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Jodla 06/01/11
2011 : La Semaine Guyanaise dans tous ses états

En forme Alain Chaumet pour cette rentrée 2011. Il a fait un rêve... nous sommes en 2017 et la Guyane est transfigurée. Un homme d'affaires débarque à l'aéroport de Grand Santi pour y installer une usine de cosmétiques de 350 salariés. Bien sûr, il s'y connecte à internet très haut débit sans aucun problème. A Cayenne, le palais des congrès, sur 44 étages et 30 000 m2, s'apprête à recevoir un colloque international sur le développement des bioénergies, avec 700 participants venus du monde entier. Evident ! Puisque « la Guyane a été désignée par la commission européenne comme tête de pont européenne pour le rayonnement de l’excellence technologique de l’Europe des 27 en Amérique du Sud ». Et on tire une fusée par semaine, sans que personne n'y prête attention... Normal quoi !

Etonnant contraste avec la rugueuse chronique d'André Paradis, pessimiste à l'extrême, à la manière des "Français de France" (Les Echos), et qui conclut ses voeux par un : « Alors mesdames & messieurs les experts de la Région, au travail ! Et oubliez la corruption, ce n’est rien d’autre qu’une respectable tradition ! »

« La Semaine hors frontières » / La nouvelle rubrique de Miguel Joubel ouverte sur le continent s'avère décidément bien intéressante, avec un retour sur l'élection de Dilma Roussef et de Desi Bouterse.

Si Dilma Roussef s'est fait refaire le portrait pour mieux séduire, d'autres se font refaire l'estomac pour mieux maigrir, et c'est le sujet de l'enquête de Frédéric Farine cette semaine à la Clinique Hibiscus de Cayenne, où l'Agence régionale de Santé a fait interdire toute activité de chirurgie de l'obésité. Un récit à vous faire dresser les cheveux sur la tête, et à vous décider à garder vos kilos... ou à vous mettre au régime.

La médiatisation par le Parc amazonien du nouveau Tukusipan de Taluen a attiré l'attention de Natacha Maltaverne sur un magnifique artiste wayana : Aïma Opoya, auteur du ciel de case de cet immense carbet. Aïma n'est bien sûr pas le seul à réaliser des ciels de case, mais sans aucun doute, c'est de ses mains que sortent ces splendeurs incomparables, dont les textures et les couleurs lui sont fournies par la tradition. Mais au cas où vous auriez l'idée d'acquérir une de ces petites merveilles, il faudra commencer par vous armer de patience...

Illustration : détail d'un ciel de case de Aïma Opoya.

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