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Jodla 17/02/11
Forage pétrolier au large de la Guyane dans quelques jours :
Etes-vous bien sûrs d'être d'accord ?

Le 20 janvier, dans un jodla intitulé « Les marées noires, ça n'arrive pas qu'aux autres », nous nous faisions le porte parole de Guyane Nature environnement qui tirait le signal d'alarme sur les prochains forages pétroliers au large de la Guyane : « A 30 jours du début des travaux, la fédération Guyane Nature Environnement tient à alerter la population sur la faiblesse du dossier de TULLOW OIL en terme de lutte contre une éventuelle pollution » (communiqué GNE). Rien, aucune réaction. Le 10 février, nous remettions le couvert en publiant une lettre de Maïouri Nature au préfet de Guyane qui dénonçait non seulement l'absence de retombées économiques pour les populations de Guyane mais aussi et surtout le passage en force des autorités malgré les recommandations du 12 octobre 2010 de la commission européenne. Toujours aucune réaction d'une opinion publique apathique et de medias assoupis.
Alors préparez-vous à vous bouffer les doigts et à vous frapper la tête contre les murs si le forage prévu se passe mal, car il sera trop tard, et la vigilance citoyenne qui vous aura fait défaut aura été une véritable aubaine pour ceux qui décident sans nous consulter.

Tony Nalovic, biologiste marin et Guyanais, pose à son tour la question :
«Je me demande quelle serait la réaction des Guyanais s'ils savaient exactement ce qu'il se passe dans leur pays. Laisseraient-ils des compagnies étrangères multimilliardaires s'approprier de la sorte leurs richesses biologiques? Sans même les tenir informés de leurs activités ? Je ne le pense pas.»
Selon Tony Nalovic, « les caractéristiques du forage prévu au large de la Guyane (profondeur en mer, profondeur du forage, technique d'exploration, mécanisme de fermeture du forage) sont d'une similitude inquiétante avec celui situé en Louisiane. À savoir que le forage DWH était un forage d'exploration et que BP (British Petrolium) étaient en train de le boucher à fin  de le mettre en exploitation à une date ultérieure. La principale différence entre les deux forages étant que les moyens mis en oeuvre aux États-Unis étaient considérables alors que ceux décrits pour pallier à un éventuel problème du forage en Guyane sont clairement insuffisants et mal orchestrés. De plus, dans le Golfe du Mexique, de nombreuses études portant sur l'état de santé des différentes ressources marines (faune, flore) avaient été réalisées, ce qui n'est pas le cas en Guyane. De ce fait, il est évident que la population guyanaise ne peut être au courant des enjeux écologiques et économiques de ces travaux infligés sur la Guyane par l'État (et ce malgré l'appel à vigilance de la commission européenne envers les états membres en matière de forage offshore). En effet la réglementation en vigueur est obsolète et est en cours de révision, pourtant l'État a choisi de l'appliquer en Guyane, département bien loin de l'Hexagone. C'est pourquoi, il me parait primordial que le principe de précaution, si cher à notre président M. Nicolas Sarkozy, doit s'appliquer au dossier TULLOW OIL, comme cela fut le cas pour le  dossier CAMBIOR sur la montagne de Kaw. »

A consulter sans faute, sur le site du National Geographic, un article qui rapporte de façon chronologique les événements qui ont mené au désastre pétrolier au large de la Louisiane (Deep Water Horizon).

Illustration extraite du site de National Géographic

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