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Infos citoyennes

12/07/23
Qualité des eaux de baignade, prévention des noyades : comment bien démarrer les grandes vacances

Avec le début des grandes vacances, la fréquentation des plages et des criques augmente. Deux plages ont été interdites à la baignade, récemment, en raison de pollution fécale, à Rémire-Montjoly. La surveillance des eaux de baignade est une compétence en partie dévolue à l’ARS. Le nombre de noyades se maintient également à un niveau élevé sur le territoire. C’est donc le moment de rappeler les messages de prévention.

Plages et criques : de rares sites avec une qualité suffisante

A quelques jours des grandes vacances, l’information a fait grand bruit : Par arrêté préfectoral du 14 juin, les baignades sont « formellement interdites aux lieux plage de Gosselin et plage de Bourda, sur la commune de Rémire-Montjoly (…) jusqu’à nouvelle ordre ». En cause : cinq années consécutives de résultats insuffisants pour ces lieux de baignade. A Cayenne, plus aucun prélèvement n’est réalisé sur les plages, la mairie ayant pris un arrêté d’interdiction définitive de la baignade depuis plusieurs années. Dans l’Île-de-Cayenne, il ne reste donc qu’une plage dont la qualité des eaux est suffisante pour être ouverte à la baignade : la plage Louis-Caristan, à Rémire-Montjoly. Ailleurs en Guyane, seule la crique Canceler, à Sinnamary, bénéficie d’une eau de baignade d’excellente qualité. A Kourou, un arrêté d’interdiction a été pris en mai, suite à une brutale dégradation des résultats. Ceux-ci se sont améliorés depuis et la baignade est à nouveau autorisée. A Awala-Yalimapo, la qualité des eaux de la plage des Hattes est insuffisante. Les autres communes ne déclarent pas de lieux de baignade.

Deux prélèvements par mois

La cellule Eau de l’ARS réalise deux prélèvements mensuels sur les sites déclarés de baignade. Il donne lieu à un classement annuel de la qualité de l’eau. Les résultats sont publiés sur le site dédié du ministère de la Santé et de la Prévention. En cas de résultats insuffisants pendant cinq années consécutives, la mairie, ou à défaut le préfet, doit prendre un arrêté d’interdiction.

L’assainissement en cause ?

Sur les plages de Gosselin et Bourda, les deux paramètres recherchés – Escherichia coli et entérocoques – dépassent les normes en vigueur. S’agissant de zones urbaines, la pollution peut être liée à un problème d’assainissement. C’est ce que suppose également un long article de France-Guyane l’Hebdo de cette semaine. Seule la réalisation d’un profil de baignade, un document qui identifie notamment les risques de pollution, permettrait de le vérifier. En Guyane, de tels documents n’ont jamais été réalisés. Sinnamary, Kourou et Rémire-Montjoly ont toutefois commencé les démarches. Ces pollutions peuvent provoquer des otites ou des infections cutanées.

Une zone d’étude à Macouria

Les plages et criques ne sont pas les seuls sites contrôlés par l’ARS. Depuis quelques mois, la cellule Eau réalise des prélèvements au Lac Maillard, à la demande de la mairie de Macouria. Il s’agit d’une zone d’étude. C’est-à-dire que le site n’est pas ouvert à la baignade mais est étudié comme s’il l’était. Les résultats sont transmis à la mairie qui pourrait, en fonction de ceux-ci, décider un jour d’aménager le site.

Et les piscines ?

L’ARS contrôle la qualité de l’eau des piscines municipales et des piscines d’hôtel. Les résultats doivent être affichés. En revanche, depuis la fin de l’année dernière, elle ne contrôle plus les piscines des résidences privées. Les syndics ont l’obligation de réaliser un autocontrôle en sollicitant un laboratoire certifié, et d’afficher les résultats. En Guyane, seul l’Institut Pasteur peut le faire. En l’absence de ces contrôles, un copropriétaire ou un résident peut se plaindre à l’ARS.

Prévention des noyades : les bons réflexes

La baignade étant interdite sur la plupart des plages de Guyane, aucun dispositif de surveillance n’y est assuré. Lors d’un comité de pilotage consacré au dispositif Ma Guyane nage, début juin, il a été rappelé que :

  • Il y a eu 10 noyades en quatre mois en Guyane ;
  • 53 % des élèves de 3e ne savent pas nager ;
  • Les infrastructures sont rares dans les communes isolées et les quartiers prioritaires, coûteuses et sous utilisées.

Il est recommandé :

  • Avant de se mettre à l’eau :

          - Se renseigner sur la nature des vagues, des courants et des marées ;

          - S’assurer que les conditions de baignade ne vont pas devenir dangereuse en consultant les bulletins météo ;

          - Ne pas quitter des yeux ses enfants quand ils jouent au bord de l’eau ;

          - Prévenir un proche quand on va se baigner ;

          - En pirogue, porter un gilet de sauvetage, équiper son moteur d’un coupe-circuit.

