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En réponse au message de Fabien du 19/07/12
Encore une bonne pub pour Kourou et la Guyane: Un ingénieur de Soyouz agressé près de son hôtel http://www.franceguyane.fr/r/un-ingenieur-de-soyouz-agresse-pres-de-son-hotel
Souhaitons une prompt réaction de notre ministre de la justice et de notre sénateur maire Mr Antoinette. Après on s'étonne de notre image dans la monde...
Notre ministre de la justice s'est emparée du dossier.
Nul doute qu'avec l'aide du syndicat de la magistrature, ces renégats russes de Soyouz seront condamnés à indemniser ces pauvres victimes de la société pour leur avoir filé uniquement des téléphones portables bas de gammes et des bijoux plaqués.
En réponse au message de Daaam du 05/07/12
Je vois qu'une fois encore, vous esquivez votre propre responsabilité environnementale en refusant de nous parler de votre mode de vie pétro-dépendant. Parlez nous du nombre de kilomètres que vous faites chaque jour et de votre consommation annuel de pétrole qu'on rigole aussi un bon coup : "Je veux de l'essence bon marché pour ma voiture, mais je préfère qu'on l'exploite en Afrique". C'est-y pas charmant une vraie écolo...
Sinon, pour avoir fréquenté pas mal d'employés texans du pétrole, je vous confirme que pour travailler sur une plate forme en tant qu'OS, il faut à peu près le même niveau d'étude que pour faire assistant au chef de rayon en hyper-marché. Mais faites moi plaisir, arrêtez de commenter des métiers desquels vous ne savez rien. Le gros des métiers sur plate-forme sont des métiers d'opérateurs postés, de techniciens et électricité et en hydraulique, bref, c'est comme à l'usine.
Puisque tu crois détenir un scoop me concernant, il est temps que je te dégonfle avant que tu n’exploses.
Alors vas-y ta calculette d’un côté et ton bloc note de l’autre, prend ta leçon d’éco-responsabilité du jour :
J’habite à 50 km de mon lieu de travail, j’utilise une voiture de petite cylindrée, révisée tout les 15 000 km (ça évite les mauvais réglages) je reste sur place à midi et je pratique le covoiturage. Déjà pas de quoi s’ébouriffer la crête car je consomme autant qu’une personne vivant à 12 km de son lieu de travail, genre Matoury-Cayenne.
Chez moi j’utilise uniquement l’électricité solaire y compris pour l'eau chaude, je ne consomme pas celle de DDC, je n’ai pas la clim dans les chambres (il fait trop frais en forêt), à peine en voiture et même pas dans mon bureau en ville car j’ai du sang de navet et j’adore la chaleur guyanaise. Et toi ?
Dans la limite du possible je n’achète pas de produits qui prennent avion et cargo, je consomme local, refuse les sacs en plastique, je fais mes yaourts (aussi parce que c’est meilleur), ça coûte moins cher en hydrocarbures et en emballages. Ah oui ! Je fais aussi pousser des poules elles me permettent de lutter contre les insectes de proximité, font de l’engrais et accessoirement des œufs. Economie de transport et de produits chimiques.
Je recycle le verre, je fais du compost avec tous les déchets verts, et fais finir les quelques restes aux chiens et aux poules (moins d’aliments achetés importés). La chatte, elle, refuse, mais elle ne m'écoute pas car elle est vieille et sourde.
Je ramasse les déchets et les cartouches des promeneurs et chasseurs lors de mes balades.
Je bois l’eau de la source. Pas de bouteille en plastique, pas de transport.
Je me prive de thon rouge dans les sushis, parce que c’est une espèce menacée.
Etant donné que l’électricité du solaire est extrêmement régulée, je garde mon électroménager de 10 à15 ans (qui dit mieux ?). Moins de déchet, moins de transport itou.
Je garde mon téléphone portable jusqu’à ce qu’il tombe en panne, comme il n’y a pas de vrai SAV en Guyane, je les conserve dans le but de les renvoyer à des recycleurs européens.
Dans mon travail je n’imprime qu’en dernier ressort, et sur les deux faces des feuilles. Je me sers plus de la lumière naturelle qu'électrique. Je ne fais chauffer que l'eau nécessaire à une tasse...
J’évite la surconsommation. Par exemple celle des livres, que je charge plutôt sur un ebook, afin de ne pas bouffer de la pâte à papier et de me laisser un peu de place sur les étagères.
Les bijoux en or, j'y ai renoncé, je préfère que l’on ne touche pas aux arbres qui poussent dessus. Mine de rien, si je puis dire, c’est une décision difficile pour mes proches, il faut qu’ils se cassent un peu plus la nénette pour me trouver un cadeau.
Je ne saute pas tous les 4 matins dans un avion pour aller voir mon vieux père, ça fait moins de kérosène dans l’air.
J'investi dans l'éducation de mes enfants pas dans les placements financiers.
Je soigne ma santé et mon moral le plus naturellement possible, en évitant les excès. Ainsi je rapporte plus à la communauté par mes contributions diverses que je ne lui coûte (pourvu que ça dure). Ça aussi c'est être responsable, plutôt que de se bourrer de truc chimiques, de se baigner dans la pollution et de choper un cancer, cher en traitement.
A l'occasion j'ai su m'impliquer dans un combat pour la défense de la montagne de Kaw.
Alors mon p’tit gars, si tu trouves une personne qui fait autant d’effort à la foi pour réduire son impact sur la nature, sur la société et sa consommation d’hydrocarbure j’te paye un verre d’eau de Kaw.
je n'arrive pas à contacter par téléphone la fédération de tennis de guyane.
Quelqu'un pourrait me donner un tuyau pour que je les contactent au plus tôt?
mail ou tph portable.... Merci
En réponse au message de Cush du 03/02/12
Tu m'écris: C'est drôle cette manière péremptoire que tu as de ne voir que ton point de vue sans jamais envisager celui des autres et d'en conclure que forcément c'est comme ça !... Bref, à chacun sa relative notion de "privilège", ce qui semble "normal" pour les uns ne l'est pas forcément pour les autres...
La réponse est là, elle est de toi: Je trouve que pour une personne qui paie l'Etat de ses impôts, elle est en droit de prétendre à une sécurité que l'Etat doit lui assurer...
Réflexion: Je sais pas pour toi, mais tes impôts doivent être dans un drôle d'état.
Tu me reproches d'en conclure que forcément c'est comme ça, ce qui n'est pas exactement ce qui est écrit, à contrario c'est le contenu de ta réponse. Quant à la pauvreté, tu en as une représentation très "bourgeoise". Tu ne dois pas la fréquenter souvent, ou alors devant ton écran télé. Va faire un tour dans les bidonvilles guyanais et comptes les paraboles, les ordis portables, les grands écrans télé... On en reparlera après.
L'ouverture d'esprit n'est vraiment pas ton fort... Ta faculté d'auto-critique est inexistante... M'enfin, je vais essayer quand même...
1) Je n'ai pas de télé... Mais osef, c'est une info perso qui n'intéresse personne.
2) J'ai beau roulé sur 2 km autour de chez moi, je ne vois pas de parabol, ni de tout ce que tu raconte sur les possessions matériels des "pauvres" ?!... Par contre, je vois tous les jours que les gens sur le bord de la route n'ont ni l'eau courante, ni l'électricité et encore moins d'appareils électriques... IL FAUT JUSTE T'IMAGINER QUE LA GUYANE NE SE LIMITE PAS A CAYENNE... Ferme calmement les yeux et essaie cet exercice, ça devrait t'aider.
3) Je n'ai sans doute jamais vécu dans la pauvreté... Mais je pense la côtoyer (socialement et professionnellement, mais osef) plus souvent que toi pour me permettre de te dire de bouger tes fesses de Cayenne pour aller VIVRE un temps au-delà de cette ville si tu penses tout connaître de la pauvreté en Guyane... Tu verras que même parmi les "pauvres", il y a des degrés de pauvreté... Les pauvres de Cayenne ont sans doute des parabols (je te fais confiance sur tes déclarations, car je t'imagine bien aller faire ta ronde pour espionner les pauvres, le vérifier et le noter dans le coin d'un carnet que tu tiendras à la disposition de la Police), mais ici sur le bord de la route, ce n'est pas vraiment généralisé.
4) J'affirme de manière péremptoire qu'en Guyane, il y a une scandaleuse inégalité sociale. Je n'ai aucune preuve à te fournir, mais c'est mon constat personnel lorsque je vois, d'un côté, ceux qui roulent en 4x4, qui habitent une jolie villa et qui se pavanent dès qu'un haut dignitaire se pointe dans le coin, et lorsque je vois, d'un autre côté, ceux qui manquent de tout confort "basique" (eau courante, électricité), que les pouvoirs ignorent totalement et qui se débrouillent tant bien que mal pour "survivre" et élever leurs enfants au quotidien... C'est sans doute ma conception "bourgeoise" de la pauvreté qui me joue des tours... L'argent semble abonder tellement plus facilement à certains qu'à d'autres...
5) Les quelques "pauvres", contaminés par notre société de sur-consommation, qui se vantent de posséder un téléphone portable (et autres technologies infâmes) alors qu'ils n'ont même pas la décence d'élever correctement leurs enfants ne devraient pas te permettre de jeter le discrédit sur la grande majorité des autres qui tentent d'élever leurs enfants avec intelligence... Cesse de croire que les "pauvres" sont TOUS des inconscients et des cons qui mettent leur peu d'argent dans des choses futiles...
