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15/03/11
Guyane Ecologie Les Verts

Accident nucléaire au Japon : tout le monde est concerné, y compris en Guyane

Samedi 12 mars 15h, heure japonaise, une explosion s'est produite dans la centrale nucléaire de Daïchi. Les autorités japonaises distribuent en ce moment des pastilles d'iode aux habitants : le versement de l'eau de mer destinée à refroidir le réacteur est un échec.

Dimanche, 13 mars 13h, l'exploitant procède à des rejets radioactifs dans l'air pour faire baisser la pression d'un second réacteur qui menace également d'entrer en fusion.

Mardi 15 mars 14h, les évènements s'enchainent et la catastrophe nucléaire atteint maintenant le niveau 6 sur une échelle de 7 (catastrophe de Tchnernobyl). Des millions de Japonais dans l'angoisse d'une contamination radioactive sont à la merci des changements de direction des vents.

Mardi 15 mars 13h, heure de Guyane, observons une minute de silence en solidarité avec le peuple japonais et pour dire NON au nucléaire au Japon comme partout ailleurs.

Parce que la Guyane est riche en minerais radioactifs, ressource dont on sait que les réserves mondiales sont faibles, mais dont l'exploitation causerait des dommages irrémédiables à la forêt et à la biodiversité Guyanaise sans retombées pour les populations locales.

Parce que des élus Guyanais ont osé proposer d'installer un parc de centrales nucléaires en Guyane, projet absolument irréaliste, sauf pour le lobby nucléocrate : c'était en 2005, projet soutenu par l'ex sénateur de Guyane Mr Georges Othily.

Parce que lors du projet Iamgold de mine d'or sur la montagne de Kaw, le risque radioactif avait été oublié, malgré le risque de contamination des cours d'eau, démontrant une fois de plus l'omerta des services de l'Etat dans tout ce qui concerne la radioactivité.

La population Guyanaise est concernée par la radioactivité et le nucléaire.

L'Etat Français doit revoir, de toute urgence, sa politique énergétique, en particulier pour la promotion des énergies renouvelables en Guyane.

le nucléaire, on arrête quand ?