  • Pour se baigner :

          - Rentrer progressivement dans l’eau ;

          - Ne pas laisser ses enfants seuls dans l’eau ;

          - Se méfier des bouées et articles flottants : ils ne protègent pas de la noyade ;

          - Etre vigilant avec les vagues ;

          - Équiper ses enfants de maillots de bain à flotteurs ou de brassards ;

          - En crique, se tenir éloigner des embarcations, prendre garde à la végétation ;

  • En cas d’imprévu :

          - Ne pas lutter contre le courant et les vagues pour ne pas s’épuiser ;

          - S’allonger sur le dos pour se reposer et appeler à l’aide ;

          - Se laisser flotter dans la mesure du possible ;

          - Le meilleur moyen de passer une vague est de plonger dessous.

Vous pouvez retrouver de nombreux conseils sur la page dédiée du site internet de l’ARS


With the start of the summer holidays, the number of visitors to the beaches and creeks increases. Two beaches were recently closed to bathing due to faecal pollution, in Rémire-Montjoly. The monitoring of bathing waters is a competence partly devolved to the ARS. The number of drownings also remains at a high level in the territory. So now is the time to remind you of the prevention messages.

Beaches and coves: rare sites with sufficient quality

A few days before the summer holidays, the information caused a stir: By prefectural decree of June 14, swimming is "formally prohibited at Gosselin beach and Bourda beach, in the town of Rémire- Montjoly (…) until further notice”. In question: five consecutive years of insufficient results for these bathing places. In Cayenne, no more samples are taken on the beaches, the town hall having issued a decree banning bathing for several years. In Île-de-Cayenne, there is therefore only one beach left whose water quality is sufficient to be open for swimming: Louis-Caristan beach, in Rémire-Montjoly. Elsewhere in Guyana, only Canceler Creek, in Sinnamary, has excellent quality bathing water. In Kourou, a prohibition order was issued in May, following a sharp deterioration in results. These have since improved and swimming is permitted again. In Awala-Yalimapo, the water quality of Hattes beach is insufficient. The other municipalities do not declare bathing places.

Two direct debits per month

The ARS Water unit takes two monthly samples from declared bathing sites. It gives rise to an annual classification of water quality. The results are published on the dedicated site of the Ministry of Health and Prevention. In the event of insufficient results for five consecutive years, the town hall, or failing that, the prefect, must issue a prohibition order.

Sanitation in question?

On the beaches of Gosselin and Bourda, the two parameters sought – Escherichia coli and enterococci – exceed the standards in force. In the case of urban areas, pollution can be linked to a sanitation problem. This is also what a long article in France-Guyane l'Hebdo this week assumes. Only the production of a bathing profile, a document which identifies in particular the risks of pollution, would make it possible to verify this. In Guyana, such documents have never been produced. Sinnamary, Kourou and Rémire-Montjoly have however begun the process. This pollution can cause ear infections or skin infections.

A study area in Macouria

Beaches and coves are not the only sites controlled by the ARS. For several months, the Water unit has been taking samples from Lac Maillard, at the request of the town hall of Macouria. This is a study area. That is to say that the site is not open to swimming but is studied as if it were. The results are transmitted to the town hall which could, depending on these, decide one day to develop the site.

And the swimming pools?

The ARS controls the quality of water in municipal swimming pools and hotel swimming pools. The results should be displayed. On the other hand, since the end of last year, it no longer controls the swimming pools of private residences. The syndics have the obligation to carry out a self-check by requesting a certified laboratory, and to display the results. In Guyana, only the Institut Pasteur can do this. In the absence of these controls, a co-owner or a resident can complain to the ARS.

Drowning prevention: the right reflexes

Since swimming is prohibited on most beaches in French Guiana, there are no surveillance devices. During a steering committee devoted to the Ma Guyane nage scheme, at the beginning of June, it was recalled that:

  • There have been 10 drownings in four months in Guyana;
  • 53% of 3rd graders can't swim;
  • Infrastructure is rare in isolated municipalities and priority neighborhoods, expensive and underused.

It is recommended:

  • Before getting in the water:

          - Learn about the nature of waves, currents and tides;

          - Make sure that the swimming conditions will not become dangerous by consulting the weather reports;

          - Do not take your eyes off your children when they are playing by the water;

          - Notify a loved one when you are going to swim;

          - In a canoe, wear a lifejacket, equip your engine with a circuit breaker.

  • For swimming:

          - Gradually enter the water;

          - Do not leave your children alone in the water;

          - Beware of buoys and floating items: they do not protect against drowning;

          - Be vigilant with the waves;

          - Equip your children with floaty swimsuits or armbands;

          - In creeks, stay away from boats, watch out for vegetation;

  • In case of the unexpected:

          - Do not fight against the current and the waves so as not to get exhausted;

          - Lie on your back to rest and call for help;

          - Let yourself float as much as possible;

          - The best way to pass a wave is to dive under it.

You can find many tips on the dedicated page of the ARS website

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