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Infos citoyennes

15/03/21
Retour sur la grève du 10 mars à l’INSPE de Guyane

Des faits d'une extrême gravité se sont déroulés le mercredi 10 mars au cours de la grève, à l'INSPE sur le campus de l’université de Guyane. «Ces faits d’une grande violence sont le fruit de manipulations de personnes extérieures à l’Université à qui l’on ne dit pas tout : à part la garde rapprochée de la directrice contestée (4 personnes) il n’y avait pas d’autre universitaire ou personnel de l’Université pour la soutenir.»

En guise de soutien à la directrice, des propos «graveleux sur de prétendus secrets d’alcôve, des hurlements xénophobes, des insultes, une chorale d’enfants manipulés et la perturbation des épreuves d’étudiants aspirant à l’excellence.»

Retirez les agitateurs professionnels, que reste-il ? Le quatuor soutenant la directrice et 4 fois plus de personnels de l'INSPE qui la contestent, sans compter les étudiants et les autres enseignants de l'Université venus nous soutenir : c’est là la réalité de ce qui s’est joué sur le parvis de l’INSPÉ.

«Après l’installation devant l’entrée de l’INSPÉ en tout début de matinée, nous avons appris la tenue concomitante d’épreuves de l’agrégation dans une salle à proximité. Il a donc été convenu de ne faire aucun bruit pour exprimer nos revendications. Instruments de musique, sono et chants ont été remisés. Nous sommes donc restés assis en cercle dans un sit-in silencieux, devant le bâtiment.»

A partir de 9 heures, plusieurs dizaines de personnes, qui n’étaient ni étudiants ni personnels de l’Université, sont arrivées par vagues successives. Ils ont refusé tout échange, et ont commencé à hurler sur les personnes présentes en leur interdisant la parole. Pendant 2h des procédés divers ont été utilisés par ces agitateurs pour tenter de faire renoncer les grévistes à leur action : usage d’un mégaphone, d’une sirène, de chants collectifs et de cris et d’injures continuelles.

Alors qu’ils étaient informés de la tenue d’épreuves de l’agrégation à proximité, les briseurs de grève ont poursuivi leur vacarme surréaliste. Ces mêmes personnes qui réclamaient en hurlant l’excellence pour les étudiants de Guyane empêchaient cette excellence en sabotant un concours d’enseignement particulièrement difficile. L’intervention d’une candidate à l’agrégation d’anglais pour demander le silence à cette foule en colère n’a eu aucun effet.

Alors que le Président de l’Université de Guyane est venu parler à la foule et a demandé que soit respectée la tenue de ces épreuves, le vacarme a continué.

La Direction de l'INSPE ne joue pas l’apaisement ! Le mercredi 10 mars au matin, elle a été témoin et a cautionné le langage de la violence de la contre-manifestation organisée par ses soutiens. Elle s'en est même déclarée satisfaite et "renforcée".

«Depuis des mois le dialogue est impossible, contrairement à ce qui a été affirmé devant les caméras.
Nous restons plus que jamais attachés à la démocratie, la liberté, et la tolérance qui ont été si honteusement bafouées hier.
Nous réclamons le droit de nous exprimer sans pression d’aucune sorte !»


Les personnels victimes de toutes ces dérives ainsi que leurs revendications doivent enfin être entendus pour la survie de l'INSPE et pour l'avenir de l'Université et de la jeunesse de Guyane.

Plus d'informations à lire sur leur page Facebook.


Extremely serious facts took place on Wednesday March 10 during the strike at the INSPE on the campus of the University of French Guiana. "These acts of great violence are the result of manipulations by people outside the University to whom we do not tell everything: apart from the close guard of the disputed director (4 people) there was no other academic or University staff to support it."

In support of the headmistress, "gritty remarks about so-called alcove secrets, xenophobic yells, insults, a manipulated children's choir and the disruption of the tests of students aspiring to excellence."

Remove professional agitators, what's left? The quartet supporting the director and 4 times more INSPE staff who challenge her, not to mention the students and other University teachers who came to support us: this is the reality of what happened on the forecourt of the INSPÉ.

"After being installed in front of the INSPÉ entrance at the very beginning of the morning, we learned of the concomitant holding of aggregation tests in a nearby room. It was therefore agreed not to make any noise to express our demands. Musical instruments, sound system and songs have been put away. So we sat in a circle in a silent sit-in, in front of the building.

From 9 a.m., several dozen people, who were neither students nor university staff, arrived in successive waves. They refused any exchange, and started yelling at those present, forbidding them to speak. For 2 hours various procedures were used by these agitators to try to get the strikers to give up their action: use of a megaphone, a siren, collective chants and constant shouts and insults.
As they learned of the nearby aggregation trials, the scabs continued their surreal din. These same people who screamed for excellence for the students of French Guiana prevented that excellence by sabotaging a particularly difficult teaching competition. The intervention of an English aggregation candidate to demand silence from the angry crowd had no effect.

As the President of the University of French Guiana came to speak to the crowd and demanded that these events be respected, the uproar continued.

The direction of the INSPE does not play appeasement! On the morning of Wednesday March 10, she witnessed and endorsed the language of the violence of the counter-demonstration organized by her supporters. She even declared herself satisfied and "strengthened".

For months dialogue has been impossible, contrary to what has been said in front of the cameras.
We remain more than ever attached to the democracy, the freedom, and the tolerance which were so shamefully violated yesterday.
We demand the right to speak out without pressure of any kind!
"

The personnel victims of all these abuses as well as their demands must finally be heard for the survival of the INSPE and for the future of the University and the youth of French Guiana.

Read more on their Facebook Page.
 

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