aller au menu  |  aller au contenu

connexion  |  inscription

Infos citoyennes

28/09/21
Une évolution pour les centre de santé de Maripasoula, Grand-Santi et Saint-Georges

D’ici à 2025, les trois principaux centres de santé du territoire deviendront des hôpitaux de proximité. Dès 2022, leur offre de soins sera renforcée, avec la création de lits d’hospitalisation de courte durée Le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu en a eu un aperçu dimanche, lors d’une visite à Maripasoula.

C’est un bouleversement que s’apprêtent à vivre les centres délocalisés de prévention et de soins (CDPS) de Maripasoula, Grand-Santi et Saint-Georges. Ces trois établissements assurent à eux seuls 50 % de l’activité des 17 centres de santé du territoire. D’ici à 2025, ils obtiendront le label d’hôpital de proximité et formeront, avec les 14 autres centres de santé, le quatrième pilier du futur CHRU de Guyane au côté des trois hôpitaux publics. Pour devenir des hôpitaux de proximité, ils ne se contenteront pas de changer leur panneau d’entrée !

Dès l’an prochain, l’offre de soins sera renforcée, comme l’explique Amandine Papin, directrice adjointe du Centre Hospitalier de Cayenne et directrice déléguée aux CDPS. L’évolution la plus visible sera la création d’unités d’hospitalisation de courte durée adultes et enfants, dans chacun des trois CDPS : 6 lits à Saint-Georges et Grand-Santi, 8 à Maripasoula. S’ajouteront des lits de médecine et de traumatologie de courte durée (supérieure à 48 heures). Il s’agit donc de séjours hospitaliers de faible gravité ne nécessitant pas de plateau technique. Ces activités représentent aujourd’hui 20 % des hospitalisations sur le littoral des populations couvertes par les trois CDPS. « Le but est de rapprocher les patients de leur domicile et d’éviter des évacuations sanitaires », explique Amandine Papin.

Le second renforcement concernera la gynécologie-obstétrique. Pas de création de maternité, le nombre de naissances étant encore trop faible par rapport aux critères minimaux de sécurité. Il n’y aura pas non plus de néonatalogie, ni de chirurgie ou d’activité interventionnelle. Mais des séjours seront possibles pour :

  • La surveillance de la parturiente avant le transfert à l’hôpital ;
  • L’équilibrage de l’insuline ;
  • Des cures de ferinject ;
  • Des interruptions volontaires de grossesse ;
  • La surveillance des fausses couches…

Une salle de radiologie dans chacun des trois hôpitaux de proximité

Toujours en 2022, le plateau technique sera amélioré :

  • En matière d’imagerie conventionnelle : une salle de radiologie conventionnelle sera créée dans chacun des trois CDPS, pour toutes les urgences. Elles permettront d’améliorer l’activité de diagnostic et d’éviter quelques-unes des plus de 1 500 évacuations sanitaires réalisées chaque année, si la gravité ne l’exige pas. Dans leur rapport sur l’amélioration de l’offre de soins en Guyane, les inspecteurs généraux citent l’exemple du diagnostic différentiel fracture non déplacée / entorse. L’activité de radiologie programmée est envisagée à compter de 2023, sous réserve d’un effectif suffisant de manipulateurs radio sur le territoire. On rappelle qu’une formation de manipulateurs en radiologie a ouvert cette année sur le territoire.
  • En matière de biologie : l’offre diagnostique sur site, considérablement renforcée depuis le début de l’épidémie de Covid-19, sera améliorée. Les navettes avec les hôpitaux du littoral, devenues quasi quotidiennes, seront maintenues pour la remise des résultats complets. En urgence, l’ensemble des examens d’un bilan courant seront possibles.

