aller au menu  |  aller au contenu

connexion  |  inscription

Jodla 13/10/07
Quand la Justice passe...

« L'Etat de nouveau condamné pour démolition illégale d'une maison », titre la Semaine Guyanaise qui vient de paraître. C'est donc la deuxième fois que l'Etat est condamné pour ce type d'exactions, perpétrées dans les années 2003 à 2005, dans un climat social délétère aggravé par l'insécurité. Devant l'inertie des autorités, la population de Cayenne avait entrepris, xénophobie aidant, de déloger elle-même les squatters. Histoire de tenter de sauver son image d'autorité, l'Etat, via le préfet Mancini, avait pris la direction des opérations en envoyant ses bulldozers démolir les constructions illégales. Sous l'oeil des caméras complaisantes de RFO conviées à la curée, et des politiciens à plat ventre, des familles entières ont été mises à la rue sans même que des solutions de relogement soient trouvées. A l'époque, peu de voix s'étaient élevées contre ces abus - quelques-unes quand même, surtout associatives - et les deux seules familles qui ont osé porter plainte contre l'Etat ont eu gain de cause devant les tribunaux. Après la famille Soudine, celle du pêcheur Edson Ferreira de Moraes vient d'obtenir 6000 € pour préjudice moral. Dans la Semaine Guyanaise, Frédéric Farine relate en détail ces tristes événements, pour finir par se demander si la destruction des carbets sur les sites illégaux d'orpaillage est bien légale... La preuve qu'il y a encore en Guyane des journalistes qui se posent des questions.

Voir aussi l'article du Gisti : Démolitions très politiques en Guyane.

Raccourcis  




passer une petite annonce



passer une annonce de covoiturage





passer une annonce d’emploi












associations, postez vos actualités


participez au courrier des lecteurs

La Guyane c’est ici 

La qualité de l’Air avec
ATMO


 

Photothèque

Lancements 2022
Lancements 2022
Vol 259 Ariane 5

Annonceurs

Régie publicitaire