6) J'admets que ta vision caricaturale est certainement partagé par d'autres, mais cela ne la rend pas plus "vraie"...
P.S: Est-ce anticipé de ma part que d'émettre l'hypothèse que tu associerais volontiers la "pauvreté" aux "étrangers" en Guyane ?... Et pourtant...
En réponse au message de Vxx du 13/01/12
Avant de répondre à votre question, il me faut vous narrer l'anecdote qui va avec:
Achat d'un APN par internet, la société ne livrant pas en Guyane, j'enquiquine la famille en faisant livrer le colis chez frérot (en métropole) qui me l'envoie (en Guyane). Tout a été déjà payé en ligne (TVA, etc..), la facture est en évidence dans le colis et mon frère coche sur "cadeau" après 2 heures de queue à la Banque Postale (je n'ose plus dire la Poste)...
Keskispasstil arrivé en douane ici ???... Ca n'a pas raté, comme à son habitude, la Douane de Guyane retient le colis et me demande de payer un octroi de mer qui correspond à 60% du prix de l'APN (ils avait pourtant la facture sous les yeux)...
Alors, si vous me demandez pour quelle raison étrange ce genre de pratique est récurrente en Guyane... Je réponds simplement: "les douaniers aussi veulent leur carbet !!!"
Vous avez beaucoup de revendeurs d'APN qui expedient en Guyane sans probleme:
Pixmania, LDLC, etc... expedient en colissimo expert DOM - il vaut mieux eviter Chronopost qui est loin d'avoir des services a la hauteur de ses tarifs!
Pour bien passer la douane avec des valeurs >180€ il faut que l'expediteur mette une liasse CN23 - ce que font les revendeurs serieux comme ceux que je vous ai cité au début, mais franchement un téléphone portable à 36€ ca n'existe pas! ou alors avec un forfait (metropole) et pour la douane ca ne passera pas! logique! Et pour votre APN si ils vous ont compté un octroi de mer à 60% c'est qu'ils ont estimé que la valeur déclarée ne correspondait pas!
En réponse au message de Tilouss78 du 11/01/12
Bonsoir,
On vient de me proposer un poste d'enseignant au collège de Grand Santi. j'aimerai en savoir plus sur la vie sur place, ainsi que sur les possibilités d'hébergements ( gîte, chambre d'hôte ,colocation). J'ai entendu dire que chaque week end il y a avait un vol entre Grand Santi et Saint laurent du Maroni et Grand Santi et Cayenne .Est ce vrai?
je dois prendre mes fonctions encore ce mois ci jusque fin avril voir fin mai.
merci d'avance pour vos retours
Bonjour, je vois qu'on est dans le même cas!
bon moi je suis sur le départ, pas beaucoup d'infos non plus mais je verrais sur place!
Le rectorat m'a assuré qu'ils avaient des logements pour les profs, apparemment en colocation à 2, meublés. J'ai vu des photos sur ce blog http://directionguyane.canalblog.com/ qui date déjà d'il y a quelques années mais on fait avec ce qu'on a!
J'aimerais surtout avoir des infos sur le matériel pédago qu'ils ont au collège, il semble qu'il y ai une salle info, donc imprimante? et vidéoprojecteur? (je crois que j'ai trop d'espoir!). Dur dur de préparer des séances sans jamais avoir enseigné, en étant prévenu quelques jours à l'avance et en plus sans rien savoir du collège (ni les niveaux que j'aurais, ni le matériel dispo...)
J'attends une confirmation du rectorat et si tout est ok je pars mercedi.
Il y a 4 vols airguyane par semaine depuis cayenne, 89€. 10 kilos en soute et 5 en bagage à main, 1,5€/k supplémentaire.
Il y a aussi une pirogue qui fait st laurent-grand santi le mardi. 71€ avec 20k de bagages, en ce moment environ 6h/7h de trajet.
Il y a l'électricité, l'eau courante, internet dans le collège. Le téléphone j'en suis moins sûre, orange m'assure que le portable capte mais je n'ai pas pu vérifier. Le téléphone fixe semble arriver doucement, j'ai pu joindre quelqu'un sur un fixe là bas mais c'est presque la seule à l'avoir pour le moment.
Si tu arrive à avoir un numéro de téléphone du principal du collège ou d'un prof là bas pour plus d'info, merci de faire tourner!!!!
On t'a proposé le poste de prof de français j'imagine?
Dans tous les cas, tu peux me contacter sur mon mail: Minidoux973(at)hotmail(.)com, si tu décide d'accepter le poste on peut échanger nos infos!
bonne journée à plus.
En réponse au message de Cocobeloeil du 13/01/12
On ne peut pas toujours gagner sur tout...
Si tout le monde faisait comme vous, il n'y aurait plus de commerçants en Guyane. Quand on vient ici ou que l'on vit ici, c'est bien de jouer le jeu en achetant sur place les produits guyanais ou ceux qui sont importés;
Là, vous avez acheté "malin" et la loi vous a rattrapé ! Perso, j'ai pas très envie de pleurer.
Je suis presque d'accord avec vous, à condition que l'on ne trouve pas que des portables minables à 1 € avec des forfaits bidons, mais Marie-so a bien de la chance, car d'habitude, un colis marqué téléphone portable ne passe pas la douane et le guichet postal et disparait ! (arrivé deux fois)
En réponse au message de Marie-so du 13/01/12
Question sur l'octroi de mer : savez-vous comment ca marche? Je me suis fait envoyer un tél portable de métropole par ma famille. Sans les frais de port, il a couté 36 euros, or c'est la somme que me reclamme la poste de Baduel pour le récupérer... Je m'attendais à 1/4 du prix, mais là, ça me semble abusé. En plus, je crois avoir lu un article de France Guyane en septembre qui expliquait qu'en dessous d'une certaine somme (40 euros environ), les colis n'étaient pas taxés...??
Curiosités dans l'application de l'octroi de mer. La taxe demandée pour votre téléphone portable est très curieuse, pour deux raisons principales:
1. si l'octroi de mer demandé est équivalent au prix de l'objet, il s'agit donc d'un taux à 100%, lequel n'existe pas....
2. étant donné qu'il s'agit d'un cadeau envoyé par votre famille, et non pas directement par une société, des taxes à la consommation ont été par avant déjà payées ailleurs, et le produit reçu est de fait un produit "d'occasion", puisqu'il a été acheté par un autre, lequel vous le transmets à titre gracieux.
Toutefois, des bizareries de ce genre se produisent régulièrement. A titre d'exemple, il n'existe aucune taxe s'appliquant aux livres d'occasion ou aux livres dit "anciens", et si une grande partie des colis vous sont bien livrés non-taxés, d'autres identiques ne peuvent être retirés à la Poste qu'après paiement.
Mais, l'administration étant par nature infaillible, il doit bien y avoir une explication logique et légale qui échappe à l'intelligence moyenne de l'usager.
A Monsieur le préfet de Guyane,
suite à son interview par Roland Pidery au journal de 20h
.. concernant le renforcement de la répression pour l'utilisation du téléphone portable au volant, il faudrait nous expliquer comment vont faire les forces de l'ordre pour verbaliser les contrevenants dont le véhicule est "bardé" de vitres noires!
Ou bien on autorise le téléphone au volant en Guyane, ou bien on interdit (et verbalise, voire confisquer le vehicule) les vitres noires (pas legerement teintées car on peut voir le conducteur)
Une plainte contre l'état - qui a toutes les chances d'aboutir car déposée en métropole - risque bien d'être déposée à ce sujet!
En principe, la loi est la même pour tous! Même en Guyane
En réponse au message de Yep973 du 21/12/11
Bonjour,
je viens de voir en couverture que la vente des jouets se portait bien, avec la photo d'un grand magasin cayennais. Et bien il y en a qui doivent bien se sucrer les fraises !
Mon fils voulait un chateau playmobil avec un dragon, bon ok. Arrivé dans ce gros magasin, quelle surprise ! 212 euros ! Un rapide coup d'oeil sur un gros site de vente sur internet sans chercher le moins cher : 99eur !!!
Alors il y'a aurait 30 ou 40eur de différence j'aurais pas batailler mais là, par principe, je ne peux pas payer le double du prix alors que rien ne le justifie !!! Je prefere faire marcher les commercants locaux en général mais là y'a vraiment de l'abus !
et joyeux noel ! ;)
Bonjour, un autre exemple de "sucrage", sans sortie de Guyane,datant du 20/12,
je vois un téléphone portable, le galaxy note (nu ans abonnement) que j'aimerais avoir sous mon sapin (oui je sais j'ai des gouts de luxe et en plus "drogué" au nouvelle technologie), chez un revendeur "H.." ayant plusieurs boutiques, plus de 900 €, et aujourd'hui chez un autre revendeur "D......" 699 €, soit près de 200 € de différence
et dans le chapitre " on vous fait prendre les vessies pour des lanternes", un grand magasin "B..", sur un téléviseur Sony , une belle affichette 445 € au lieu de 775 € prix barré , sauf que la référence ne correspond pas au téléviseur exposé, mais à un autre plus bas de gamme qui ne vaut certainement pas plus que 445€
donc méfier vous, regardez les références, de même quand vous achetez des produits en lots, il semblerait qu'une "mauvaise habitude " de plusieurs enseignes de grande distribution se généralise, le produit seul acheté par exemple par 3 est souvent moins cher que le produit en lot de 3, la il faut regarder le prix au kilo,
idem pour les grands emballages qui ont un prix au kilo souvent supérieur
adessias galinettes
si a cela on ajoute ne prendre que des produits ni trop salés, ni trop sucré, et si possible sans OGM , il y intérêt a venir avec un ordinateur muni d'un système d'aide à la décision quand on ira faire les courses
MILAGRO et félicitation, à l'équipe webmaster de KOUROU qui ont enfin mis à jour le site
http://mairie.kourou.info qui décrivent bien le role de notre police municipale de kourou : je propose donc aux citoyen de kourou de remonter leur propre expérience sur l'appel à l'aide de la municipale :cela fonctionne t-il?
