Blada.com

Jodla 07/10/10
Boues toxiques en Hongrie :
Qui peut encore se croire à l'abri d'une telle horreur ?

Sûrement pas les Guyanais, qui ont jusqu'ici résisté à toutes les pressions et empêché l'installation de Iamgold et de ses boues cyanurées sur la montagne de Kaw.
« Un million de mètres cubes de boue rouge se sont déjà répandus dans les villages autour du site établi à 160 kilomètres de Budapest. » Futura sciences.
« Après une visite du directeur de Greenpeace-Hongrie sur les lieux de l'accident, il apparaîtrait clairement que l'industriel gérant l'usine à l'origine de la catastrophe stockait de trop grandes quantités de boue dans ses réservoirs.» Maxisciences.
« La toxicité des boues a été localement très élevée, notamment en raison du caractère alcalin de l’eau qui avait atteint un ph de 12 ou 13 (sur une échelle de 14). Or, à ce niveau, l’environnement n’est plus viable pour les plantes et les animaux. »
« le flux toxique a commencé à affecter aussi l'écosystème de la branche principale du Danube » Le Parisien, qui publie aussi une vidéo. Autres vidéos sur Rue89, Youtube, Ouest France.
- Quel danger représentent ces boues ? Réponse d'un ingénieux chimiste sur RTBF.
« Après la catastrophe écologique qui menace la Hongrie, l'attention se tourne vers l'usine Alcan-Rio Tinto dans les Bouches-du-Rhône » Le Figaro.
Voir aussi le communiqué de Maïouri Nature Guyane.
Pendant ce temps, bien plus silencieusement, au Nigéria, une conséquence de l'orpaillage sauvage au Nigéria où « Depuis le début de l'année 2010, plus de 400 enfants de moins de cinq ans sont morts par empoisonnement au plomb » ( RFI et Médecins sans frontières).