Dans le registre de la mémoire orale, l'autorité et l'expérience de l'historien Jean Moomou ne sauraient être remises en cause. Auteur de la première Histoire du peuple Boni (Le monde des marrons du Maroni en Guyane, publié aux Editions Ibis Rouge), Jean Moomou reconnait que « la saisie de l’histoire des peuples sans écriture sous l’angle de la mémoire n’est pas aisée », et qu'elle « exige l’élaboration d’une méthodologie pour l’étude de la mémoire et de l’histoire ». Dans sa contribution au débat sur la dénomination de l'aéroport, il conclut sagement : « Dans le cadre du nom Sepelu, il est nécessaire de connaître l’origine ethnique, la position sociale et politique des personnes qui témoignent de la vie de ce chef amérindien résistant, vérifier que leur témoignage n’est pas fabriqué pour légitimer la volonté de donner un nom amérindien à l’aéroport de la Guyane, n'émane pas d'une source livresque ou archivistique. »
Ces éléments-là sont en effet attendus pour éclairer le débat (voir jodla du 11/04/10).
La contribution de Jean Moomou (signataire de la pétition "Aéroport international Cayenne-Sepelu") : « L’apport de la mémoire dans l’écriture de l’histoire ».
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