POLICE MUNICIPALE de kourou
Un service de proximité pour la sécurité des habitants de Kourou.
Située derrière la mairie, la Police Municipale vous accueille.
Adresse du service : Avenue Robert VIGNON - 97310 - KOUROU
Téléphone du service : 05 94 22 33 00
Portables patrouille : 06 94 90 41 01 - 06 94 90 31 03
Fax du service : 05 94 32 30 42
police@kourou.info
Horaires d'ouverture:
Pour les démarches administratives :
Matinées : du lundi au vendredi de 07 h 30 à 13 h 30
Après midi : lundi,mardi et jeudi de 15 h 00 à 18 h 00
Pour les brigades
· Du lundi au samedi de 07 h 00 à 24 h 00
Rôle de la police Municipale
L'action de la police municipale essentiellement préventive.
Ses champs d'investigation concernent principalement le bon ordre, la sécurité, la sûreté et la salubrité publics.
Ses missions
Tâches policières
-Surveillance du stationnement
-Constatation des infractions au Code de la Route pour lesquelles la P.M est compétente (Contraventions de la 1ère à la 4ème classe)
-Surveillance des lieux publics
-Surveillance générale des quartiers
-Surveillance des entrées et sorties des élèves aux abords des établissements scolaires
-Régulation ponctuelle de la circulation
-Sécurité lors de certaines manifestations
-Relevé des véhicules épaves ou en stationnement abusif
-Surveillance des conditions d'affichage
-Missions de prévention routière dans les écoles
Tâches administratives
-Permanences à la P.M pour assurer l'accueil du public
-Demandes de renseignements (enquêtes administratives)
-Rédaction des arrêtés municipaux concernant la police de circulation et le stationnement
-Enregistrement et transmission des contraventions
-Rapports d'information à Monsieur le Maire et aux Élus délégués ainsi qu'à l'officier de Police Judicaire territorialement compétant aux fins d'enquêtes et de poursuites
-Réception des objets trouvés
Hier midi, je perds mon téléphone portable sur le parking de Match Montjoly. Quand je m'en aperçois, je téléphone d'un autre portable à mon numéro et une dame me répond qu'elle l'a trouvé et que je peux le récupérer à Rémire.Je remercie une fois de plus cette dame si elle lit Blada et cela me réconforte de voir qu'il y a encore des gens honnêtes en Guyane. Mann u
Bonjour. J'espère poster dans la bonne section. Je vous informe qu'un sms frauduleux circule. Le numéro du message est "3369588" et le contenu est le suivant :
"Bonjour, essayez de m'appeler d'un téléphone fixe ou de votre portable au 0088213090199 quelque chose vient d'arriver on doit vous apprendre une bonne nouvelle"
Bonne journée
Lettre PLAIDOYER POUR NOMMER L'AEROPORT CAYENNE AMAZONIE
Ce texte vient posté vous pouvez le faire vivre en en faisant des copier/coller transmis à vos amis ou à des responsalbles ou des leaders d'opinion. Il s'agit de la version inégrale transmise en copier/coller avec perte de la mise en forme. Ce débat put avoir en lieu si les médias jouent le jeu.
Merci pour votre aide!!!
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Fait à Cayenne, le 1er novembre 2011,
Destinataires : dans l’ordre protocolaire pour les autorités, sous réserve des quiproquos d’un citoyen.
Liste des responsables et autorités,
M. le Préfet de la Région Guyane,
M. le Président de la Région Guyane,
M. le Président du conseil général de Guyane,
M. le sénateur Jean-Baptiste ANTOINETTE,
M. le sénateur Georges PATIENT,
Mme la députée Chantal BERTHELOT,
Mme la députée Mme Christiane TAUBIRA,
M. le président de la C.C.I.R.G,
Mme la maire de Cayenne,
M. le maire de Matoury,
Messieurs, mesdames les maires des autres communes de Guyane (20 autres communes, à noter que les sénateurs seront destinataires par le truchement de leur mairie),
Les organes de presse,
M. le rédacteur en chef de Guyane-Première radio et télévision France-télévision,
M. le chef de rédaction de Métis FM,
M. le chef de rédaction Radio JAM,
M. le chef de rédaction de radio 2000,
M. le chef de rédaction de Nostalgie-Guyane,
M. le chef de rédaction K FM,
M. le chef de rédaction de radio Papaïchton,
M. le rédacteur en chef du quotidien « France-Guyane »
M. le rédacteur en chef l’hebdomadaire « la semaine guyanaise »
M. le rédacteur en chef du quotidien « Le Monde »
M. le rédacteur en chef du quotidien « Le Figaro »
M. le rédacteur en chef de « Libération »
(à noter les adresses ont été prises sur un annuaire de Guyane ou sur requêtes internet donc il peut y avoir des quiproquos, les envois sont faits sans accusé-réception)
OBJET : lettre ouverte : plaidoyer pour nommer l’aéroport Cayenne-Amazonie
(Cf en fin de message).
Je crains, à tort ou à raison, de ce que l’on perçoit, que l’on est en train de gâcher une belle occasion, de donner un nom fédérateur et de nature à améliorer l’attractivité de notre territoire. La démarche s’inscrit dans un débat d’idée et se veut apolitique. Amazonie n’est ni de droite, ni de gauche. Je n’ai pas toutes les clés évidemment, d’ailleurs qui en donnent de probantes ? L’on n’a jamais réellement entendu énoncer clairement l’apport ou la plus-value escomptée des noms sur la table. Le débat, depuis deux ans, semble avoir été parasité par une « bataille des ego », « pro Félix Eboué » versus « pro Sépélu », générant, semble-t-il, plus de passion que de raison. Je le déplore.
Le débat sur l’apport et la plus-value comparative devrait être mené. Je sais qu’il demanderait du courage. L’incompréhension semble monter dans la population ne voyant pas l’intérêt des choix proposés. Cayenne-Amazonie peut être mobilisateur, pour peu que l’on veuille le porter. D’ailleurs, sa dynamique en faisant le plus voté dans le sondage des internautes sur les dix derniers jours atteste de la fraicheur et de l’appétence des personnes lassées du faux choix binaire. La perche était tendue pour opérer une sortie de l’impasse et du malaise par le haut. L’on n’a trouvé le moyen de l’occulter, a priori sciemment. C’était peut-être trop crédible?
L’on fait un plaidoyer avec les moyens du bord sans doute non exhaustif, mais l’argumentaire a le mérite d’apporter des perspectives, notamment sur les stratégies d’attractivité des territoires menées, souci majeur pour la Guyane trop souvent victime de stéréotypes négatifs, souvent largement galvaudés voire calomnieux.
Cette lettre ouverte, par sa longueur inhabituelle, n’est pas compatible avec la presse écrite de Guyane. Elle ferait 5 pages de France-Guyane… Le Quinté serait concurrencé ! Pourquoi cette longueur ? Je dirais, à mon sens, il y a, et il y a eu une absence de débats de fond sur ce sujet, la Guyane se laissant emporter dans une fausse alternative depuis deux ans. Le choix a été d’en faire un résumé court et concis (ci-dessous) pour les décideurs, logiquement pressés et affairés ou le citoyen pris légitimement par des charges importantes de travail ou familiales. Leurs conseillers pourraient lire la version développée, en fin, afin de voir ce qui peut en être retenu ou invalidé. Ce texte est aussi disponible sur Blada-com, courriers des lecteurs, rubrique Rochambeau-Félix-Eboué… Fausse alternative, vous disais-je?
Il y a urgence sur ce qui pourrait se révéler comme un naufrage retentissant ou, pour le moins, une occasion unique gâchée, pour je ne sais quel dessein ou quête obscure ou chimérique. L’on peut encore faire quelque chose avec des personnes pragmatiques et de bonnes volontés sur l’autel de l’intérêt général de la Guyane. Les plus dogmatiques devraient lire ce texte. En effet, des imprécations, des passages en force ou des menaces ne seraient constituées la validité d’un débat pour l’apport et la value des noms en circulation.
----------------------- l’essentiel pour les décideurs ou le grand public légitimement très occupé
L'apport et la plus-value de Cayenne-Amazonie
A tort, sans doute candidement, j'ai écrit régulièrement dans France-Guyane depuis deux ans, afin de promouvoir ce nom sans guère d'échos de nos responsables. Le nom est fédérateur, durable, et joli. Ce nom géographique prestigieux donne une bonne image de la Guyane, toujours lacunaire. 100% des guyanais vivent en Amazonie.
La tendance générale est à des changements de nom, je dirais offensifs, pour valoriser l'implication et l'attractivité des territoires. C'est ainsi de Marseille-Provence, Nantes-Atlantique, Guadeloupe- Pôle Caraïbes ou de Tarbes-Lourdes-Pyrénées... Force est de constater la stérilité de St-Etienne-Bouthéon ou de Toulouse-Blagnac.
L'on engage la Guyane pour un demi-siècle. Cette occasion est unique. Les noms sur la table pour des raisons différentes suscitent le scepticisme quasi général, voire une montée de l'amertume faute d'être mobilisateurs.
