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Jodla 26/03/14
Pour le deuxième tour des municipales à Kourou
Quelques unes des mille et une raisons de le dégager

« Courroux passe, tout malheur finit quand on œuvre »
Parce que Jean-Etienne Antoinette est un homme du passé, mais d'un passé étriqué qui ne voit rien de l'exceptionnel destin de cette ville hors du commun qu'est Kourou, il nous faut sortir de ces 18 années d'obscurantisme, qui ont vu naître dans la ville plus d'églises que d'idées, d'événements culturels, de commerces ou d'activités (on a dénombré plus de 80 églises à Kourou). Empêtré dans un malaise identitaire qui le paralyse jusque dans sa communication et son rapport aux autres, et sans même en avoir perçu la dangerosité, Antoinette a mis en place un système qui a littéralement asphyxié notre ville. (Chacun aura compris cela depuis longtemps, le plus sûr moyen de s'adresser aux siens étant encore d'utiliser le bon vieux bouche à oreille, et comprenne qui pourra, s'il n'oublie pas de dire merci.) Antoinette a ainsi déjà perdu depuis longtemps la bataille du web et des réseaux sociaux sur lesquels il étale une ringardise qu'on aurait cru intolérable dans le port spatial de l'Europe. Le site web de la municipalité de Kourou en est un exemple du genre. Longtemps inexistant et jamais à jour, il présente encore en page d'accueil des photos de miss Kourou 2012, et la programmation culturelle de septembre 2013. Alors, aveuglement, stupidité ou cynisme ? à chacun de se faire son idée. Aucune chance que des administrés modernes et tournés vers les autres puissent avoir envie de s'identifier à pareille gestion. Le pôle culturel, souvent utilisé pour faire mousser les réalisations de l'équipe en place, est au quotidien un lieu où il ne se passe rien, un véritable désert, tenu par un personnel en surnombre. Il y règne une tristesse infinie et la honte vous saute à la gorge au premier étage (presque toujours désert) à la vue de ces étagères en ferraille piquées de rouille sur lesquelles semblent avoir échoué des ouvrages abandonnés au fil du temps (moins de 250 ouvrages sur la Guyane, essais, histoire, et romans compris). « Centre de ressource de la mémoire orale », dit pourtant pompeusement le panneau à l'entrée de la médiathèque. (Le roman des écoles, et des associations kourouciennes, ballottées et asservies, reste encore à écrire...)

A l'équipe qui sera élue demain, nous souhaitons force et courage. Il vous en faudra. Gardez bien au chaud la devise : « Courroux passe, tout malheur finit quand on oeuvre ».
Pour revoir les fondamentaux : quatre pages réalisées par des élèves du collège Victor Schoelcher, sur l'histoire de Kourou : « Kourou, une ville unique en son genre ».