En ne retenant qu'un seul des points soulevés par notre jodla du 3 avril, ses "mensonges cahuzaquiens"*, Rodolphe Alexandre s'abstient de répondre sur tous les autres points, pourtant centraux, qui concernent le mauvais fonctionnement de notre démocratie. Et après avoir fait planer une menace de procès contre blada, il embraye, avec quelques variantes, sur l'argumentation déjà fournie à France-Guyane : « J’insiste donc sur la nécessité qu’il y avait pour nous à encourager l’installation de ce cabinet dentaire, d’autant plus qu’il concerne un autre aspect des missions que nous nous sommes assignées, à savoir l’incitation au retour et à la création d’entreprises de jeunes Guyanais diplômés expatriés. »
Dans ce seul extrait, le mensonge est au moins triple : 1) l'installation du cabinet dentaire en question n'a pas été « encouragée », puisque cette installation était déjà effective bien avant le vote de la subvention de la Région - 2) l'incitation au retour : Mademoiselle Monlouis-Deva exerce en Guyane depuis déjà plusieurs années, personne ne l'ignore, il n'y a donc pas ici d'incitation au retour - 3) des jeunes Guyanais diplômés expatriés : ce n'est évidemment pas le cas qui nous occupe, cela vient d'être démontré, mais il serait intéressant de savoir de quelle "patrie" il est question ici ? Si l'on s'en tient à Wikipedia, « Un expatrié est un individu résidant dans un autre pays que le sien (sa patrie) ». Alors, erreur de langage ? emportement ? populisme ?
Nous restons à votre écoute, monsieur le président de Région.
La réponse du président de Région, Rodolphe Alexandre (pdf)
à notre jodla du 3 avril intitulé : « Rodolphe Alexandre : le bâton pour se faire battre »
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