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Jodla 05/04/13
Le bâton pour se faire battre, nouvel épisode :
Marc Monthieux répond à Rodolphe Alexandre

Directement mis en cause par le président de Région Rodolphe Alexandre dans sa réponse à blada (jodla du 04/04), le conseiller régional Marc Monthieux a tenu à lui apporter la réponse qui suit. Nous lui donnons la parole avec grand plaisir :

Dans votre réponse à Blada, vous me tenez à l’origine de l’instauration d’une « polémique stérile et dénuée de tout fondement, si ce n’est la volonté d’un élu de l’opposition d’exploiter à des fins politiciennes l’attribution d’une subvention à Melle M.D »

Vous n’espériez quand même pas qu’en portant une telle accusation, je serais resté sans mot dire….

Je vous rappelle en tout premier lieu, que cette affaire, polémique stérile selon vous, a démarré le samedi 30 mars avec la publication dans le journal France-Guyane d’un article qui informait de l’octroi de ladite subvention en donnant la parole à un représentant de l’ordre des dentistes qui faisait part de son étonnement, voire de son mécontentement. Dans cet article, à aucun moment mon nom n’était cité  et l’auteur se contentait de dire que « la Région a octroyé une subvention.». Voilà le début de l’affaire.

C’est après avoir pris lecture de cet article que, sans attendre l’émission radiophonique que mon parti anime le mardi soir et au cours de laquelle j’ai pris l’habitude de relater les positions que je prends lors des assemblées, dès samedi matin j’ai pris la décision de faire connaître la position que j’avais personnellement adoptée lors de la réunion de la Commission permanente du 28 mars.

Ne disposant pas comme certains, d’organe de presse à ma disposition, j’ai utilisé ma page facebook afin de publier un texte qui indiquait la nature de mon vote et reprenait tout simplement et exactement, les propos que j’avais tenus lors de l’examen de ce point de l’ordre du jour, comme on aurait pu les trouver dans un procès-verbal s’il en existait pour les réunions de la Commission permanente.

Vous noterez que ce texte n’était accompagné d’aucun commentaire, d’aucune analyse, d’aucune exploitation politicienne comme vous voulez le faire croire.

J’aurais pu à ce moment, et mon parti politique avec moi, faire comme vous le dites une exploitation politicienne de cette affaire mais les simples faits étaient d’une telle limpidité et d’une telle lisibilité, qu’une telle démarche n’apparaissait nullement nécessaire.

Devrais-je vous rappeler, par ailleurs, que lors de la réunion de la Commission des Affaires Economiques qui s’est tenue le lundi 25 (soit 3 jours avant la CP), réunion à laquelle vous avez, pour la 1ère fois à ma connaissance, personnellement assisté, je me suis exprimé pour faire part, DANS LES MÊMES TERMES, des raisons qui motivaient mon avis défavorable.

J’ai même rajouté, et vos collègues de la majorité pourront le confirmer puisqu’à cet instant précis vous aviez quitté la réunion, que votre équipe s’apprêtait à faire une faute politique lourde, parce cette décision en plus d’être ILLEGITIME sera totalement IMPOPULAIRE. Je me suis autorisé à lancer cet avertissement car, comme je vous l’ai dit à maintes reprises, je ferai toujours tout pour éviter que nous élus guyanais n’ayons à nous affronter publiquement pendant que d’autres forces extérieures œuvrent en douceur et sans bruits contre les intérêts de notre peuple.

Est-ce là, selon vous l’attitude d’un élu animé par une volonté d’exploitation politicienne ?

J’aimerais que vous ayez le courage d’admettre que le fait générateur de cette polémique est à rechercher tout simplement au niveau de la décision elle-même et non pas dans la posture que j’ai adoptée en ma qualité d’élu d’opposition, guidé par les principes qui sont les miens et ceux de mon parti.

Vous comprendrez également que je ne supporterai pas de vous laisser ainsi, caractériser mon action d’élu telle que je la mets en œuvre depuis mars 2010 au Conseil régional de Guyane.

Je n’évoquerai pas ici, les autres arguments évoqués dans votre réponse qui appellent selon moi, de nombreux commentaires, politiques ceux-là, politiciens sans doute pour vous, mais me réserve le droit de le faire en d’autres lieux.

Enfin, je dois vous avouer que je déplore profondément le sentiment que vous instillez dans vos différentes tentatives de justification, tendant à laisser penser que mon attitude serait révélatrice d’une volonté de lutter contre l’installation de cette jeune professionnelle et des jeunes guyanais en général. Cette démarche ne vous honore pas et, tous ceux, nombreux qui connaissent mon engagement professionnel et politique ancien dans cette nécessaire politique, pourront mesurer à sa juste mesure, l’énormité d’une telle tentative d’accusation.


Marc MONTHIEUX. Le 4 avril 2013.

 

 

 

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