Pour que la fête de Kourou puisse avoir lieu sans son lot habituel de victimes innocentes, pour la troisième année consécutive la gendarmerie filtre les entrées dans la ville spatiale, avec des effectifs variables en fonction de l'affluence, depuis jeudi 23 novembre, 24 heures sur 24. Le barrage filtrant installé au niveau de la zone industrielle - seule entrée possible pour se rendre à Kourou - tente de dissuader les prédateurs attirés par la fête. Sur réquisition du parquet, les gendarmes
procèdent à l'occasion à des fouilles en règle des véhicules et ont ainsi saisi de nombreuses armes blanches. Pour la plupart conscients de cette utile protection, les conducteurs s'arrêtent de bonne grâce et se prêtent au contrôle.
L'envers du décor. Fourmis indispensables et ignorées des paillettes et des décibels, sur la place des fêtes les travailleurs du petit matin s'activent à déblayer les invraisemblables quantités de détritus abandonnés par les fêtards. Sans eux, la fête aurait lieu ce soir sur un tas d'immondices.


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