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Jodla 08/04/12
Sur les layons de l'info...

Fais-moi une place !
Parce que près de la moitié de la population de la Guyane n'a pas de voiture, rappelle le collectif Ti Pyé Ti vélo, il va falloir apprendre à respecter aussi ces citoyens-là, qui marchent à pied ou roulent à vélo... et prévoir les aménagements !

La santé en pays amérindien, ou comment faire semblant de la prendre en compte. Dans un acte de courage peu commun au pays des carpettes, un infirmier du centre de santé de Talhuen dénonce la mascarade. Dans un long courrier informatif envoyé aux médias, François Groud accomplit son devoir citoyen, si difficile soit-il : « La population de Guyane est en droit de connaître ce qui se passe le long du fleuve Maroni. Le peuple Amérindien mérite notre attention et notre respect et cette situation doit évoluer rapidement.» Extraits commentés sur le site de Guyaweb.

Sidaction : encore temps de faire votre BA. Le don au 110 est ouvert jusqu'au 11 avril. Après cette date, Sidaction communiquera les résultats finaux. En attendant, un premier point d'étape.

Papillonnite : ça va gratter (communiqué)... pour le Salon du tourisme....

Christophe Massot, un nom à retenir, parce nous devrions le voir bientôt arriver en Guyane... à vélo. Parti de Bretagne pour un tour du monde, il est actuellement en Amérique du Sud (Ouest-France). Une visite de son blog s'impose.

Dans les pas de Michel Samson, journaliste au Monde et amoureux de la Guyane (il a vécu deux ans à Roura). De l'autre côté de l'océan, il s'applique à faire connaitre le meilleur : Tchayoualé, l'homme qui ressent la forêt (Les treize arches, Arles-info, Brive-mag).

Les mémoires de Guisan viennent de paraître chez Ibis Rouge : Le Vaudois des terres noyées (1740-1801). Témoignage exceptionnel sur la vie de celui qui développa la culture des terres basses en Guyane, l'ouvrage est édité pour la première fois dans son intégralité, par une équipe scientifique suisse et guyanaise. + d'infos

Le mot est complètement absent de la campagne présidentielle, pourtant c'est bien là qu'il devrait être, au centre de tout : le bonheur. Le royaume du Bouthan l'a pris comme valeur de base, d'autres lui préfèrent des PIB et des IDH et des GPI... Mais « à quoi sert de modifier les indicateurs de mesure des moyens, quand les fins elles-mêmes ne sont aucunement repensées ?» : une réflexion développée dans le Diplo : Mesurer le bonheur ?
A voir dans la foulée, un clip vidéo contre l'abstention : Ne votez pas pour eux, votez pour vous.

A la suite de l'inauguration du Mémorial de l'Abolition de l'Esclavage à Nantes, l'association Les Anneaux de la Mémoire lance un projet pour Agir en réseau contre l'esclavage actuel.

Megalomania. Quelques jours avant de lancer la campagne de François Hollande en Guyane (pilotée par Georges Patient : France-Guyane), la "représentante particulière" du candidat Hollande annonçait dans L'Express l'idée qu'elle se faisait d'un président de la République : « Pour conduire le destin d'une nation, il faut de la flamboyance ». Et vlan pour le candidat qui veut être un président normal... Et un poste de ministre ? Bof ! « Être ministre ne serait pas le summum de ma vie. Je ne dis pas non, mais j'embrasse le monde depuis très longtemps » (Jeune Afrique).