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Infos citoyennes

26/09/23
Lutte contre le VIH, contre les violences faites aux femmes et prévention des grossesses non désirées

Lutte contre le VIH, contre les violences faites aux femmes et prévention des grossesses non désirées : le projet Oyapock coopération santé entre dans sa deuxième phase.

Lancé en 2017, le projet OCS a permis plusieurs avancées : suivi médical de PVVIH à Oiapoque, organisation de la prise en charge des victimes de violences au CDPS de Saint-Georges, production de données sur la santé sexuelle et reproductive à la frontière, renforcement de la prévention et du dépistage, mise en réseau des acteurs de la prise en charge des victimes, renforcement de l’offre de services en santé avec deux espaces ressources et d’accueil à Oiapoque et Saint-Georges, développement des consultations gratuites de psychologue, création d’outils pour sensibiliser au cycle de la violence... L’année 2023 marque le démarrage de la deuxième phase, avec toujours de nombreux projets.


Attente pour le dépistage à Saint-Georges de l'Oyapock

Le diagnostic était tombé il y a un peu plus d’un an. Pauline Joliot, sage-femme et alors coordinatrice du projet Oyapock Coopération Santé (OCS), décrivait la « banalisation des violences » faites aux femmes, à Saint-Georges, Camopi et Oiapoque (lire la Lettre pro du 8 avril 2022). Ce constat était la conclusion d’entretiens menés par les partenaires d’OCS avec les professionnels du secteur médical, du social, du juridique et du monde associatif.

Cette rentrée 2023 marque la fin de la première phase du projet OCS. Il a débuté en 2017 autour de trois acteurs – le Centre Hospitalier de Cayenne et les associations IDSanté et DPac Fronteira – avec trois objectifs :

  • Contribuer à stopper l’épidémie de VIH ;
  • Prévenir les grossesses non désirées ;
  • Lutter contre les violences faites aux femmes.

Les premières années ont été centrées sur la lutte contre le VIH. Pour la première fois, le 20 mars 2019, les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) à Oiapoque ont pu accéder à un suivi médical sur leur lieu de résidence, grâce à l’ouverture du dispositif dit « Première ligne ». Ils sont pris en charge par un médecin et une infirmière, avec l’appui des professionnels du CDPS de Saint-Georges. Jusque-là, les patients séropositifs étaient suivis au CDPS de Saint-Georges ou devaient se rendre à Macapa, à plus de 400 kilomètres.

Lors d’un bilan présenté en juillet, OCS rappelait qu’une trentaine de PVVIH étaient suivis au CDPS de Saint-Georges en 2017 ; en 2023, ils étaient une cinquantaine à Saint-Georges et une centaine à Oiapoque. Désormais, les deux tiers de la file active transfrontalière sont suivis côté brésilien.

Depuis 2019, le projet OCS s’est concentré sur les deux autres objectifs. « Nous avons travaillé sur l’accompagnement, le travail en réseau pluridisciplinaire », détaille Pauline Joliot. Outre le renforcement du travail en réseau, ces dernières années ont été marquées par la création de l’espace Caz’ID, porté par l’association IDSanté. Ce centre ressources abrite des ateliers pour les femmes : self défense, groupes de parole, sophrologie… « L’objectif était de créer un lieu de rencontres pour les femmes », retrace Pauline Joliot.

Elle-même a animé des cercles de parole avec une médiatrice d’ID Santé et Anaïg Amouret, psychologue libérale. « Dès la deuxième séance, le sujet de la violence est arrivé dans la discussion, se souvient-elle. L’ouverture de ce centre a été une grande avancée. » Des consultations de psychologie gratuites ont été mises en place en mars 2021, pour hommes et femmes. Une demi-journée tous les quinze jours au départ ; deux journées par semaine désormais. Une preuve supplémentaire de leur nécessité.


Fight against HIV, against violence against women and prevention of unwanted pregnancies: the Oyapock health cooperation project enters its second phase.

Launched in 2017, the OCS project has enabled several advances: medical monitoring of PLHIV in Oiapoque, organization of care for victims of violence at the CDPS in Saint-Georges, production of data on sexual and reproductive health at the border, strengthening of prevention and screening, networking of those involved in the care of victims, strengthening of the offer of health services with two resource and reception areas in Oiapoque and Saint-Georges, development of free consultations of psychologist, creation of tools to raise awareness of the cycle of violence... The year 2023 marks the start of the second phase, still with numerous projects.


Waiting for screening in Saint-Georges de l'Oyapock

The diagnosis was made a little over a year ago. Pauline Joliot, midwife and then coordinator of the Oyapock Coopération Santé (OCS) project, described the “trivialization of violence” done to women, in Saint-Georges, Camopi and Oiapoque (read the Professional Letter of April 8, 2022). This observation was the conclusion of interviews conducted by OCS partners with professionals from the medical, social, legal and associative sectors.

This 2023 school year marks the end of the first phase of the OCS project. It began in 2017 around three actors – the Cayenne Hospital Center and the IDSanté and DPac Fronteira associations – with three objectives:

  • Help stop the HIV epidemic;
  • Preventing unwanted pregnancies;
  • Fight against violence against women.

The first years were focused on the fight against HIV. For the first time, on March 20, 2019, people living with HIV (PLHIV) in Oiapoque were able to access medical monitoring at their place of residence, thanks to the opening of the so-called “First Line” system. They are cared for by a doctor and a nurse, with the support of professionals from the CDPS of Saint-Georges. Until then, HIV-positive patients were followed at the CDPS in Saint-Georges or had to go to Macapa, more than 400 kilometers away.

During a report presented in Julyt, OCS recalled that around thirty PLHIV were monitored at the CDPS of Saint-Georges in 2017; in 2023, there would be around fifty in Saint-Georges and around one hundred in Oiapoque. From now on, two thirds of the active cross-border queue are followed on the Brazilian side.

Since 2019, the OCS project has focused on the other two objectives. “We worked on support, multidisciplinary network work,” explains Pauline Joliot. In addition to the strengthening of networking, recent years have been marked by the creation of the Caz’ID space, supported by the IDSanté association. This resource center houses workshops for women: self-defense, discussion groups, sophrology... “The objective was to create a meeting place for women,” recalls Pauline Joliot.

She herself led talking circles with a mediator from ID Santé and Anaïg Amouret, a liberal psychologist. “From the second session, the subject of violence came up in the discussion,” she remembers. The opening of this center was a big step forward.” Free psychology consultations were set up in March 2021, for men and women. Half a day every fortnight initially; two days a week now. Further proof of their necessity.

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