« Passer d’une surveillance de plusieurs jours dans un lit de « mise en observation » normalement limité à moins de douze heures, à une hospitalisation de plusieurs jours, constitue une réponse adaptée à la prise en charge de patients justifiants d’un suivi dans le cadre de soins programmés, notent les inspecteurs généraux dans leur rapport. Alors que ces CDPS sont tous à plus de 30 minutes d’un service d’urgence autorisé, la création de ces unités, avec un encadrement en personnels et un plateau technique pour des examens standards (biologie et imagerie), permettrait de se donner le temps nécessaire pour confirmer le diagnostic, éviter des evasan pour des traumatismes légers et de prendre ainsi des décisions médicales plus performantes. »

De nouvelles consultations de spécialistes

Progressivement, de 2022 à 2025, les interventions de spécialistes seront renforcées. De nombreux domaines en bénéficient déjà : gynécologie-obstétrique, pédiatrie, infectiologie, urologie, dermatologie, rhumatologie. De nouvelles disciplines sont appelées à s’y développer : cardiologie, odontologie, ophtalmologie, diabétologie, neurologie… « Il nous faut déjà renforcer les équipes de spécialistes dans les hôpitaux, pour pouvoir ensuite les détacher dans les communes de l’intérieur. Ce travail, nous l’avons commencé », souligne Amandine Papin.

Ce renfort de l’offre de soins passe par des recrutements, des constructions, des équipements, de la réorganisation. Les effectifs des trois centres de santé seront devront être augmentés pour avoir du personnel en continu autour des lits d’hospitalisation.. La coordination à Cayenne sera également renforcée. Un plan d’équipement est en cours de préparation, il couvre aussi bien le biomédical que l’informatique. S’agissant des locaux, des travaux de mise aux normes et d’agrandissement seront nécessaires.

A tous ces chantiers s’en ajouteront d’autres sur lesquels les hôpitaux n’ont pas la main : « La création des hôpitaux de proximité nécessitera des services de restauration et de blanchisserie, cite Amandine Papin. Pour cela, nous aimerions nous appuyer sur des prestataires locaux. Dans certaines communes, il existe des porteurs ; dans d’autres, ce n’est pas le cas. Il y a donc un sujet autour de l’appui à la création d’entreprise. » Il faudra aussi renforcer nettement l’infrastructure numérique (liaison gros débit internet) et des logements pour les soignants. Les collectivités locales seront donc directement parties prenantes à ces projets.

Tous ces efforts ne se limiteront pas aux trois futurs hôpitaux de proximité. Les CDPS de Papaïchton, Apatou et Camopi doivent, par exemple, être reconstruits au cours des trois prochaines années. Dotés d’une gouvernance renforcée, les CDPS pourront ainsi parler d’égal à égal avec les trois hôpitaux, au sein du futur CHRU.

Cet article est issu de la Lettre pro de l’Agence régionale de santé. Vous pouvez vous y abonner en remplissant le formulaire suivant : https://forms.sbc28.com/5a8bed50b85b5350ef1cd117/t13M7zUZQi2XMq5E3DdnhQ/0WQoeDwjRXqJblCpKbLDzA/form.html


By 2025, the three main health centers in the territory will become local hospitals. From 2022, their healthcare offer will be strengthened, with the creation of short-term hospital beds. Overseas Minister Sébastien Lecornu got a glimpse of this on Sunday, during a visit to Maripasoula.

It is an upheaval that the relocated prevention and care centers (CDPS) of Maripasoula, Grand-Santi and Saint-Georges are about to experience. These three establishments alone provide 50% of the activity of the 17 health centers in the territory. By 2025, they will obtain the local hospital label and, along with the 14 other health centers, will form the fourth pillar of the future CHRU in French Guiana alongside the three public hospitals. To become local hospitals, they will not just change their entrance sign!

From next year, the healthcare offer will be strengthened, as explained by Amandine Papin, deputy director of the Cayenne Hospital Center and deputy director of the CDPS. The most visible change will be the creation of short-term hospitalization units for adults and children, in each of the three CDPS: 6 beds in Saint-Georges and Grand-Santi, 8 in Maripasoula. Short-term medicine and trauma beds (over 48 hours) will be added. These are therefore low-severity hospital stays that do not require a technical platform. These activities now represent 20% of hospitalizations on the coast of the populations covered by the three CDPS. "The goal is to bring patients closer to their homes and avoid medical evacuations," explains Amandine Papin.