En effet, la question fondamentale de l'apport et de la plus-value a été totalement paralysée par une "bataille des ego" stérile et passionnelle, en masquant l'enjeu véritable.
Avec Cayenne-Amazonie, il y a forcément des choses à attendre, ne serait-ce que la fin des polémiques ou la mobilisation de toute la Guyane. Cela peut avoir un effet sur le tourisme et les secteurs induits, hôtel-bar-restaurant, BTP, transports, commerce et artisanat voire pêche ou agricluture . Cela peut contribuer à attirer les cadres de haut faisant défauts, spécialistes des soins de santé, chercheurs et formateurs pour nos jeunes, ou aussi le label "Amazonie" peut retenir l'attention des investisseurs de toute la planète, d'autant que le spatial nous fait recevoir des gens très importants qui, parfois, ignorent même qu'ils sont venus en Amazonie.
Aujourd'hui, il y a urgence à instruire un débat constructif sur l'apport et la plus-value attendue sur le nom de l'aéroport. Cayenne-Amazonie joue cartes sur table! Ce débat de fond ne devrait plus être ignoré ou occulté.
Un Guyanais aimant sa Guyane
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Lettre ouverte aux guyanais et aux guyanaises, à notre jeunesse et à nos responsables
Plaidoyer pour nommer l’aéroport Cayenne-Amazonie
Depuis deux ans j’ai écrit régulièrement dans le courrier des lecteurs de France-Guyane pour promouvoir le nom Cayenne-Amazonie, à ce stade en vain. Ce nom très crédible a mystérieusement était occulté des assemblées consultées, puis de nouveau avec ses 14,03 % des votes lors du sondage alors même qu’il était le plus dynamique et prenait. Je dirais que c’est d’autant plus méritoire que non porté par une organisation. Jamais personne, à ma connaissance, n’a daigné le mentionner ou en montrer les faiblesses ; alors qu’a priori, aucun frein juridique ne s’opposait à cela comme l’illustre la proposition de Cayenne-Matoury-Sépélu retenue par la mairie de Matoury. Et d’ailleurs, il n’est pas trop tard pour qu’une assemblée puisse faire une nouvelle consultation en intégrant ce nouveau venu, un nom géographique des plus prestigieux et illustre planétairement.
Au départ, j’ai eu la conviction que toute la Guyane s’était laissée emportée dans une petite passion sans vraiment en être consciente. L’on aurait pu présenter deux noms d’animaux les « pro toucan » contre les « pro jaguar » et l’on partait pareil. Pour donner une image, je suis vendeur de boissons au marché. Il ne reste plus que du Coca et de l’Orangina que je propose avec assurance aux clients 2/3 des personnes choisiront l’une d’elles spontanément, vieille technique commerciale. Ai-je été un manipulateur, les consommateurs ont-ils été manipulés ? Avouons sans doute un petit peu.
L’actualité du processus des consultations est que le conseil régional a entériné le nom de Félix Eboué ce vendredi 28 octobre 2011 avec une discrétion surprenante eût égard à l’enjeu. Reste deux versions Cayenne-Matoury-Sépélu et Cayenne- Félix Eboué, mais non exclusives d’un troisième choix à condition de se réveiller. Il est moins cinq !
Et l’on ne va pas se mentir, l’on est dans une impasse et un malaise général. Les critiques sont diverses : le coût du changement ; pourquoi changer Rochambeau ; il y a d’autres problèmes plus importants à régler; d’autres à tonalité juridique notre Rochambeau n’est pas responsable des faits d’un autre membre de sa famille ; d’autres plus historiens s’insurgent par principe scientifique et disciplinaire contre l’intrusion des politiques sur la matière historique dont les lois mémorielles ; d’autres voient déjà du Eboué partout, Lycée, statue, rues, comment va-t-on se repérer etc.? D’autres, évidemment commencent déjà à poser ce que nos enfants pourraient porter à perpétuité et qui leur sera servi : Félix Eboué et le statut de l’indigénat etc.. L’affaire risque d’être interminable.
Pourquoi la Guyane est indifférente, pantoise, goguenarde, un peu amer ou triste, voire fâchée? Je propose une réponse simple. Une grande partie de la population, si ce n’est une majorité, n’adhère pas fondamentalement aux choix mis sur la table. Ils n’ont aucun effet mobilisateurs sérieux et, bien peu, y voit une plus-value ou un apport pour la Guyane, les guyanais et les guyanaises pour le prochain demi-siècle. Je dirais même que les jeunes générations y croient encore moins, bien que pourtant leur pénitence de porter tel ou tel nom sera probablement à vie. Un nom d’aéroport se change en gros tous les demi-siècles! Ce n’est pas anodin, loin s’en faut. Le seul apport connu, l’on le connaît bien depuis deux ans, la zizanie et la polémique. Je rajouterais assorti de débats stériles dans une bataille des ego de « pro Eboué » versus « pro Sépélu ».
Je dirais qu’il convient très rapidement de se dégriser des passions pour comprendre le pourquoi de l’impasse et de la vacuité des discours, non mobilisateurs, ni fédérateurs. La peur de perdre des voix semble être devenue le seul aiguillon de nos élus face à cela. Il est encore temps de se ressaisir avec du courage.
En effet, l’on a perdu en route la réponse à ce qui devrait être la question fondamentale du débat quel est l’apport ou la plus value de tel ou tel nom ?
A cette question cruciale qui devrait être le cœur, vous n’avez plus personne en face. Au mieux, il y a un ou deux arguments sans conviction réelle. Comme s’il fallait tout changer pour que rien ne change. Rapidement, pro-Eboué et pro-Sépélu rendent les armes pour confesser « ça ne va rien changer de toute façon! ». C’est bien le souci que je crains ne pas être totalement infondé. L’on comprend le malaise.
Comment en sortir ? Il conviendrait que nos élus portent ce débat de fond en place publique et non de l’occulter en donnant parfois l’impression de se débarrasser d’une patate chaude en catimini ou mezzo voce, comme parfois l’on a pu le subodorer, à tort ou à raison.
Cette absence, apparente ou non assumée publiquement, de réflexion en amont sur l’apport et la plus-value du nom se paie par un malaise généralisé. Ceci est évidemment décuplé par le caractère controversé des choix en présence, pour des raisons différentes d’ailleurs. Je clos ce sujet ici afin de ne pas rouvrir les plaies passionnelles, d’aujourd’hui et probablement de demain. L’histoire, malheureusement, pourrait être amenée à étudier ce naufrage annoncé. Je souhaite qu’il soit encore temps de l’éviter.
Je ne veux pas rentrer dans le débat politique partisan. Ce n’est pas mon objet. Simplement, je ne crois pas réellement aux choix sur la table et, encore moins aux maigres arguments d’emballage de ces noms connus du grand public.
J’en reviens à la lancinante question fondamentale du débat quel est l’apport ou la plus value de tel ou tel nom ?
J’apporte une réponse à ceux qui pour des raisons diverses ne souscrivent pas au changement de Rochambeau. Le nom de Rochambeau n’apporte rien et n’a jamais rien apporté à la Guyane. Jamais rien ! Vous me direz et alors ?! En Guyane, l’on est partis d’un choix défensif, fuir le nom Rochambeau à sauve qui peut ; en repartant paradoxalement sur des noms historiques qui peuvent à tout moment être dévalués en fonction de l’historiographie. En gros, l’on tend l’autre joue. Eh bien, la tendance lourde des vingt dernières années dans la République (entendre Métropole et Outre-mer) a été une réflexion en amont pour rechercher de nouveaux noms en cherchant à valoriser l’attractivité de leur territoire tout en promouvant leur environnement. Ce n’est plus un enjeu municipal. Ils ont fait des choix offensifs avec derrière une attente en terme d’image et de retour sur investissement. A ce stade, vous comprenez que le coût devient un investissement. Dire que pour chacun, il y a eu un juste retour, peut-être pas, mais il y a une ambition affichée. Un nom vitrine s’amortit et s’évalue sur 50 exercices.
Si l’on prend la liste des aéroports français les plus importants (affiliés à l’UPA pour les spécialistes). Il y a 155 aéroports, seulement 7 sur 155 ont un nom de « personnage » apparent. 1 sur 4 à Paris avec Roissy CDG, Ajaccio-Napoléon-Bonaparte, Martinique-Aimé Césaire, St-Denis-Roland-Garros, La-Roche-sur-Yon – René Couzinet (Vendée), Lyon-Saint-Exupéry et Rochambeau à Cayenne.
Trois ont été choisis parmi les aviateurs de l’époque mythique de l’aéropostale choix thématique sectoriel en apparence, les trois seuls autres « personnages » ont eu un destin politique sur leur territoire et ont laissé une empreinte et sont connus bien au-delà de leur entité géographique. Avouons que De Gaulle, Napoléon 1er et Césaire en Martinique le lien paraît probable.
Il y a une anomalie fruit d’une histoire locale c’est Rochambeau nom de lieu en vérité, plus que de personne. Il n’y a pas de plus-value vis-à-vis de l’extérieur.
J’ai vu des gens tourner en rond avec Césaire/De Gaulle, voilà les7 sur 155… Remarquons au passage que ni Paris, première ville que le monde veut visiter et première région en France en terme de tourisme n’a pas de souci d’attractivité… et le nom Martinique fait rêver à l’extérieur!
