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Jodla 04/06/06
Pour Capi et Domingo et toutes les victimes de l'orpaillage

Pour une manifestation qui concernait la Guyane entière, victime dans son ensemble, directement ou indirectement, des multiples dérives sociales dues à l'orpaillage clandestin, ils étaient environ 200 (selon les manifestants, et une centaine selon RFO), graves et motivés, sans aucun élu dans leurs rangs, à marcher jusqu'à la préfecture où ils ont été reçus par le directeur de cabinet du préfet.



Patrick Monier, président de Attac-Guyane, association coordinatrice du collectif « Quel orpaillage pour la Guyane », participait à cette réunion.
Il nous en fait ici le compte-rendu :


Marche organisée par l'association ARATAI le 2 juin 2006,
suite à l'assassinat de Capi et Domingo.
Compte rendu entrevue avec J.C. Geney, directeur de cabinet du préfet.

Etaient présents :
Nugent Muriel, Laurés Fabienne et Alexis Domput pour L'Arataï,
Claude Suzannon pour la Sepanguy,
Olivier Tostain pour les Réserves Naturelles de France,
et moi même pour le collectif.


Arataï a lu une lettre exprimant l'émotion de tous les agents après le double meurtre de leurs collègues ainsi que l'inquiétude générale concernant l'avenir des espaces protégés et de la Guyane en général.

- L'association demande à l'Etat de mettre de nouveaux moyens en oeuvre pour protéger ses agents et être à la hauteur des ambitions affichées en matière de protection de la nature et de developpement durable. Elle demande également une politique claire en matière d'exploitation minière. Est posé le problème du fonctionnement dans l'avenir de l'association qui travaille, en délégation, pour le compte de l'Etat.

- Un tour de table permet de dénoncer l'inaction de la Diren et de l'Etat prévenus pourtant, par de nombreux courriers depuis 2000, de l'insécurité vécue aux Nouragues.

- Est critiqué le silence de Chirac lors de sa récente visite au Brésil au sujet des milliers de clandestins orpaillant en Guyane et fait le lien entre les opérations Anaconda et l'augmentation de l'insécurité sur le littoral.

- Est dénoncé le règne de groupes mafieux et l'apparente impunité des commanditaires.

- Est notifié l'étonnement de la société civile devant la carence de l'Etat, de la décision du CNRS d'utiliser des vigiles (mercenaires ?) sur fonds publics pour assurer le travail des scientifiques.

- Au delà de l'utilisation indispensable de l'armée, est proposée une convention politique entre pays amis, adaptée à la spécificité de ce pays et du problème dont il souffre, permettant des actions militaires mixtes, franco-brésiliennes, accompagnées des mesures garantissant en toutes circontances le maintien absolu du respect des droits de l'homme tant sur le territoire Guyanais qu'au Br

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