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Infos citoyennes

28/09/20
Le gouvernement prêt à brûler l'Amazonie pour faire de l'électricité ?

Dans un amendement déposé dans le cadre du projet de loi d’accélération et de simplification de l’action publique (ASAP), le gouvernement prévoit de créer une dérogation guyanaise aux dispositions censées protéger les forêts de l’Etat. L’objectif est de passer de 150 ha à 5.000 ha (multiplication par 33 !) de surface de forêt qui pourra être mise à disposition d’exploitants agricoles et forestiers pour, en réalité, développer le secteur de la biomasse.

Conséquences : accaparement des terres aux dépens des petits agriculteurs locaux, destruction de la forêt primaire, monoculture intensive d’arbres à des fins énergétiques, disparition de la biodiversité, accélération du changement climatique...

Fabriquer de l’énergie à base de forêts primaires, un projet qui met aujourd’hui en danger les écosystèmes guyanais. Alors que les scientifiques estiment que le couvert forestier de Guyane représente plus de 1.700 espèces d’arbres, la politique d’extension du secteur biomasse par la plantation de monoculture d’arbres à vocation énergétique pourrait bien être un tournant dramatique pour la protection du poumon vert amazonien.

L’amendement déposé par le gouvernement entend insérer un article supplémentaire dans les dispositions relatives aux concessions et cessions pour l'aménagement et la mise en valeur agricole des terres de l’Etat en Guyane. Contrairement aux dispositions applicables en métropole, cet article permettrait d’installer en Guyane, des projets de production agricole et forestière, non plus de 150 hectares maximum, mais d’une surface de 5.000 hectares.

Lisez la suite ici.


In an amendment tabled as part of the Bill to Accelerate and Simplify Public Action (ASAP), the government plans to create a Guyanese exemption from provisions intended to protect state forests. The objective is to increase from 150 ha to 5,000 ha (multiplication by 33!) Of forest area that can be made available to farmers and foresters in order, in fact, to develop the biomass sector.

Consequences: land grabbing at the expense of small local farmers, destruction of primary forest, intensive monoculture of trees for energy purposes, loss of biodiversity, acceleration of climate change ...

Making energy from primary forests, a project that is now endangering Guianese ecosystems. While scientists estimate that the forest cover of French Guiana represents more than 1,700 species of trees, the policy of extending the biomass sector by planting monoculture trees for energy could well be a dramatic turning point for the protection of the Amazonian green lung.

The amendment tabled by the government intends to insert an additional article in the provisions relating to concessions and cessions for the development and agricultural development of State lands in French Guiana. Contrary to the provisions applicable in metropolitan France, this article would make it possible to set up in French Guiana, agricultural and forestry production projects, no longer of 150 hectares maximum, but with an area of ​​5,000 hectares.

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