Lyon a fait un choix offensif récent pour gommer Satolas avec Saint-Exupéry, d’ailleurs autant comme un marqueur de l’aéronautique que pour sa valeur d’écrivain connu mondialement.
Saint-Denis-de-la-Réunion a compris que Roland Garros, navigateur, était aussi le plus grand tournoi de terre battue du monde…
Notons aussi que l’aéroport de la Martinique ne s’appelle plus Fort-de-France mais « Martinique – Aimé Césaire ». Sur ce point la Guadeloupe a gommé aussi Pointe-à-Pitre pour « Guadeloupe – Pôle Caraîbes ». Idem en terme d’image, par contre il se valorise en choisissant un nom géographique prestigieux… Les Caraïbes se sont eux ! Et je dirais qu’entre Caraïbes et Césaire en notoriété du nom mondialement, il n’y a pas l’ombre d’un doute, que ce soit bien ou mal. En Guyane, l’on a encore mieux et en beaucoup plus prestigieux. C’est sous la main, c’est Amazonie. Dans le monde entier, l’on connaît l’Amazonie. J’y reviendrais.
Si vous suivez, les 148/155 aéroports sont des noms géographiques. Tous n’ont pas changé leur nom et ont conservé des noms n’ayant pas d’intérêt Saint-Etienne-Bouthéon, Rennes-Saint-Jacques, Toulouse-Blagnac etc.. Tous, non plus, n’ont pas des enjeux d’attractivité du territoire et ont laissé plusieurs noms de petites communes agrégées. Parfois aussi, cela résulte de querelle de clochers qui ont fossilisé les choses …
Mais les aéroports, je dirais de ville à enjeu ont pris le train du changement Marseille-Marignane remplacé par Marseille-Provence, Montpellier-Méditerranée, Nantes Atlantiques, Pau-Pyrénées, vous vous dites est-ce qu’il y a un aéroport à Tarbes… ? Et comment, je le découvre « Tarbes-Lourdes-Pyrénées » vous avez déjà un pied dans l’avion! Là, vous comprenez que ça situe et l’on voit clairement les enjeux. Bordeaux-Mérignac est devenu « Bordeaux ». Là, Mérignac parasitait l’image de la ville classé au patrimoine mondiale. Beaucoup ont enlevé le nom de la ville de l’aéroport, pour ajouter celui du département ou de la région… Rennes avec son « St-Jacques » (capitale de la Bretagne) s’est fait damé le pion par « Brest de Bretagne»… « Angers-Loire », « Rouen – Vallée de la Seine », « Clermont-Auvergne » à la place de Clermont-Aulnat... J’arrête ici, vous voyez bien qu’il y a des stratégies territoriales nouvelles assumées et affichées. Personne n’en a sérieusement discuté le prix car les choix ont été compris des populations. C’est bien différent en Guyane.
la question fondamentale du débat quel est l’apport ou la plus value de tel ou tel nom ? Application à Cayenne-Amazonie
Je rappelle que c’est la question qui devrait être posée à tous les tenants des noms sur la table et par tous les journalistes. Ce travail de pédagogie reste lacunaire, d’où la non adhésion ou l’absence d’enthousiasme, pour le moins, des guyanais.
Je vais donc faire un plaidoyer pour le choix de Cayenne-Amazonie en présentant ses apports et ses plus-values escomptées ou possibles.
C’est très fédérateur, il transcende tous les clivages de notre région (générationnels, Littoral/Intérieur, origines, couches sociales, droite/gauche etc.). Je dirais qu’il peut même être très mobilisateur pour peu que l’on veuille le regarder et le porter. Pour les « pro Sépélu » sincères qui veulent valoriser les amérindiens, c’est mieux tant « amérindiens d’Amazonie » fonctionne. Tel sénateur veut faire prévaloir la notion « des Outre-Mer » à raison, et bien avec ce nom l’on se distingue clairement, créoles d’Amazonie, chinois d’Amazonie, libanais d’Amazonie ou corrézien etc… de tous les autres Dom-Com. L’on se singularise, c’est l’un des quelques éléments que l’on partage tous avec l’ancrage dans la République française.
Il est très sérieux, mais a une touche et une sonorité sympathique, c’est joli. Il est durable, n’est pas sous le joug de l’historiographie, voire des pamphlétaires, et à coup sûr des polémiques politiciennes.
Amazonie n’est pas plus de droite ou de gauche que peut l’être Méditerranée ou Pyrénées… L’on clôt les débats.
Je réponds à une objection faite je cite « que les brésiliens vont rigoler ». Je dirais que les enfants de Guyane, y compris de brésiliens, ont vocation à servir la Guyane d’aujourd’hui et de demain. Plus sérieusement, en gros 5 % des brésiliens vivent en Amazonie alors que 100 % des guyanais y habitent. Ce mot sonne vrai, il est à notre portée et gratuitement. Pour répondre à la publicité: Guyane avec Amazonie l’on vous croira ! C’est authentique. C’est d’ailleurs ce qui est apprécié de nos visiteurs.
Il y a eu « la quête du guyanais illustre ». A ma connaissance, il n’y a pas de guyanais plus illustre qu’Amazonie. J’ai beau chercher, je ne vois pas quel nom me mettrait plus en valeur à New Dehli, Moscou, Pékin ou Djakarta.
Quant à l’extérieur, l’on ne va pas se cacher derrière le petit doigt la Guyane à un très fort déficit d’image. Il ne faut pas se tromper de casting en se faisant payer de notre tête, ou de celle de nos enfants et de nos petits-enfants. Amazonie est connue partout en Métropole, en Europe et dans le monde. Je puis vous dire qu’il faut vraiment ne pas avoir voyagé pour s’imaginer une seconde que le culte de tel ou tel se propage, y compris d’ailleurs dans notre propre jeunesse… Le service après-vente selon le choix pourrait se révéler délicat voire coûteux… L’on va vendre au salon du tourisme « Guyane Terre d’Amazonie ». Maintenant si vous tentez « Guyane Terre de Félix Eboué » ou « Guyane Terre de Sépélu » vous direz alors que l’on jette de l’argent par les fenêtres, a priori ? C’est exactement ce qui remonte de la population, pleine de bon sens.
Vis-à-vis de l’extérieur, ce qui compte n’est pas nous, mais la première image que l’on offre à nos hôtes. Laissons nos lieux de mémoire en ville. Valorisons-les, comme je souscris totalement à la rénovation de la maison de Félix Eboué. Avec Amazonie, en un clin d’œil, l’arrivant sait où il est. Il décroche son portable « je suis à Cayenne, en Guyane et en Amazonie »… Laissons le souffler et découvrir les clochards du centre-ville le harasser un peu après. Félix Eboué, forcément, il va aller voir cette statue que seul d’ailleurs les primo- arrivants vont voir, avec un panneau peu explicite d’ailleurs, c’est dommage. Mais dans le tracas des bagages un nom trop long, les contrôles, une nom ne parlant pas immédiatement ne sera pas perçu . Combien de personnes ayant habité en Guyane plusieurs années se sont préoccupées de Rochambeau ? Avouons-le pas grand monde…
L’attractivité est évidemment le tourisme avec le parc amazonien. « Notre produit » c’est l’Amazonie, donc affichons de l’Amazonie. De nombreux secteurs économiques peuvent être impliqués et son porteur d’emplois. Il ne s’agit pas d’un miracle, allez si le nom venait à donner un surplus de + 1 ¨% par an sur 50 ans. Cela peut compter. Les nouvelles générations voient le monde de leur moteur de recherche, l’on associe Cayenne et la Guyane à Amazonie. Cela peut faire rêver un jeune allemand, italien ou américain qui peut venir d’ailleurs en tant que touriste, ou porteur d’une qualification recherchée en Guyane ou d’un projet de recherche ou d’investissement novateur.
Mais l’attractivité s’est aussi des investisseurs. Un émir débarque en jet privé pour 12 à 36 H pour voir son satellite décoller, pendu au téléphone, tapotant sur un écran, et pris dans le protocole, il ignore qu’il est venu en Amazonie… Amazonie peut le frapper et il peut vouloir être le premier émir à avoir une villa sur le Maroni ou vouloir nous acheter de l’eau, qui sait ?! Cette personne a vu 500 aéroports… attendez, il ne va pas s’attarder sur Félix Eboué ou Matoury-Sépélu.
Des producteurs européens, américains ou antillais, de tel ou tel secteur, peuvent s’intéresser au label « Amazonie ». Au moins, on lui en donne l’idée en arrivant. Ce n’est pas concret et certain, certes, mais imaginons un projet tous les 5 ans à 10 ans dû à ce nom. L’on aura fait du développement endogène.
Enfin, l’on a 21 % de chômeurs, mais il faut aussi voir que l’on a aussi des goulots d’étranglement pour faire venir des professions et des cadres très qualifiés. Avec Amazonie, c’est un peu plus doux pour le départ que les images de « moustiques, serpents, insécurité, bagne etc. ». Aujourd’hui tout le monde souffre de l’absence de spécialistes pour les soins, des formations ne se font pas faute de formateur alors les jeunes ne demandent qu’à apprendre, des corps de l’Etat ont du mal à attirer des cadres supérieurs. Parfois, dans les ministères parisiens l’on brandit, même humoristiquement, la mutation en Guyane comme si l’on promettrait le bagne. Avec Amazonie, l’on enraye partiellement les mauvais stéréotypes qui nous collent à la peau. Avec une interlocutrice professionnelle parisienne me parlant des serpents au téléphone… J’ai répondu sèchement : « à Cayenne, il y a autant de serpents rue De Gaulle qu’il y a de sangliers sur les Champs-Elysée ! ». La personne s’est excusée ! Alors ?!
