Deux mois après l’accord historique (du 11 novembre 2013) avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche devant aboutir à la création de l’Université de plein exercice pour la Guyane en 2016 au plus tard, un diagnostic alarmant s’impose : cette université de la Guyane (UG) risque bien de ne pas se faire sous la forme pour laquelle la société guyanaise s’est mobilisée.
De tous côtés, en interne et en externe, la perplexité était la même : Madame Anne Corval, administratrice provisoire (AP), en place sur le pôle universitaire de la Guyane depuis le 11 novembre, travaille pour qui et pour quoi ?
Il y a désormais consensus chez tous les acteurs et observateurs engagés dans le mouvement pour l’UG : l’administratrice provisoire travaille exclusivement avec, et dans le sens voulu par les adversaires de ce mouvement.
Le manque de neutralité de l'administratrice provisoire est visible à tous les niveaux. Tout est mis en œuvre pour faire passer l'Intersyndicale et le Collectif Étudiant pour une bande de dangereux radicaux qui s'opposeraient systématiquement à des responsables « raisonnables » qui veulent avancer. Les éléments de langage ont finalement peu changé depuis que les proches de la présidente de l'UAG accusaient les grévistes d'être des... Lire la suite (pdf)
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+ d'infos sur la genèse du mouvement : Université bananière. La révolte (24/05/2013) ; Démocratie bananière - Université bananière, chapitre II (11/06/2013) ; Vie et mort des filières sur le Pôle Guyane : Une logique bananière (15/09/2013) ; La valse des postes ou l'art consommé de la cuisine des bananes (09/10/2013) ; Nous avons marronné ! Université marronne versus Université bananière (26/10/2013).
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