aller au menu  |  aller au contenu

connexion  |  inscription

Agenda

Aujourd'hui sur l'Agenda

    Aucun événement enregistré !

    Jodla 04/07/09
    ''Un fouille-merde, ça s'appelle''...

    Cette fois, il se lâche complètement, André Paradis. Quatre spectateurs dans la salle pour le film de Guy Deslauriers, « Aliker », c'est plus qu'il n'en pouvait supporter. Aliker, précise André Paradis dans sa chronique de LSG, c'est ce journaliste martiniquais des années trente qui s'est suicidé - selon le procureur - après s'être attaché les mains dans le dos et s'être fendu le crâne à coups de gourdin... « Un gars qui faisait du journalisme d’investigation. Un fouille-merde, ça s’appelle. Nous, à La Semaine Guyanaise, on en a un, mais c’est interdit dans les médias officiels. »

    Après le dossier plus que brûlant sur la SA HLM qui semble avoir encore échappé à nos médias officiels, Frédéric Farine est de retour à Saint-Elie, où les orpailleurs asphyxiés par Harpie 2 se cachent ou se livrent aux autorités.

    Le constat cette fois n'est pas bien éloigné du bilan d'étape fait par la gendarmerie. Sauf que si les garimperos de Saint-Elie - tout comme les agents de la mairie - ont déserté le bourg, ils semblent encore nombreux à se cacher en forêt, en attendant le départ des gendarmes. C'est là que chacun pourra s'autoriser à solliciter sa mémoire : Harpie 1, qui devait durer « aussi longtemps qu'il le faudra »  s'était arrêtée au bout de quatre mois, et la dévastation était repartie de plus belle. Alors qu'en est-il pour Harpie 2 ? Le préfet lui-même confie à Frédéric Farine : « C’est vrai que c’est une guerre d’usure et qu’on peut la gagner.(...)  Si on la gagne, il est sûr qu’on ne va pas pouvoir mobiliser éternellement 1 000 hommes pour la forêt. La réflexion aujourd’hui est déjà de se dire : quand il n’y aura quasiment plus de Brésiliens dans la forêt, que fera-t-on pour empêcher qu’ils reviennent ?»  La stratégie mise en place semble en effet avoir le souffle bien court au regard des dégâts collatéraux engendrés par l'orpaillage, comme le paludisme par exemple, qui a envahi tout le bassin de Saint-Elie, jusqu'à Kourou, où il va désormais falloir apprendre sérieusement à se protéger de ce fléau. Encore un.
    (Sur le site de la préfecture, une carte déjà bien ancienne du risque de paludisme au 12 septembre 2008).

    La Semaine Guyanaise, n°1332, du 4 au 10 juillet 2009

    Raccourcis  




    passer une petite annonce



    passer une annonce de covoiturage





    passer une annonce d’emploi












    associations, postez vos actualités


    participez au courrier des lecteurs

    La Guyane c’est ici 

    La qualité de l’Air avec
    ATMO


     

    Photothèque

    Lancements 2022
    Lancements 2022
    Vol 259 Ariane 5

    Annonceurs

    Régie publicitaire
     

     


    RGPD
    données personnelles