Je prends un exemple un jeune médecin finit sa formation, parfois ça tient à rien qu’il aille là ou ailleurs, une rencontre, une annonce sur un site. C’est un peu comme quand l’on arrive dans un lieu inconnu pourquoi choisit-on tel ou tel restaurant. Souvent cela tient à rien, une terrasse propre, un bonjour ou un nom plus sympa…
J’ai donné des éléments. Avec Cayenne-Amazonie, l’on se dit qu’au pire cela ne change rien et l’on évite de se couvrir de ridicule et de se diviser inutilement. Mais il y a un quelque chose de possible à attendre. Il y a, en outre, notre fierté en accueillant un hôte. Le jeune va étudier en Métropole, il est fier d’arriver avec son copain en Amazonie… c’est un deuxième voyage dans le voyage… Lorsque l’on reçoit quelqu’un de l’extérieur, l’on met en avant que l’on est aussi grand que le Portugal, les fleuves, les animaux, la forêt, que l’on est un pays multiculturel et vous insistez pour dire que c’est l’Amazonie. Bref, notre géographie est notre force première. Regardez, l’on ne demandait rien, l’on nous trouve du pétrole pile poil dans nos eaux territoriales… Poussons le rêve, de nouvelles nationalités arrivent à terre des plates-formes, ils parlent de la Guyane à des copains avec Amazonie c’est encore plus alléchant.
Autre miracle, l’on a la langue française, la seule d’Amazonie à échapper à « Amazonia »… et dont l’on a l’exclusivité en francophonie. Pas un intégriste québécois ne nous le prendra!
Après, il y a des sous débats sur le nom. J’ai entendu Guyane-Amazonie. Le problème n° 1 est que Guyane a un déficit d’image à l’extérieur. C’est contre-productif. Alors que l’on voit que Martinique et Guadeloupe ont éclipsé Fort-de-France et Pointe-à-Pitre. Cela a été pensé. D’autres, s’interroge pourquoi « Cayenne », c’est déjà acté pour les compagnies. Aux deux exceptions ci-dessus, la ville centre est mentionnée partout et Cayenne capitale est aussi la ville plus connue. D’autres essaient de placer Matoury comme Cayenne-Matoury-Sépélu voté par le conseil municipal de Matoury. Je salue cette marque d’indépendance salutaire qui permet à tous le temps de la réflexion. Mais soyons honnête tout matourien à l’extérieur dira qu’il habite Cayenne ou la Guyane ou au nord du Brésil en Amazonie selon les interlocuteurs. Cela n’apporterait aucune plus-value à la Guyane. Je crois qu’il faut aussi avoir le sens de l’intérêt général en vue, sachant que la première ville aperçue du visiteur sera Matoury. Il faut choisir entre plus de visiteurs et peut-être plus d’activité et la gloire du nom d’une commune. Maintenant, un attelage Cayenne-Matoury-Amazonie est toujours possible alors qu’il est assez incompatible avec Félix Eboué. En effet, pour le coup le visiteur n’aurait pas le temps de finir de le lire… L’on pourrait tenter Cayenne-Amazonie-Eboué. Ce serait un entre-deux en moins efficace, mais serait un moindre mal.
Certains ont avancé Cayenne-Amazonie française. Rapidement le visiteur sera qu’il est en France, ce n’est pas la peine de surcharger ou de rebuter les sensibilités ayant une tonalité autonomiste. Fédérons ! Que chacun l’aime à sa manière, c’est d’ailleurs sa force.
Les atouts maître de ce nom Cayenne-Amazonie, c’est joli, simple, efficace, durable, apolitique, fédérateur, mobilisateur en interne pour peu que l’on veuille le vendre, et très valorisant dans le monde entier. Y compris à Paris, nos ministres sont fiers de venir en Amazonie. La République s’enorgueillit d’être le voisin du grand Brésil et la Guyane d’être « territoire européen et français d’Amazonie ».
En conclusion, l’on a vu qu’il y avait de nombreuses critiques et un déficit majeur d’adhésion aux noms sur la table. L’on a entrevu que quelque part, l’on s’est fait gentiment conditionné par un faux défaut Eboué/Sépélu dans une « bataille des ego » sans que la question centrale et primordiale de l’apport ou de la plus-value n’ait été posée sérieusement.
Le détour par les noms des 155 aéroports principaux nous montre clairement, qu’en dehors de 3 aéroports ayant des choix politiques sur 155, 148 avaient des choix géographiques. Et que peut-être 25 à 40 ont changé récemment de nom. Ils l’ont fait pour des raisons offensives, pour des noms géographiques impliquant la mobilisation de leur région ou de leur département ou la mer ou le relief. Cela a obéi à des stratégies pensées de valorisation de l’attractivité de leur territoire (Montpellier-Méditerranée ou Tarbes-Lourdes-Pyrénées). Et ceux qui n’ont pas bougé avaient peu d’enjeu d’attractivité ou n’ont su dépasser leurs querelles de clochers.
Evidemment, le dernier de la classe serait celui qui génère des querelles de clochers, qui a de gros enjeux d’attractivité, et qui ferait un changement de nom contre-productif ou neutre. Impossible n’est pas guyanais?!
Parmi les trois seules exceptions, l’on a vu que la Martinique avait substitué habilement Fort-de-France par Martinique, beaucoup plus porteur et parlant à l’extérieur. Sont-ils plus malins que nous ? L’on a vu que la Guadeloupe faisait coup double avec Guadeloupe – Pôle Caraïbes… Avec Amazonie, gentiment l’on fait beaucoup mieux. Si en plus, l’on me dit que l’on a du pétrole, alors la Guyane va prendre le leadership de la France américaine dans les vingt à vingt-cinq ans à venir. Je suis un peu chauvin mais bon, j’aime la Guyane et la République !
Enfin, il a été présenté des apports attendus par la Guyane, par définition non quantifiables sur un demi-siècle, mais possibles. C’est une logique d’investissement en image, moins chère à amortir sur 50 ans que de la communication vaine, au jour le jour, et souvent sans lendemain et coûteuse.
Une meilleure attractivité, c’est mieux se positionner pour le tourisme, l’apport de cadres manquants comme les spécialistes médicaux ou cadres formateur de notre jeunesse, c’est aussi attiré l’attention d’éventuels investisseurs français et planétaires tant le nom Amazonie porte dans le monde entier. Je dirais d’autant plus probable qu’avec le spatial et le pétrole demain, nous amènent des visiteurs argentés passant tous par l’aéroport… L’on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre !
Enfin, l’on peut susciter l’adhésion de toute la Guyane, des personnes de toutes sensibilités, de toutes appartenances, de toutes générations, l’on met un symbole fédérateur à la portée de tous, aujourd’hui et pour le demi-siècle à venir. Avoir un nom qui fait rêver à l’extérieur, ce ne peut que nous rendre plus fier d’être guyanais ou guyanaise. J’ai envie que l’on soit fiers et rassemblés autour de notre intérêt général.
Le premier qui bougera perdra peut-être quelques voix au départ, mais en gagnera à terme en crédibilité. L’on sera sûr que la Guyane est défendue !
L’idéal serait une mise sous boisseau des petites rivalités partisanes pour sceller une paix d’Augsbourg de tous autour de Cayenne-Amazonie afin de valoriser l’attractivité de toute la Guyane et de tous les guyanais et les guyanaises. Amazonie n’est ni de droite, ni de gauche et son prestige et son caractère illustre devraient nous rendre humble. Le peuple veut rêver et n’en discutera alors plus le prix. Il aura le sentiment que ses vrais intérêts sont défendus loyalement avec intégrité. Cela demande du courage, voire de prendre son bâton de pèlerin pour convaincre, mais c’est possible! La mise aux abris ou se cacher derrière des paravents légitimateurs douteux devraient faire place logiquement à une approche de fond, l’apport et la plus-value du nom? Cayenne-Amazonie a le courage de jouer cartes sur table avec sincérité, respectueux, et sans mépriser personne.
un Guyanais aimant sa Guyane
( sienne11@orange.fr il n’y a pas de lâcheté, ni malice dans la démarche)
Plaidoyer pour Cayenne-Amazonie qui va faire l’objet d’un envoi par courrier à nos responsables et à la presse écrite, audio et audio-visuelle.
Cette lettre ouverte, par sa longueur inhabituelle, n’est pas compatible avec la presse écrite de Guyane. Elle ferait 5 pages de France-Guyane… Pourquoi cette longueur ? Je dirais, à mon sens, il y a, et il y a eu une absence de débats de fond sur ce sujet, la Guyane se laissant emporter dans une fausse alternative depuis deux ans. Le choix a été d’en faire un résumé court et concis pour les décideurs, logiquement pressés et affairés. Leurs conseillers pourraient lire la version développée afin de voir ce qui peut en être retenu ou invalidé. Ce texte est aussi disponible sur Blada-com, courriers des lecteurs, rubrique Rochambeau-Félix-Eboué… Fausse alternative, vous disais-je?
Il y a urgence sur ce qui pourrait être un naufrage retentissant.
------------- version courte de l’essentiel pour les décideurs ou le grand public pressé ------------------
L'apport et la plus-value de Cayenne-Amazonie
A tort, sans doute candidement, j'ai écrit régulièrement dans France-Guyane depuis deux ans, afin de promouvoir ce nom sans guère d'échos de nos responsables. Le nom est fédérateur, durable, et joli. Ce nom géographique prestigieux donne une bonne image de la Guyane, toujours lacunaire. 100% des guyanais vivent en Amazonie.
