« Exclusif : la direction d'Auplata fait son auto-critique », titre la Semaine Guyanaise qui vient de paraître. D'autres titres plus accablants auraient pu convenir, comme : Des vessies pour des lanternes, Un scandaleux exemple de développement non durable, ou même La forêt saccagée par des amateurs cotés en bourse. La liste pourrait être longue... La seule morale de l'histoire est que l'action d'Auplata est en chute libre. Un plan de licenciement prévoit de débarquer une centaine de personnes de cette société qui n'a respecté ni le code minier ni celui de l'environnement. Et qui a basé son développement sur une stratégie de marketing portée par des communicants pas très regardants qui n'ont cessé de la présenter comme une entreprise exemplaire pour faire monter le cours de l'action. La nouvelle direction fait son auto-critique... c'est le moins qu'on puisse faire. On attend maintenant celle des irresponsables institutionnels qui ont laissé fonctionner une telle imposture.


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