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Jodla 10/12/06
Une soirée kouroucienne

Trois heures de bonheur. Vendredi 8 décembre. 19 heures, à l'entrée de la médiathèque de Kourou pour un spectacle attendu avec impatience : Khasukuda, une création du Théâtre de l'Entonnoir, inspirée de contes amérindiens, réunit des talents invraisemblables d'esthétique et de sensibilité, avec Jean-Marc Hervé, comédien et marionnettiste, et Rubens Makosi, artiste plasticien, Arawak, chamane et aussi musicien.

Attendons quelques minutes, huit exactement, pour assister au spectacle toujours somptueux du lancement d'Ariane 5 : 19h08. Ariane est partie, transperçant avec peine un gros manteau de nuages au-dessus du lac Bois Chaudat.

Ruée vers Khasukuda. Un véritable exploit que cette représentation de Khasukuda, qui réussit à captiver les spectateurs, petits et grands, malgré un cadre qui ne respecte pas le magnifique travail des artistes. Obligés de monter sur les chaises, se tordant le cou pour réussir à suivre cette succession ininterrompue de superbes tableaux animés avec une délicatesse infinie, les spectateurs pourtant ne se lassent pas. Reste à espérer que le spectacle soit filmé et enregistré sur DVD car il serait bien dommage pour la Guyane de ne pas garder trace d'une telle création. Espérons aussi que les spectateurs de Saint-Laurent, où Khasukuda sera présenté les 12 et 13 décembre, seront mieux lotis.

21 h. Direction l'auditorium de l'EMMK qui reçoit, à l'initiative de Laure de Bressy assistée de l'association Sarabande, un duo exceptionnel composé d'Isabelle Sabrié, chanteuse lyrique et Françoise Menghini, pianiste ; des artistes de très haut niveau qui doivent se produire aujourd'hui aux Journées Mozart à l'Encre. Indicibles moments de bonheur dans cet auditorium à l'acoustique irréprochable qui sert une voix immense et magique, presque incroyable, et simplement accompagnée par des percussions de petits marteaux et de tringles magistralement animés par la pianiste Françoise Menghini. Ici, nul besoin d'aucun des watts distribués avec parcimonie par EDF, et seule une telle perfection peut faire oublier les montagnes de travail qui permettent de se passer des artifices de la didacture des sonos tonitruantes. C'est comme un soin, un bonheur simple et profond. «Mieux que la morphine !», lancait à la sortie une spectatrice en direction de l'anesthésiste Djamel, en état de pâmoison.

Voir les photos de la soirée du vendredi 8 décembre à Kourou

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