La tendance générale est à des changements de nom, je dirais offensifs, pour valoriser l'implication et l'attractivité des territoires. C'est ainsi de Marseille-Provence, Nantes-Atlantique, Guadeloupe- Pôle Caraïbes ou de Tarbes-Lourdes-Pyrénées... Force est de constater la stérilité de St-Etienne-Bouthéon ou de Toulouse-Blagnac.
L'on engage la Guyane pour un demi-siècle. Cette occasion est unique. Les noms sur la table pour des raisons différentes suscitent le scepticisme quasi général, voire une montée de l'amertume faute d'être mobilisateurs.
En effet, la question fondamentale de l'apport et de la plus-value a été totalement paralysée par une "bataille des ego" stérile et passionnel, en masquant l'enjeu véritable.
Avec Cayenne-Amazonie, il y a forcément des choses à attendre, ne serait-ce que la fin des polémiques ou la mobilisation de toute la Guyane. Cela peut avoir un effet sur le tourisme et les secteurs induits, hôtel-bar-restaurant, BTP, transports, commerce et artisanat. Cela peut contribuer à attirer les cadres de haut faisant défauts, spécialistes des soins de santé, chercheurs et formateurs pour nos jeunes, ou aussi le label "Amazonie" peut retenir l'attention des investisseurs de toute la planète, d'autant que le spatial nous fait recevoir des gens très importants qui, parfois, ignorent même qu'ils sont venus en Amazonie.
Aujourd'hui, il y a urgence à instruire un débat constructif sur l'apport et la plus-value attendue sur le nom de l'aéroport. Cayenne-Amazonie joue cartes sur table! Ce débat de fond ne devrait plus être ignoré ou occulté.
Un Guyanais aimant sa Guyane
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Lettre ouverte aux guyanais et aux guyanaises, à notre jeunesse et à nos responsables
Plaidoyer pour nommer l’aéroport Cayenne-Amazonie
Depuis deux ans j’ai écrit régulièrement dans le courrier des lecteurs de France-Guyane pour promouvoir le nom Cayenne-Amazonie, à ce stade en vain. Ce nom très crédible a mystérieusement était occulté des assemblées consultées, puis de nouveau avec ses 14,03 % des votes lors du sondages. Je dirais d’autant plus méritoire que non porté par une organisation. Jamais personne, à ma connaissance, n’a daigné le mentionner ou en montrer les faiblesses ; alors qu’a priori, aucun frein juridique ne s’opposait à cela comme l’illustre la proposition de Cayenne-Matoury-Sépélu retenue par la mairie de Matoury. Et d’ailleurs, il n’est pas trop tard pour qu’une assemblée puisse faire une nouvelle consultation en intégrant ce nouveau venu, un nom géographique des plus prestigieux et illustre planétairement.
Au départ, j’ai eu la conviction que toute la Guyane s’était laissée emportée dans une petite passion sans vraiment en être consciente. L’on aurait pu présenter deux noms d’animaux les « pro toucan » contre les « pro jaguar » et l’on partait pareil. Pour donner une image, je suis vendeur de boissons au marché. Il ne reste plus que du Coca et de l’Orangina que je propose avec assurance aux clients 2/3 des personnes choisiront l’une d’elles spontanément, vieille technique commerciale. Ai-je été un manipulateur, les consommateurs ont-ils été manipulés ? Avouons sans doute un petit peu.
L’actualité du processus des consultations est que le conseil régional a entériné le nom de Félix Eboué ce vendredi 28 octobre 2011. Reste deux versions Cayenne-Matoury-Sépélu et Cayenne - Félix Eboué, mais non exclusives d’un troisième choix à condition de se réveiller. Il est moins cinq !
Et l’on ne va pas se mentir, l’on est dans une impasse et un malaise général. Les critiques sont diverses : le coût du changement ; pourquoi changer Rochambeau ; il y a d’autres problèmes plus importants à régler; d’autres à tonalité juridique notre Rochambeau n’est pas responsable des faits d’un autre membre de sa famille ; d’autres plus historiens s’insurgent par principe scientifique et disciplinaire contre l’intrusion des politiques sur la matière historique dont les lois mémorielles ; d’autres voient déjà du Eboué partout, Lycée, statue, rues, comment va-t-on se repérer etc.? D’autres, évidemment commencent déjà à poser ce que nos enfants pourraient porter à perpétuité et qui leur sera servi : Félix Eboué et le statut de l’indigénat etc.. L’affaire risque d’être interminable et controversée. La génération suivante pourrait n’avoir que le souci de changer le nom.
Pourquoi la Guyane est pantoise, goguenarde, un peu amer ou triste, voire fâchée? Je propose une réponse simple. Une grande partie de la population, si ce n’est une majorité, n’adhère pas fondamentalement aux choix mis sur la table. Ils n’ont aucun effet mobilisateurs sérieux et, bien peu, y voit une plus-value ou un apport pour la Guyane, les guyanais et les guyanaises pour le prochain demi-siècle. Je dirais même que les jeunes générations y croient encore moins, bien que pourtant leur pénitence de porter tel ou tel nom sera probablement à perpétuité. Un nom d’aéroport se change en gros tous les demi-siècles! Ce n’est pas anodin, loin s’en faut. Le seul apport connu, l’on le connaît bien depuis deux ans, la zizanie et la polémique. Je rajouterais assortis de débats stériles dans une bataille des ego de « pro Eboué » versus « pro Sépélu ».
Je dirais qu’il convient très rapidement de se dégriser des passions pour comprendre le pourquoi de l’impasse et de la vacuité des discours, non mobilisateurs, ni fédérateurs. La peur de perdre des voix semble être devenue le seul aiguillon. Il est encore temps de se ressaisir avec du courage.
En effet, l’on a perdu en route la réponse à la question fondamentale du débat quel est l’apport ou la plus-value de tel ou tel nom?
A cette question cruciale qui devrait être le cœur, vous n’avez plus personne en face. Au mieux, il y a un ou deux arguments sans conviction réelle. Comme s’il fallait tout changer pour que rien ne change. Rapidement, pro-Eboué et pro-Sépélu rendent les armes pour confesser « ça ne va changer de toute façon! ». C’est bien le souci que je crains ne pas être totalement infondé. L’on comprend le malaise.
Comment en sortir ? Il conviendrait que nos élus portent ce débat de fond en place publique et non de l’occulter en donnant parfois l’impression de se débarrasser d’une patate chaude en catimini ou mezzo voce, comme l’on a pu le subodorer, à tort ou à raison.
Cette absence, apparente ou non assumée publiquement, de réflexion en amont sur l’apport et la plus-value du nom se paie par un malaise généralisé. Ceci est évidemment décuplé par le caractère controversé des choix en présence, pour des raisons différentes d’ailleurs. Je clos ce sujet ici afin de ne pas rouvrir les plaies passionnelles d’aujourd’hui et probablement de demain. L’histoire, malheureusement, pourrait être amenée à étudier ce naufrage annoncé. Je souhaite qu’il soit encore temps de l’éviter.
Je ne veux pas rentrer dans le débat politique partisan. Ce n’est pas mon objet. Simplement, je ne crois pas réellement aux choix sur la table et, encore moins aux maigres arguments d’emballage de ces noms connus du grand public.
J’en reviens à la lancinante question fondamentale du débat quel est l’apport ou la plus-value de tel ou tel nom ?
J’apporte une réponse à ceux qui pour des raisons diverses ne souscrivent pas au changement de Rochambeau. Le nom de Rochambeau n’apporte rien et n’a jamais rien apporter à la Guyane. Jamais rien! Vous me direz et alors ?! En Guyane, l’on est partis d’un choix défensif, fuir le nom Rochambeau à sauve qui peut ; en repartant paradoxalement sur des noms historiques qui peuvent à tout moment être dévalués en fonction de l’historiographie. En gros, l’on tend l’autre joue. Et bien, la tendance lourde des vingt dernières années dans la République (entendre Métropole et Outre-mer) a été une réflexion en amont pour rechercher de nouveaux noms en cherchant à valoriser l’attractivité de leur territoire tout en promouvant l’implication de leur environnement. Ce n’est plus un enjeu municipal. Ils ont fait des choix offensifs avec derrière une attente en terme d’image et de retour sur investissement. A ce stade, vous comprenez que le coût devient un investissement. Dire que pour chacun, il y a eu un juste retour, peut-être pas, mais il y a une ambition affichée et pensée. Un nom vitrine s’amortit et s’évalue sur 50 exercices.
Si l’on prend la liste des aéroports français les plus importants (affiliés à l’UPA pour les spécialistes). Il y a 155 aéroports, seulement 7 sur 155 ont un nom de « personnage » apparent. 1 sur 4 à Paris avec Roissy CDG, Ajaccio-Napoléon-Bonaparte, Martinique-Aimé Césaire, St-Denis-Roland-Garros, La-Roche-sur-Yon – René Couzinet (Vendée), Lyon-Saint-Exupéry et Rochambeau à Cayenne.
Trois ont été choisis parmi les aviateurs de l’époque mythique de l’aéropostale, choix thématique sectoriel en apparence, les trois seuls autres « personnages » ont eu un destin politique sur leur territoire et ont laissé une empreinte et sont connus bien au-delà de leur entité géographique. Avouons que De Gaulle, Napoléon 1er et Césaire en Martinique le lien paraît probable.
