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Jodla 15/10/07
Du grain à moudre pour demain

Le site Actualités News Environnement vient de faire état d'une information pour le moins surprenante, accompagnée d'une carte de la Guyane : La Banque Mondiale et le GEF (Global Environmental Facility) aurait approuvé « une subvention de financement de 3.8 millions de dollars pour protéger les zones côtières de basse altitude en Guyane, qui est menacée par l’augmentation du niveau des mers ».

Mais l'article dit aussi ceci : « La Guyane, dont la population est estimée à près de 769000 habitants, est entourée par l’Océan Atlantique au nord, avec le Surinam pour voisin à l’est et le Venezuela à l’ouest. Les frontières du sud de la Guyane sont communes avec celles du Brésil. » Il y a donc fort à parier qu'il s'agit du Guyana et non de la Guyane française, mais, si l'information se vérifie pour le Guyana, peut-être faudrait-il que nous nous posions la question de notre côté, nous qui avons aussi des zones côtières de basse altitude... Lire l'article.

Demain, au Grenelle de l'environnement à Cayenne, pensez-y...

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Selon nos informations, il se confirme qu'il s'agit bien du Guyana, où la quasi totalité de la population du littoral (l'essentiel de la population) vit sur des digues construites par des Hollandais pour assécher les polders, ou sur pilotis là où il n'y a pas de polder (Nord-ouest). Le pays serait donc sous les eaux si le niveau de l'océan augmentait, comme à la Nouvelle Orléans, sans les cyclones. La déforestation à l'intérieur du pays est une catastrophe car les inondations en pleine saison des pluies détruisent les zones cotières intermédiaires, zones de protection entre la mangrove et l'océan. La destruction des mangroves y contribue aussi.