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Jodla 09/08/13
Bien au-delà de la Journée des peuples autochtones
l'impérieuse nécessité d'aller plus loin

Après l'état des lieux de la situation des peuples autochtones de Guyane sur leur propre terre, par Brigitte Wyngaarde (jodla du 7 août), Alexis Tiouka nous propose ici une réflexion poussée sur le droit coutumier et sur la nécessité de prendre les mesures qui s'imposent pour que ce droit soit clarifié et enfin appliqué dans toute sa dimension politique et culturelle. Car si le sujet est régulièrement à l'ordre du jour des calendriers politiques, la volonté de concrétiser les déclarations d'intention semble faire sérieusement défaut. A l'ordre du jour du congrès des élus le 20 juin 2013, également objet de deux séminaires organisés par la Région (à Awala et à Saint-Georges), le droit coutumier ne semble être prétexte qu'à discussions, sans compte rendu, sans synthèse et sans écrit. C'est bien pour pouvoir avancer dans le concret que Alexis Tiouka ne se contente pas ici de vagues déclarations idéologiques, mais propose des pistes de réflexions, des textes officiels comme base de travail, et des méthodes pour que le droit coutumier ne se résume plus en Guyane à la présence controversée d'un "capitaine" ou d'un chef coutumier dépassé par les événements, vaguement rémunéré par le Conseil général, sur des bases quasi mystérieuses :
« La Question du droit coutumier », par Alexis Tiouka.

Sur son blog, Ma part de colibri, José Gaillou*, rappelle la genèse de cette troisième édition en Guyane de la Journée des peuples autochtones, et s'interroge sur la place, trop folklorisée, qu'elle occupe encore dans la construction de l'identité guyanaise : « la Journée internationale des peuples autochtones doit être pour nous, Guyanais, l’occasion de célébrer toutes les richesses de la culture autochtone et de nous réapproprier les contributions exceptionnelles qu’elles nous ont apporté, tant dans nos modes de vie traditionnels que dans la connaissance de la pharmacologie ou encore dans nos modes d’alimentation et de savoir faire ancestraux

* A noter que ces commentaires de José Gaillou ont provoqué une vive réaction du président de Région Rodolphe Alexandre.

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