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Jodla 07/10/08
La liberté de la presse ne s'use que si l'on ne s'en sert pas

Il y a sans doute mille et une façon de faire du journalisme. Eviter de poser les questions qui dérangent est sans doute la plus confortable, et de toute évidence la plus pratiquée dans notre département. Mais il faut bien dire que Frédéric Farine, collaborateur de La Semaine Guyanaise, correspondant de l'AFP, de RFI.fr et de La Croix, n'est pas de ceux-là. Et bien sûr, ce devoir de vérité et d'irrévérence, mis en pratique avec âpreté sur des sujets difficiles et rarement abordés par ses confrères, ne fait pas que des heureux, et lui ferme la porte de RFO par exemple. D'autant que l'homme est pugnace. De passage à Cayenne, Brigitte Girardin, alors secrétaire d'Etat aux Dom-Tom, en avait fait l'expérience (Blada y était) : devant l'insistance de Frédéric Farine qui voulait absolument savoir si les forces de l'ordre relevaient les numéros de moteurs avant de les détruire sur les chantiers d'orpaillage, Brigitte Girardin avait été prise d'un tremblement irrépressible de la lèvre inférieure avant de finir par tourner le dos au journaliste sans répondre. La suite avait été plutôt difficile pour finir par se normaliser, officiellement du moins. Mais dans l'hélico qui a emmené récemment les médias de Guyane sur une opération Harpie, il n'y avait toujours pas de place pour Frédéric Farine*.

Reporters Sans Frontière réagit : communiqué et article sur le site de RSF.

* Le prochain numéro de La Semaine Guyanaise, qui sort dans les kiosques à partir de demain, revient en détail sur cette affaire.

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