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Infos citoyennes

12/05/21
Le module militaire de réanimation au CHC « tant que la situation sanitaire l’exigera »

Les soignants du Service de santé des armées et du Régiment médical, arrivés vendredi en Guyane, ont pris en charge leurs premiers patients lundi soir, en appui des personnels du Centre Hospitalier de Cayenne. Ces derniers ont d’ores et déjà armé des lits supplémentaires.

Les traits sont tirés en ce mardi matin. Il est 8 heures et les soignants du module militaire de réanimation (MMR) ont terminé leur première nuit de travail au centre hospitalier de Cayenne. Arrivés vendredi sur le sol guyanais, les 35 médecins, infirmiers et aides-soignants du Service de santé des armées (SSA) et du Régiment médical (RMed) ont commencé à prendre en charge leurs cinq premiers patients. Ils appuieront les personnels de réanimation du CHC « tant que la situation sanitaire l’exigera », annonce le médecin-chef Bruno, à la tête du MMR.

Depuis l’an dernier, le service de réanimation de l’hôpital de Cayenne a poussé les murs. Les 11 lits de réanimation et 5 lits de surveillance continue, qui partageaient les mêmes locaux avant l’épidémie de Covid-19, sont devenus 16 lits de réanimation. La surveillance continue s’est installée sur un nouveau plateau, à côté des urgences, où elle compte 8 lits. C’est là que les militaires ont ouvert six lits, lundi. Le service de réanimation peut encore s’étendre dans l’ancienne salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI), prête à être occupée.

« Elle peut accueillir jusqu’à 15 patients et est aménagée de façon à être ouverte par module de 5 lits. Lundi, nous avons ouvert les 5 premiers », détaille le Pr Hatem Khallel, chef du pôle urgences et soins critiques. Aujourd’hui, le taux d’occupation de la réanimation, à Cayenne, est de « 70 à 75 %, ce qui ne nous laisse guère de marge pour les prochains jours, estime le Pr Khallel. Le Chog et le CHK sont à saturation. » Des transferts de patients ont lieu entre les trois hôpitaux. Hier, lors d’une visite sur place, le préfet Thierry Queffelec a annoncé aux soignants qu’il allait proposer aujourd’hui de prendre « des mesures de non médicales renforcées, pour que vous n’arriviez pas à une situation où vous devriez choisir les patients à réanimer ».

Sur leur plateau, les personnels du module militaire de réanimation peuvent gérer jusqu’à 6 lits, de façon autonome. Si l’armement des deux lits supplémentaires devient nécessaire, du personnel du CHC les renforcera. « Nous avons été très bien accueillis par le personnel du centre hospitalier de Cayenne, souligne le médecin-chef Bruno. Il nous a aidés à appréhender cette première nuit. Nous arrivons dans un endroit qu’on ne connaît pas, où l’on ne sait pas où se trouve le matériel. Cette première nuit a été calme, avec un travail de bonne intensité. »


Caregivers from the Army Health Service and the Medical Regiment, who arrived in French Guiana on Friday, took charge of their first patients on Monday evening, in support of staff from the Cayenne Hospital Center. The latter have already armed additional beds.

The lines are drawn on Tuesday morning. It is 8 a.m. and the caregivers of the military resuscitation module (MMR) have completed their first night of work at the Cayenne hospital center. Arrived on Guyanese soil on Friday, the 35 doctors, nurses and orderlies of the Army Health Service (SSA) and the Medical Regiment (RMed) began to take care of their first five patients. They will support the resuscitation staff of the CHC "as long as the health situation requires", announces the chief medical officer Bruno, head of the MMR.

Since last year, the intensive care unit at Cayenne Hospital has pushed through the walls. The 11 intensive care beds and 5 continuous monitoring beds, which shared the same premises before the Covid-19 epidemic, have become 16 intensive care beds. Continuous surveillance has moved to a new plateau, next to the emergency room, where it has 8 beds. This is where the military opened six beds on Monday. The intensive care unit can still be extended into the old post-intervention surveillance room (PPSS), ready to be occupied.

"It can accommodate up to 15 patients and is set up so that it can be opened in units of 5 beds. On Monday, we opened the first 5,explains Professor Hatem Khallel, head of the emergency and critical care unit. Today, the intensive care unit occupancy rate in Cayenne is "70 to 75%, which leaves us little room for the next few days," says Professor Khallel. The Chog and the CHK are at saturation point." Patient transfers take place between the three hospitals. Yesterday, during an on-site visit, the prefect Thierry Queffelec announced to the caregivers that he was going to propose today to take "reinforced non-medical measures, so that you do not come to a situation where you should choose patients to be resuscitated ”.

On their set, the personnel of the military resuscitation module can manage up to 6 beds, independently. If cocking of the two additional beds becomes necessary, CHC personnel will reinforce them. "We were very well received by the staff of the Cayenne hospital center," said Chief Physician Bruno. "He helped us to apprehend this first night. We arrive in a place that we do not know, where we do not know where the material is. This first night was calm, with good intensity work. "
 

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