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Jodla 12/10/08
T'as pas 100 balles pour la Guyane ?

C’est tout juste si la Guyane ne se sent pas à l’abri de la folie qui s’est emparée du monde de l’argent, ce monde virtuel qui échappe à la plupart d’entre nous. (Vidéos sur le site de bakchich.info : T’as pas 100 balles ? C’est pour ta banque !) Et pourtant, le plus grave des dangers pour cette terre de Guyane déjà si convoitée est sans doute l’envolée de ce qui a été de tous temps une valeur refuge : l’or. Le cours s’envole : de 20 300 euros le lingot le 3 octobre, il était déjà à 21 550 euros le 9 (Banque de France). On en connaît les conséquences en Guyane : le pillage va encore s’accélérer, encouragé par les spéculateurs (Le Figaro : Le moment est idéal pour investir sur l’or, et La fièvre de l'or monte).

Initiée par des scientifiques, la pétition de Cyberaction contre l’orpaillage clandestin en soutien aux Amérindiens du Haut-Maroni n’a eu pour conséquence que d’amener quelques renforts sur place, mais l’inquiétude est immense. « On constate en effet sur certains secteurs au sud du Maroni une dégradation récente de la situation » (réponse de la préfecture de Guyane à la pétition).

Sur le site des Verts, le spécialiste des forêts tropicales Pierre-Michel Forget, publie un véritable appel au secours : « Triste Guyane, on achève bien les hommes ».

Dans le même temps le film d’Olivier Weber, « La Fièvre de l’or » fait son entrée sur la scène nationale. Avant même sa sortie en Guyane, le film se fait déjà éreinter en quelques lignes par France-Guyane (une projection privée a été organisée à Cayenne) : « A en croire le film » commente France-Guyane dans son édition des 11 et 12 octobre, « la Guyane est gangrenée par la mafia [...] On apprend aussi que "les pègres" amènent la nourriture, l'essence pour faire avancer les pirogues. » Et on fait ainsi l’économie de parler du fond : « Chaque année, 300 tonnes d’or quittent la forêt d’Amazonie, et 150 tonnes de mercure y pénètrent » (texte de la vidéo de présentation du film sur Evene). L’information, la vraie, la seule qui vaille, est juste au-dessous, sur une page entière : « Huit femmes pour une couronne ». Toutes plus belles les unes que les autres, les prétendantes au titre de miss Guyane n’ont pas été nourries au mercure, du moins pas encore…

La monstrueuse problématique de l'orpaillage devait un jour se retrouver dans la chanson populaire guyanaise. C'est chose faite avec la sortie de l'album « Tand'M » de Tony Monrose (originaire du Maroni) et sa chanson « Mo Peyi » (contact Tony Monrose : 0694 38 33 75).

Mini-vidéo en ligne, prise le 12 octobre devant Match Kourou (extrait de "Mo Peyi") :

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