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Jodla 30/06/12
Deux militaires sacrifiés à Dorlin, pourquoi ?
Ce qu'on ne nous ne dit pas...

« C'est un fait que la hiérarchie militaire se garde bien de divulguer. En mission de lutte contre l'orpaillage clandestin en Guyane, les soldats arborent des fusils d'assaut. Mais ils ne sont pas chargés.» (Le Point).
Dorlin, où ont été assassinés deux militaires littéralement envoyés au massacre, n'est pas un lieu comme un autre, c'est là qu'a pris naissance, sur fond de lâcheté étatique, un véritable western remis aux mains de l'orpailleur Jean Béna, puis repris tardivement pour cause d'illégalité (Indiscrétion.over-blog). C'est une longue histoire qu'aucun Guyanais ne peut avoir oubliée - et qui peut être étayée par une multitude d'articles, de Frédéric Farine et de Laurent Marot* notamment - où la justice a fait profil bas pour des raisons pas toujours avouables.
Mais le présent apporte aussi son lot d'explications, aussi peu reluisantes, à une situation complètement passée sous silence par tous les médias. Sinon, comment expliquer que cet envahissement du territoire guyanais par des hordes de pauvres bougres de nationalité brésilienne ne provoque aucune protestation officielle de la France auprès des autorités brésiliennes ? Y aura-t-il continuité de la droite à la gauche ? La question est terrible ! En 2008 déjà, Gérard Police nous avait prévenus que La Pièce maitresse du puzzle - que chacun se garde bien d'essayer de reconstituer - a pour nom un gros marché d'armement avec le Brésil, portant sur des sous-marins Scorpène et un contrat d'assistance dans le développement de sous-marin nucléaire d'attaque (Lapresse.ca, Mer et Marine, Entreprises.ouest-france). Un marché de quelque 7 milliards d'euros, contre la vie de quelques hommes, le saccage d'un territoire et de ses populations ? (L'Express : 3 questions à Françoise Grenand)
Et lorsqu'on avait envoyé la Légion et ses méthodes musclées sur les sites illégaux, à la grande satisfaction des populations, les protestations du Brésil avaient bien vite fait rentrer ces fins connaisseurs de la forêt dans leur caserne.
En décembre 2011 (jodla 14/12/11), le président de Région Rodolphe Alexandre, aussitôt tâclé par la députée Christiane Taubira, et bien vite rentré dans le rang, avait tenté une démarche vers les autorités brésiliennes pour les sensibiliser aux « exactions et aux dégradations commises par leurs ressortissants », obtenant d'accompagner le Premier ministre Fillon qui venait voir Dilma Roussef pour lui vendre des Rafales...

Un désordre installé, où la souveraineté nationale est sans cesse bafouée, mais qui n'est pas sans déplaire à quelques uns.
Les familles des victimes doivent savoir que si elles décidaient de porter plainte, c'est à la Guyane tout entière qu'elles pourraient rendre service.

Est-ce que le changement c'est bien maintenant ?
 

[Commentaires des lecteurs dans le thème de courrier "Orpaillage"]
____

* Laurent Marot signalait encore dernièrement, sur le site de Guyane1, une fusillade survenue le 19 mai entre gendarmes et orpailleurs clandestins qui rend encore plus inexplicable ce que les autorités se permettent de qualifier aujourd'hui d'"embuscade" : « Six ou sept hommes vêtus de treillis, équipés de gilets pare-balle, de fusils à pompe et de pistolets, mais aussi d’armes de guerre de type fusil d’assaut : c’est l’équipage qui descend la rivière Inini samedi 19 mai, en fin de soirée, à bord d’une pirogue clandestine

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