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Jodla 23/10/09
''Agiter le peuple avant de s'en servir''

Il sera administrateur, mais abandonne l'idée de se présenter à la présidence de l'EPAD. Si la plupart des médias y voient une reculade (Nouvel Obs : Le retrait de Jean Sarkozy est "un échec" pour le père ; Paper blog : Jean Sarkozy : le contre-pouvoir internet ; Agoravox : Internet vs Sarkozy),  d'autres font une analyse bien différente. Cette affaire aurait permis à l'Elysée de « marteler ses bons messages au bon peuple comme quoi l'Internet est un espace dangereux » et de faire discrètement « son entrée en numéraire dans le capital de Dailymotion », via le Fond Stratégique d'Investissement, pour tenter de contrôler cette inépuisable source de contestation : Médiapart : Nicolas et Jean Sarkozy viennent de gagner ! Vous pas....

Comme Sarkozy, notre Christiane nationale est  très agacée par cet internet incontrôlable et ceux qui « vitupèrent en ré majeur et ricanent en sourdine ». Mais comment ne pas ricaner de ses accès de schizophrénie qui lui font dire une chose et son contraire selon qu'elle se trouve d'un côté ou de l'autre de l'océan. « Discriminer ? Encore ! », s'exclame-t-elle côté métropole, ajoutant même : « La République méconnaît les diffférences. Elle ne connaît que des citoyens, libres et égaux ». Et dans le même temps elle fait adopter, dans le projet de société des élus guyanais, une motion affublée d'une formule éminemment discriminante pour  l'exceptionnelle diversité des peuples de Guyane : les « Guyanais appelés incorrectement Créoles ». Médiapart : Christiane Taubira : Rendez-vous avec la République.

Cet internet si détesté par les gens de pouvoir a encore quelques réserves : Quand nous écrivons sur blada : "il faut décoloniser RFO", à l'autre bout du monde l'écho n'est pas différent : Faudra-t-il libérer RFO ?, tempête le site Témoignages qui reproche à RFO de faire de la désinformation à La Réunion. Ouvrons donc un concours.
Qui dit mieux ? La parole circule...

Un journaliste amnésique de Radio Guyane a récemment invité Joëlle Prévot-Madère à s'exprimer sur le sauvetage de la SA HLM. Chef de file du combat sur le prix du carburant, la vraisemblable candidate à la présidence de la Région Guyane était bien placée, selon les critères en cours sur RFO, pour avoir un avis éclairé sur les dispositions à prendre pour redresser la SA HLM... au vu de son expérience dans la défunte Sofideg, de sinistre mémoire**.


Blada


* « Agiter le peuple avant de s'en servir, sage maxime.»
Talleyrand


** Une note de l'inspection des finances de mai 2000 « sur le respect des règles déontologiques en matière d'octroi et de recouvrement des crédits à la Sofideg (société financière de développement économique de la Guyane) » signale :
« Tous les administrateurs élus ont bénéficié directement ou indirectement de prêts, dont 55 % du montant initial total sont en impayés ou en contentieux

Suit un tableau des engagements pris par les membres élus du conseil d'administration de la Sofideg 
, à titre d'emprunteur ou de caution, à la date du 27 avril 2000. Joëlle Prévot y figure pour un montant de 5 323 892 Francs et y est présentée comme cousine du président de la Sofideg Jean-Pierre Prévot.

Viennent ensuite ces commentaires :
« A ces prêts octroyés directement aux administrateurs doivent s'ajouter, dans le cas du président Prévot, des prêts à des entreprises dans lesquels M. Prévot ou des membres proches de sa famille ont des intérêts. »
« les trois sociétés détenues par Joëlle Prévot recouvrent en réalité une seule et même activité économique : l'investissement dans une salle de sports et de remise en forme ».


En page 5 de cette "note", il est écrit :
« Ces prêts ont bénéficié à trois structures différentes, dont les relations financières croisées se caractérisent par leur opacité :
- l'"entreprise individuelle" Joëlle Prévot a porté les premiers prêts (soit 2,2 MF) ; elle bénéficie d'un aval du département de la Guyane, accordé en 1992. Cette garantie n'a été mise en jeu qu'avec retard par la Sofideg, en avril 1998, alors même que les lettres de mise en demeure au président du conseil général (toutes demeurées sans réponse) datent de 1996.
La Sofideg se trouve donc sur ce dossier en contentieux avec son deuxième actionnaire, sans que celui-ci ait manifesté à ce jour [mai 2000] la volonté de s'acquitter de sa dette.
- la SARL Formespace a ensuite été créée en 1994 pour assurer la gestion du centre. Elle a bénérficié d'un prêt de 310 KF pour la construction d'une piscine ;
- enfin la SCI "route des plages" a été formée. Elle a bénéficié d'un prêt de la Sofideg pour un montant de 1 MF.
Les relations financières entre ces trois structures ne peuvent être estimées qu'approximativement. En effet, ni les comptes de la SCI, ni ceux de Mme Prévot ne sont disponibles à ce jour.»

A noter que l'AFD (Agence Française de Développement) y est aussi épinglée en page 12 :
« Le non-respect par l'AFD de son obligation d'information : L'AFD ne pouvait ignorer la situation des administrateurs et des personnalités citées. »


Tant de monde pour veiller sur nous... Pauvre Guyane !

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