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Jodla 27/11/12
Trois chefs d'entreprise de Guyane à l'honneur :
Brigitte Petersen, Véronique Chainon et Maïdo Sautron

Brigitte Petersen, directrice d’Aluver, représentera la Guyane à la finale régionale du Prix Inter-Entreprises du manager Antilles-Guyane en Martinique le 30 novembre en Martinique. Le premier prix Inter-Entreprises Guyane lui a été décerné hier soir à la CCIG.
Le deuxième prix revient à Véronique Chainon, gérante de Bérénice Production, et le troisième prix à Maïdo Sautron, gérant de Maïdo Soudure.

Brigitte Petersen est née à Toulouse voilà 51 ans. Après un baccalauréat série L obtenu au Lycée Berthelot, à Toulouse, elle passe avec succès un DUT de Gestion et un Diplôme préparatoire aux études comptables en 1981. Elle débute sa carrière chez Spi Batignol, puis intègre l’agence de publicité LS Conseil jusqu’en 1988. Cette année là, la France est touchée
par un fort chômage : il  incite Brigitte Petersen à tenter l’expatriation avec son mari qui travaille dans l’irrigation. En 1989, ils franchissent le pas : ce sera la Guyane. 
Jusqu’en 1991, Brigitte Petersen exerce en tant qu’adjointe du chef comptable aux Etablissement Tanon, distributeur de voitures à Cayenne. Elle est ensuite embauchée à Guyapèche où elle occupe les fonctions de directrice adjointe. Elle y reste un an et intègre en
1992 Soprodig, fabriquant de produits d’hygiène et d’entretien, en tant que chef comptable. Elle a trouvé sa boîte ! En 1996, elle est nommée responsable du site qui comptait alors 20 collaborateurs : 28 salariés y travaillent aujourd’hui. Parallèlement, elle participe à l’implantation et au développement d’Aluver, une activité miroiterie. Avec ses 11 salariés, Aluver est la seule entreprise en Guyane à proposer de la découpe de miroir dans des formes les plus originales.
Au fil des ans, Brigitte Peterson structure l’entreprise : elle embauche un chef de secteur  pour l’aluminium, un autre pour la miroiterie, chapeautés par un chef de production ; elle s’entoure d’un responsable commercial et d’un responsable administratif. 
Avec sa dream-team, elle pilote l’entreprise et la défend devant son Pdg, Alex Dormoy. Et
cela fonctionne : elle l’a convaincu de réaliser 350 000€ d’investissement dans l’atelier  en
2011 et d’acquérir un terrain limitrophe à son implantation actuelle pour agrandir l’usine. Ce
sera chose faite en 2013.
Brigitte Petersen a reçu son prix des mains de Paul Jeannet, directeur territorial de la Caisse
des Dépôts et Consignations

Véronique Chainon et née à Créteil d’un père Guyanais et d’une mère  Guadeloupéenne. Avec ses parents, elle retourne en Guyane à l’âge de 14 ans. Très tôt, elle sait qu’elle veut travailler dans les médias. En quatrième, elle participe à un concours d’écriture organisé par RCI et intègre l’émission Caraïbe Jeunes où elle effectue des reportages et montages. En 3 e , elle fait
la connaissance de Jean-Pierre Karam, alors directeur d’antenne de RFO, qui lui confie durant deux saisons la réalisation des micro-trottoirs pour l’émission Ping Pong Relax.  Elle ne s’arrête pas là : à 18 ans, elle représente la Guyane au 40 e  Festival de Cannes avec 40 jeunes de France après avoir remporté haut la main le concours du CRIJ “40 à Canne”. Son baccalauréat ES en poche, Véronique Chainon  intègre l’Ecole supérieure de réalisation audiovisuelle. Mais elle n’y reste qu’une année parce qu’elle est pressée de travailler. Elle rejoint l’équipe de MCM Production et participe en tant qu’assistante de production à l’émission « Paris Mode » diffusée sur Paris première. 
Souriante, volontaire, perfectionniste, ne rechignant pas à la tache, elle est repérée et intègre de nombreuses équipes de tournage pour France2, France3, la Fashion Week, le groupe AB, RTL9, etc. Huit années d’expériences enrichissantes.
De retour en Guyane en 2005, Véronique Chainon travaille pour les Premières de Guadeloupe, Guyane et Martinique en tant qu’intermintente du spectacle productrice, réalisatrice et animatrice. Mais veut veut tout gérer et implanter en Guyane une structure capable de produire aux standards internationaux : Bérénice Production nait en 2006 et réalise depuis des émissions visibles sur nos ondes voire France O et TV5 : Matété, “Dans la Vibe”, “Canal Carnaval”, “Cœur d’Amazonie”, etc. En attendant un long métrage en 2013 avec le Brésil. 
Véronique Chainon a reçu son prix des mains de Ludovic Cocogne, directeur de l’Agence
Française de Développement.

Maïdo Sautron est attachant. Il est de ces personnes qui démontrent, mine de rien que rien n’est joué d’avance !
Née à Madagascar de parents français d’origine réunionnaise, à 6 ans, il quitte précipitamment ce pays secoué par des émeutes. Il débarque à Nîmes. Le corps enseignant de l’époque ne repère pas qu’il ne comprend pas le français. Cela se passe mal : il quitte l’école à 10 ans et travaille avec son père et les Compagnons du Devoir. Il se forme à la soudure. Il débarque en Guyane à 14 ans. Il y a une révélation : il veut “souder la fusée” !  Maïdo Sautron est culoté : il se rend alors S2I, dirigé par Mr Aner en lui disant qu’il sait souder. Face à l’incrédulité de son interlocuteur du fait de sa jeunesse, il lui propose qu’il le teste après 24 heures d’observation du travail dans son atelier. Pari tenu et test réussi !
Grâce à S2I, Maïdo Sautron passe la licence de l’Institut de soudure de Paris. Il est si doué, qu’à 20 ans, qu’il devient un des 15 soudeurs d’Etat en activité en Europe et débute une carrière de 19 ans à “souder la fusée” au centre spatiale de Kourou ! 
Mais depuis toujours, Maïdo Sautron rêve de construire des bateaux. Il se met à son compte et installe Maïdo Soudure à Cayenne en 2008. Le bouche à oreille et la qualité de ses réalisations lui permettent de fabriquer son premier bateau pour la DDE en 2009 : ce sera la Maïnaz, une coque ouverte en aluminium qui file sur le fleuve non loin de Papaïchton.  Depuis, son carnet de commande ne désemplie pas : Maïdo Soudure vient de remporter le marché pour la fourniture à l’Armée 20 bateaux durant les cinq prochaines années. L’entreprise cherche ainsi à s’installer dans un plus grand atelier.
Maïdo Sautron a reçu son prix des mains de Daniel Germé, directeur commercial régional de
la Banque des Antilles Françaises. 

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