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Jodla 24/03/12
Du dîner en ville à la mise en examen :
une sale affaire à la sous-préfecture de Saint-Laurent

Accusé d'agressions sexuelles par personne abusant de sa fonction, de harcèlement sexuel et de corruption passive, le secrétaire général de la sous-préfecture de Saint-Laurent du Maroni est sous les verrous. Dans La Semaine Guyanaise, Frédéric Farine, qui a enquêté sur l'affaire, titre avec un point d'interrogation : « Un dossier DSK à la sous-préfecture ? »  Dans les auditions, une ressortissante brésilienne raconte : « Je n’ose pas déposer plainte car j’ai peur qu’il prenne un bon avocat et alors ce sera ma parole moi ressortissante du Brésil contre la parole d’un secrétaire général de la sous-préfecture. Il aura toujours un meilleur avocat que moi qui n’aurai qu’un avocat désigné gratuitement. » Et une collaboratrice directe du sous-préfet de Saint-Laurent confie aux enquêteurs que, déjà en 2010, « dans des repas privés, j’étais prise à partie par des amis qui me faisaient part que monsieur Dorival demandait à coucher pour donner des papiers. »

Un contexte dominant-dominé qui semble reléguer DSK au rang des enfants de choeur, mais qui fait pourtant beaucoup moins de vagues. Et pour cause... Se pencher sur pareille affaire comporte de vrais risques pour la presse guyanaise.

Quand Frédéric Farine avait relaté dans La Semaine Guyanaise les faits réels, vérifiés, étayés par des preuves, de l'utilisation honteuse de l'argent public au bénéfice de Joëlle Prévot-Madère, c'est bien le journaliste et l'hebdomadaire qui avait été accusés de diffamation, et ce sont bien eux qui ont été condamnés par la justice en première instance (ils ont fait appel). Les affaires de la Sofideg avaient pourtant alimenté pendant des années les dîners en ville...

On comprend ainsi mieux la position de notre ressortissante brésilienne qui témoigne mais ne porte pas plainte, et les restes de la presse guyanaise qui évitent soigneusement d'enquêter sur cette affaire. Ainsi va la Guyane...

Si la presse guyanaise n'y consacre que quelques lignes ou quelques sons et deux ou trois images (et ne relaye même pas les enquêtes !), c'est que ça n'existe pas ! C'est juste pour les dîners en ville.

 

 

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