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Jodla 20/10/06
Avis de tempête sur le parc

Ce matin à Cayenne, Hermann Charlotte, le maire de Saül, soutenu par le Gepog et les Verts, organise une marche pour protester contre le permis de recherche délivré à la Rexma sur le territoire de sa commune.
Par communiqué reçu jodla, la Fedomg soutient la position du gouvernement sur la délivrance de ce permis et s'étonne que le maire de Saül n'ait pas déployé la même énergie pour dénoncer l'orpaillage clandestin : Lire le communiqué de la Fedomg (pdf)
Pour mieux comprendre la situation, relire l'article de Laurent Marot dans Le Monde
Un dossier spécial sur le parc parait jodla dans la Semaine Guyanaise : un important travail de documentation dû à Frédéric Farine qui retrace l'historique du projet jusqu'à la situation bien complexe dans laquelle nous sommes aujourd'hui. Interviews à l'appui : Jean Moomou, historien, sur les conflits entre Amérindiens et Bonis ; Patrice Pierre, commissaire enquêteur du Parc (et qui l'était aussi sur le dossier Cambior) ; Daniel Tokotoko, fils d'Emerillon et de Wayana, à l'initiative d'une pétition demandant l'adhésion à la zone coeur du parc ; et Joachim Vogt, également commissaire-enquêteur du Parc. A noter que cette dernière interview semble avoir sauté à l'impression de la version publiée de la Semaine Guyanaise. Nous restituons donc ici la partie manquante pour les lecteurs de blada :

JOACHIM VOGT
« c’est une sorte de millefeuilles »
Pas banale, l’enquête de Joachim Vogt, l’un des commissaires enquêteurs, par ailleurs représentant de la compagnie pétrolière Hardman Resssources en Guyane. Peaufinant ses aptitudes de pilote, on le retrouve aux commandes d’un avion privé pour se rendre dans les communes enclavées concernées par le Parc : « Je pars à Trois Sauts, nous a-t-il confié lundi par téléphone, ça veut dire une heure d’avion et deux jours de pirogue, j’ai lu un ouvrage sur les Wayampis pour ne pas y arriver démuni. Il faudra que j’aille plus loin que les réponses pré-mâchées. On en arrive à une application extrême de la démocratie directe. Pour l’anecdote, j’avais fait une petite enquête sur une casse automobile en Guyane, personne ne venait, je suis allé chez les riverains, les gens s’inquiétaient plutôt de savoir si j’étais de la police (…) A Camopi l’équation « Parc » égale « éradication de l’orpaillage » c’est presque une conviction, au moins une très forte attente. En fait, dans cette enquête, de l’Oyapock au Maroni, on rencontre, à la fois, la population, des chefs coutumiers, des Gran Man, des anciens (qui représentent l’intelligentsia) les élus. C’est une sorte de millefeuilles, ça donne des situations assez contradictoires. Sans compter que les gens ne connaissent pas toujours bien le dossier : élus, organisations comme le quidam. »  F.F.

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