The second reinforcement will concern obstetrics and gynecology. No creation of a maternity ward, the number of births being still too low compared to the minimum safety criteria. There will also be no neonatology, surgery or interventional activity. But stays will be possible for:

  • Monitoring the parturient before transfer to hospital;
  • Insulin balancing;
  • Ferinject cures;
  • Voluntary terminations of pregnancy;
  • Monitoring miscarriages ...

A radiology room in each of the three local hospitals

Also in 2022, the technical platform will be improved:

  •     In terms of conventional imaging: a conventional radiology room will be created in each of the three CDPSs, for all emergencies. They will improve diagnostic activity and prevent some of the more than 1,500 medical evacuations carried out each year, if gravity does not require it. In their report on improving healthcare provision in French Guiana, the inspectors general cite the example of the differential diagnosis of non-displaced fracture / sprain. The programmed radiology activity is planned from 2023, subject to a sufficient number of radio manipulators in the territory. It is recalled that a training course for radiology manipulators opened this year in the region.
  •     In terms of biology: the on-site diagnostic offer, considerably strengthened since the start of the Covid-19 epidemic, will be improved. Shuttles to coastal hospitals, which have become almost daily, will be maintained for the delivery of full results. In emergency, all the examinations of a current assessment will be possible.

"Going from monitoring for several days in an 'observation' bed, normally limited to less than twelve hours, to hospitalization for several days, is an appropriate response to the management of patients who justify monitoring in the framework of scheduled care, note the inspectors general in their report. While these CDPS are all more than 30 minutes from an authorized emergency service, the creation of these units, with staff supervision and a technical platform for standard examinations (biology and imaging), would give the time needed to confirm the diagnosis, avoid evasan for minor trauma and thus make better medical decisions. "

New consultations with specialists

Gradually, from 2022 to 2025, the interventions of specialists will be stepped up. Many fields are already benefiting from it: gynecology-obstetrics, pediatrics, infectiology, urology, dermatology, rheumatology. New disciplines are called upon to develop there: cardiology, odontology, ophthalmology, diabetology, neurology ... "We must already strengthen the teams of specialists in hospitals, so that we can then second them to the municipalities in the interior. We have started this work, underlines Amandine Papin.

This reinforcement of the healthcare offer involves recruitment, construction, equipment and reorganization. The staff of the three health centers will have to be increased to have continuous staff around the hospital beds. Coordination in Cayenne will also be strengthened. An equipment plan is being prepared, it covers both biomedical and IT. Regarding the premises, upgrading and expansion work will be necessary.

To all these projects will be added others over which hospitals have no control: "The creation of local hospitals will require catering and laundry services," quotes Amandine Papin. For this, we would like to rely on local providers. In some municipalities, there are carriers; in others it is not. There is therefore a subject around support for business creation." It will also be necessary to significantly strengthen the digital infrastructure (high speed internet connection) and housing for caregivers. Local communities will therefore be directly involved in these projects.

All these efforts will not be limited to the three future local hospitals. The CDPS of Papaïchton, Apatou and Camopi, for example, must be rebuilt over the next three years. Endowed with strengthened governance, the CDPS will thus be able to speak on an equal footing with the three hospitals, within the future CHRU.

This article is from the Professional Letter of the Regional Health Agency. You can subscribe to it by filling out the following form: https://forms.sbc28.com/5a8bed50b85b5350ef1cd117/t13M7zUZQi2XMq5E3DdnhQ/0WQoeDwjRXqJblCpKbLDzA/form.html
 

Raccourcis  




passer une petite annonce



passer une annonce de covoiturage





passer une annonce d’emploi












associations, postez vos actualités


participez au courrier des lecteurs

La Guyane c’est ici 

La qualité de l’Air avec
ATMO


 

Photothèque

Lancements 2022
Lancements 2022
Vol 259 Ariane 5

Annonceurs

Régie publicitaire