Lorsque se pose dans le débat public la question récurrente de la biodiversité, l'indigence des réflexions menées en Région trouve difficilement écho dans la société. Et pourtant, l'enjeu est d'importance puisque l'appropriation simpliste de dispositifs élaborés se présente comme la redoutable résultante d'une non-réflexion pénalisante pour les peuples autochtones. Alexis Tiouka ne laissera pas sans suite les propos de la conseillère régionale Hélène Sirder, tenus sur France-Guyane le 26 février, en plein carnaval. Avec un discours affûté qui force le respect et qui invite à la compréhension, Alexis propose de vraies pistes de réflexion sur l'accès aux ressources naturelles et au partage des avantages, avec la participation des peuples eux-mêmes, dans un consentement libre et informé. « On sait très bien que la notion de bassins de vie dans le cas de ces communautés ne peut pas être pensée selon un modèle occidental. L'ensemble du territoire est leur bassin de vie. Enfin, tant le Parc que l'Etat et la Région continuent d'agir comme si le principe de la terra nullius qui a "justifié" la colonisation des terres et des ressources naturelles des Amériques était encore valide. »
« Les communautés autochtones et locales veulent maîtriser leur biodiversité »
par Alexis Tiouka
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