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15/05/12
Concours : Délire d'orthographe

"Contribuer à l'acquisition d'une bonne maîtrise du français en donnant le goût de l'orthographe, enseigner autrement, faire quelque chose qui motive les enfants, donner aux élèves le goût de la compétition" - Joby LIENAFA, ancien Directeur du groupe scolaire Moulin à Vent

Les écoles élémentaires Eugène Honorien & Elvina Lixef soutenues par le Kiwanis Club de Rémire Montjoly organisent l’épreuve finale de jeux de mots intitulée, le Délire d’orthographe, le mercredi 16 mai 2012 de 9h à 11h au Collège Auguste Dédé de Montjoly.

27 équipes composées chacune de 3 élèves de CE2 s’affrontent à coups de mots tordus, de rébus, d’anagrammes, de mots croisés et de dictée sur le thème de la Guyane.

Le groupe qui totalisera le meilleur score se verra offrir de nombreux cadeaux.

Mercredi 16 mai 2012 de 9h00 à 11h00 au Collège Auguste Dédé – Phase finale
Mercredi 30 mai 2012 à l’Auditorium de la Mairie de Rémire-Montjoly (remise des lots)

L’orthographe a toujours posé problème et semble être un aspect de la langue française particulièrement sensible pour une bonne majorité des élèves.
Ceci pourrait s’expliquer par la diversité des erreurs pouvant être commises dans le volet de la
maîtrise de la langue française, première compétence visée dans le socle commun.
L’élève doit être capable d’écrire, sans erreur sous la dictée un texte d’au moins cinq lignes en
mobilisant les connaissances acquises en grammaire, vocabulaire et orthographe.

Ces erreurs concernent principalement :

La phonétique (signes spéciaux pour noter la prononciation d’une langue)
Les homophones grammaticaux (a et à)
Les homonymes (un seau d’eau et un saut périlleux)
Les accords (du verbe avec son sujet ; de l’accord entre déterminant et nom, nom et adjectif)
Etc.

L’orthographe demande donc une attention particulière en toutes circonstances. En ce sens, nous espérons développer l’esprit d’analyse des élèves pour qu’ils identifient mieux la nature de leurs erreurs afin de les anticiper. Ce travail, fait individuellement et en équipe, leur permettra sans aucun doute d’accroître leur capacité de discernement.

La philosophie du projet – Apprendre par le jeu

Le jeu est un bon moyen de lever tous les blocages, pour apprendre sans s’en rendre compte et se prendre au vice de la connaissance. On peut jouer sur tous les thèmes ; même ceux considérés comme trop sérieux, tel que l’orthographe. Le jeu étant un excellent moyen d’assimilation, il s’agit de faire des jeux simples et amusants pour les enfants qui apprennent l’orthographe et le vocabulaire.
L’objectif est de faire les enfants travailler l’orthographe des mots et la concentration auditive. Et pour ceux qui sont en difficulté, c’est une autre manière originale d’approcher le français.
Le jeu a toute sa place en soutien scolaire. Car il s'agit de présenter ou d'expliquer des principes ou des connaissances qui n'ont pas été compris ou acquis. Répéter dix fois la même chose ne sert qu'à bloquer davantage l'élève. Il vaut mieux lui présenter le sujet sous un autre angle, avec un support qui peut être autre qu'un livre de classe.
Là, le jeu devient un véritable outil pédagogique, il permet de réintroduire discrètement ce qui a été vu en cours, de l'assimiler en jouant et de voir si on a compris. Un élève qui perd à un moment du jeu se rend compte qu'il n'a pas tout compris. Et ce peut être un autre élève qui lui explique son erreur.
Egalement, les jeux peuvent être une émulation entre les élèves. En effet, le jeu n'est pas un travail mais une grande majorité des joueurs n'aiment pas perdre, ce qui entraîne alors mémoire, attention et concentration.

La mise en œuvre - Déroulement des épreuves

Chaque enseignant constitue des groupes de 3 élèves de niveau homogène. La constitution des groupes n’est pas figée, elle peut évoluer en fonction des résultats individuels des élèves. Une fois par semaine, des jeux d’orthographes (anagrammes, mots casés, mots tordus, enquêtes orthographiques, rébus, charades, mots à épeler, etc.) ou une dictée négociée (solitaire et solidaire) sont proposés aux équipes. A l’issue de chaque épreuve, les points acquis sont fonction du nombre d’erreurs commises.
Les jeux de mots sont notés sur 60 points, la dictée sur 40 points pour un total global de 100 points.