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Jodla 20/11/05
On en parle, on en parle : Le Mercure !

Dans son numéro 45, actuellement en vente, la Tribune des Antilles publie un dossier sur le mercure, réalisé par Eric Godard de la DSDS de Guyane, en collaboration avec la Cellule interrégionale d’épidémiologie Antilles-Guyane.
Voir sommaire du n° 45 sur le site de Bondamanjak

Hier sur Télé Guyane, pour la première fois sans doute, on a beaucoup insisté sur les malformations de nouveaux-nés de plus en plus nombreuses en pays amérindien, sans pour autant qu’on puisse les attribuer avec certitude à l’imprégnation mercurielle de ces populations.

Depuis des années maintenant, l’association Solidarité Guyane poursuit son combat pour la cause des populations du fleuve, empoisonnées au quotidien, oubliées du système. Solidarité Guyane a reçu le soutien des laboratoires japonais qui se sont penchés sur la maladie de Minamata, cette maladie causée par le mercure et qui a causé d’immenses dommages aux populations du Japon.
Résultats d’analyses à consulter sur le site de Solidarité Guyane


Au débat sur l’avant-projet de parc national organisé le 18 novembre à Kourou, un médecin du fleuve alertait l’auditoire sur l’état d’abandon et de souffrance des populations du Haut-Maroni et des Wayanas en particulier. Pour ce médecin, le mercure est un épiphénomène, et les Wayanas sont dans une situation dramatique, abandonnés à eux-mêmes et subissant la pression constante des orpailleurs et la pollution de leurs lieux de vie..
Des propos confirmés par Jean-Aubéric Charles, au nom de la Fédération des Organisations Amérindiennes, de retour de Twenké, signifiant le refus catégorique de l’orpaillage par les Amérindiens du Haut-Maroni qui attendent du parc, non pas une précarisation définitive de leur peuple, mais une véritable protection.
Mais comment exprimer sa souffrance dans ce cadre d’oppression ? Un peuple est en train de disparaitre en silence.

Et à ces peuples traditionnels qui ont su garder jusqu’ici une forêt primaire presque intacte, alors que l’occident industrialisé a déjà détruit presque tous ses espaces forestiers, on tente d’imposer de gré ou de force un parc national dans lequel on a d’emblée inclus la possibilité d'une exploitation de type industriel : l’orpaillage.

Quoi qu’en disent les chantres de l’orpaillage, ce n’est pas l’abandon de l’utilisation du mercure prévu au 1er janvier 2006 qui changera quoi que ce soit à la situation, puisque chacun sait maintenant que le bouleversement des sols guyanais produit déjà le pire des poisons : le méthylmercure. Un paramètre que nos élus occultent délibérément (?) en proposant de financer (avec nos deniers) des tables vibrantes, présentées comme le remède universel au problème du mercure.

Sous "des intérêts hypocritement dissimulés", comme disait Christiane Taubira, une colonisation d’un nouveau type s’installe.

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