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Jodla 25/03/12
Au Suriname, une actualité pas du tout rassurante

Dans la dernière « semaine hors frontières », rubrique de La Semaine Guyanaise composée d'articles traduits de sites internet de pays voisins, il est longuement question du procès en cours au Suriname des « Meurtres de décembre* » (la LSG cite Starnieuws.com, Nospang.net, Parbode.com, Waterkant.net et Rnw.nl) , perpétrés en 1982 sur des journalistes et des opposants (Ifex et Reporters sans frontières), deux ans après le coup d'état mené par Desi Bouterse. L'ancien putchiste et actuel président élu du Suriname a toujours affirmé ne pas être impliqué personnellement dans ces meurtres, mais le procès qui se déroule actuellement est en train de tourner en sa défaveur avec le témoignage capital d'un de ses anciens officiers pustchistes, Ruben Rozendaal (Frans in Suriname).

Et c'est presque un autre coup d'état qui se prépare au Suriname et qui divise la population puisque, selon Amnesty international, Desi Bouterse tenterait de faire passer au parlement une loi d'amnistie de tous les meurtres actuellement jugés, permettant ainsi au pouvoir législatif de prendre le pas sur le pouvoir judiciaire....

« Jamais depuis 30 ans et de ses 35 ans d’existence, le Suriname n’a connu une telle division, une telle opposition », conclut Frans in Suriname.

Et la Guyane devrait avoir encore en mémoire les conséquences chez elle de la guerre civile de 1986 chez notre proche voisin.

Desi Bouterse, élu démocratiquement, disaient nos élus en 2010, oui mais...
 


* Les 8-9 décembre 1982, quinze opposants présumés au régime de Desi Bouterse sont arrêtés, torturés et exécutés à Fort Zeelandia. Ils sont journalistes, avocats, enseignants et militaires. Leur arrestation était motivée, selon Desi Bouterse, par leur participation à la préparation d'un coup d'Etat imminent. Si Desi Bouterse a toujours admis sa responsabilité "à titre politique",  il a toujours prétendu qu'il était absent de Fort Zeelandia lors du drame (ce qui constitue l'enjeu principal des débats), et qu'il n'a ordonné aucune exécution. Le procès de ces meurtres, mené par un tribunal militaire, a commencé en 2007 à Paramaribo sous la présidence de Ronald Venetiaan.
Des parlementaires du NDP ont tout récemment pris l'initiative de faire adopter par l'Assemblée nationale une modification de la loi d'amnistie de 1989 (qui exonérait les exactions commises durant la guerre civile 86-92), de façon à couvrir la période 1980-1992. Le vote pourrait intervenir la semaine prochaine. Cette question fait débat au Suriname.

+ d'infos sur l'histoire du Suriname

 

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