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Jodla 04/03/15
On n'a jamais autant fêté les meufs en Guyane !
(avec un dessin amicalement offert par Patochard)

Il n'y a pas si longtemps, on organisait volontiers des promotions sur les produits ménagers et des ateliers maquillage pour la Journée internationale des droits de la femme. Mais les temps ont un peu changé, et l'on semble avoir trouvé quelques raisons plus nobles de fêter les femmes, en évitant quand même de traiter sérieusement le sujet de leurs droits. (Nous aurons ici une pensée fraternelle pour les femmes martyrisées, dans les pays où elles ne sont que des sous-êtres humains, où nous avons eu la chance de ne pas naître.)

Macouria organise 4 jours d'animations avec un débat sur l'IVG, un café philo et une exposition. A Mana, la journée du 8 mars sera l'occasion d'exposer, avec l'association Chercheurs d'arts, des « Talents de femmes », artistes et artisans. A Cayenne se tiendront (le 5 mars) une manifestation de valorisation de l'entreprenariat féminin et une conférence sur Dolore Boromée, fondatrice des Porc-Epics (le 6 mars). Le BTP en profite pour lustrer un peu son blason et se lance dans une opération séduction vers celles que l'on dit (sic) « reconnues pour favoriser la modernisation et l'image de nos métiers » (le 6 mars).
Retour aux classiques avec le Club Soroptimiste à Kourou (le 7 mars), et à Cayenne avec la Journée Fanm de l'association Audace (le 7 mars), celle de l'association A di nou (le 7 mars également) et la Journée sportive de la femme au stade municipal (le 8 mars).

A lire : De l'importance de la sémantique dans les droits des femmes (L'Humanité).