 1, or even 2 advisers (against 11 currently, i.e. 1 representative by territory).

This serious decline in the representation and visibility of overseas territories is added to the long list of measures in the same direction, imposed since 2017 by the new majority:
abolition of overseas constituencies in the European elections, abolition of France Ô, abolition of the National Commission for the Evaluation of Public Policies in the Overseas Territories, reduction of overseas representation within the French Biodiversity Office, etc.etc.

In addition, you will find below one of his speeches during the defense of the amendments aimed at ensuring representation of all overseas territories within the new EESC on the occasion of which he warns the Government and its majority as for the consequences of the overseas invisibilization enterprise in which they have embarked since 2017 (above):

As well as his intervention, on behalf of the Democratic and Republican Left, the only group opposed to the text, during the explanations of vote (above):