Il y a enfin une anomalie fruit d’une histoire locale c’est Rochambeau nom de lieu en vérité, plus que de personne. Il n’y a pas de plus-value vis-à-vis de l’extérieur.
J’ai vu des gens tourner en rond avec Césaire/De Gaulle, voilà les7 sur 155… Remarquons au passage que ni Paris, première ville que le monde veut visiter et première région en France en terme de tourisme n’a pas de souci d’attractivité… et le nom Martinique fait rêver à l’extérieur d’où l’habileté de le substituer à Fort-de-France!
Lyon a fait un choix offensif récent pour gommer Satolas avec Saint-Exupéry, d’ailleurs autant comme un marqueur de l’aéronautique que pour sa valeur d’écrivain connu mondialement.
Saint-Denis-de-la-Réunion a compris que Roland Garros, navigateur, était aussi le plus grand tournoi de terre battue du monde… Et la Roche-sur-Roche n’a pas d’enjeu d’attractivité aérienne. Les vendéens venant de loin débarquent à Nantes…
Notons aussi comme mentionné que l’aéroport de la Martinique ne s’appelle plus Fort-de-France mais « Martinique – Aimé Césaire ». Sur ce point la Guadeloupe a gommé aussi Pointe-à-Pitre pour « Guadeloupe – Pôle Caraïbes ». Idem en terme d’image, par contre il se valorise en choisissant un nom géographique prestigieux… Les Caraïbes se sont eux ! Et je dirais qu’entre Caraïbes et Césaire en notoriété du nom mondialement, il n’y a pas l’ombre d’un doute, que ce soit bien ou mal il convient d’être réaliste. En Guyane, l’on a encore mieux et en beaucoup plus prestigieux. C’est sous la main, c’est Amazonie. Dans le monde entier, l’on connaît l’Amazonie. J’y reviendrais.
Si vous suivez, les 148/155 aéroports sont des noms géographiques. Tous n’ont pas changé leur nom et ont conservé des noms n’ayant pas d’intérêt Saint-Etienne-Bouthéon, Rennes-Saint-Jacques, Toulouse-Blagnac etc.. Tous, non plus, n’ont pas des enjeux d’attractivité du territoire et ont laissé plusieurs noms de petites communes agrégées. Parfois aussi, cela résulte de querelles de clochers qui ont fossilisé les choses …
Mais les aéroports, je dirais de ville à enjeu, ont pris le train du changement Marseille-Marignane remplacé par Marseille-Provence, Montpellier-Méditerranée, Nantes-Atlantiques, Pau-Pyrénées, vous vous dites est-ce qu’il y a un aéroport à Tarbes… ? Et comment, je le découvre « Tarbes-Lourdes-Pyrénées » vous avez déjà un pied dans l’avion! Là, vous comprenez que ça situe et l’on voit clairement les enjeux. Bordeaux-Mérignac est devenu « Bordeaux ». Là, Mérignac parasitait l’image de la ville classé au patrimoine mondiale. Beaucoup ont enlevé le nom de la ville de l’aéroport, pour ajouter celui du département ou de la région… Rennes avec son « St-Jacques » (capitale de la Bretagne) s’est fait damé le pion par « Brest de-Bretagne»… « Angers-Loire », « Rouen – Vallée de la Seine », « Clermont-Auvergne » à la place de Clermont-Aulnat... J’arrête ici, vous voyez bien qu’il y a des stratégies territoriales nouvelles assumées et affichées. Personne n’en a sérieusement discuté le prix car les choix ont été compris des populations. C’est bien différent en Guyane.
la question fondamentale du débat quel est l’apport ou la plus value de tel ou tel nom ?
Je rappelle que c’est la question qui devrait être posée à tous les tenants des noms sur la table et par tous les journalistes. Ce travail de pédagogie reste lacunaire, d’où la non adhésion ou l’absence d’enthousiasme, pour le moins, des guyanais.
Je vais donc faire un plaidoyer pour le choix de Cayenne-Amazonie en présentant ses apports et ses plus-values escomptées ou possibles.
C’est très fédérateur, il transcende tous les clivages de notre région (générationnelles, Littoral/Intérieur, origines, couches sociales, droite/gauche etc.). Je dirais qu’il peut même être très mobilisateur pour peu que l’on veuille le regarder et le porter. Pour les « pro Sépélu » sincères qui veulent valoriser les amérindiens, c’est mieux tant « amérindiens d’Amazonie » fonctionne. Tel sénateur veut faire prévaloir la notion « des Outre-Mer » à raison et bien avec ce nom l’on se distingue clairement, créoles d’Amazonie, chinois d’Amazonie, libanais d’Amazonie ou corrézien etc… de tous les autres Dom-Com. L’on se singularise, c’est l’un des quelques éléments que l’on partage tous avec l’ancrage dans la République française.
Il est sérieux, mais a une touche et une sonorité sympathique, c’est joli. Il est durable, n’est pas sous le joug de l’historiographie, voire des pamphlétaires, et à coup sûr des polémiques politiciennes.
Amazonie n’est pas plus de droite ou de gauche que peut l’être Méditerranée ou Pyrénées… L’on clôt les débats.
Je réponds à une objection faite je cite « que les brésiliens vont rigoler ». Je dirais que les enfants de Guyane, y compris de brésiliens, ont vocation à servir la Guyane d’aujourd’hui et de demain. Plus sérieusement, en gros 5 % des brésiliens vivent en Amazonie alors que 100 % des guyanais y habitent. Ce mot sonne vrai, il est à notre portée et gratuitement. Pour répondre à la promotion : Guyane avec Amazonie l’on vous croira ! C’est authentique. C’est d’ailleurs ce qui est apprécié de nos visiteurs notre authenticité.
Il y a eu « la quête du guyanais illustre ». A ma connaissance, il n’y a pas de guyanais plus illustre qu’Amazonie. J’ai beau chercher, je ne vois pas quel nom me mettrait plus en valeur à New Dehli, Moscou, Pékin ou Djakarta.
Quant à l’extérieur, l’on ne va pas se cacher derrière le petit doigt la Guyane à un très fort déficit d’image. Il ne faut se tromper de casting en se faisant payer de notre tête, ou de celle de nos enfants et de nos petits-enfants. Amazonie est connue partout en Métropole, en Europe et dans le monde. Je puis vous dire qu’il faut vraiment ne pas avoir voyagé pour s’imaginer une seconde que le culte de tel ou tel se propage, y compris d’ailleurs dans notre propre jeunesse… Le service après-vente selon le choix pourrait se révéler délicat voire coûteux… L’on va vendre au salon du tourisme « Guyane Terre d’Amazonie ». Maintenant si vous tentez « Guyane Terre de Félix Eboué » ou « Guyane Terre de Sépélu » vous direz alors que l’on jette de l’argent par les fenêtres, a priori ? C’est exactement ce qui remonte de la population, pleine de bon sens.
Vis-à-vis de l’extérieur, ce qui compte n’est pas nous, mais la première image que l’on offre à nos hôtes. Laissons nos lieux de mémoire en ville. Valorisons-les, comme je souscris totalement à la rénovation de la maison de Félix Eboué. Avec Amazonie, en un clin d’œil, l’arrivant sait où il est. Il décroche son portable « je suis à Cayenne, en Guyane et en Amazonie »… Laissons le souffler et découvrir les clochards du centre-ville le harasser un peu après. Félix Eboué, forcément il va aller voir cette statue que seul d’ailleurs les primo- arrivants vont voir, avec un panneau peu explicite d’ailleurs, c’est dommage. Mais dans le tracas des bagages un nom trop long, ou ne non parlant pas immédiatement… Combien de personnes ayant habité en Guyane plusieurs années ce sont préoccupées de Rochambeau ? Avouons-le pas grand monde…
L’attractivité est évidemment le tourisme avec le parc amazonien. « Notre produit » c’est l’Amazonie, donc affichons de l’Amazonie. De nombreux secteurs économiques peuvent être impliqués et son porteur d’emplois (tourisme, hôtellerie-bar-restauration, transports, commerce et artisanat, voire pêche et agriculture). Il ne s’agit pas d’un miracle, allez si le nom venait à donner un surplus de + 1 ¨% par an sur 50 ans. Cela peut compter. Les nouvelles générations voient le monde de leur moteur de recherche, l’on associe Cayenne et la Guyane à Amazonie. Cela peut faire rêver un jeune allemand, italien ou américain qui peut venir d’ailleurs en tant que touriste, ou porteur d’une qualification recherchée en Guyane ou d’un projet de recherche ou d’investissement novateur.
Mais l’attractivité s’est aussi des investisseurs. Un émir débarque en jet privé pour 12 à 36 H pour voir son satellite décoller, pendu au téléphone, tapotant sur un écran, et pris dans le protocole, il ignore qu’il est venu en Amazonie… Amazonie peut le frapper et il peut vouloir être le premier émir à vouloir une villa sur le Maroni ou vous vouloir nous acheter de l’eau, qui sait ?! Cette personne a vu 500 aéroports… attendez, il ne va pas s’attarder sur Félix Eboué ou Matoury-Sépélu.
Des producteurs européens, américains ou antillais, de tel ou tel secteur, peuvent s’intéresser au label « Amazonie ». Au moins, on lui en donne l’idée en arrivant. Ce n’est pas concret et certain, certes, mais imaginons un projet tous les 5 ans à 10 ans dû à ce nom. L’on aura fait du développement endogène.
Enfin, l’on a 21 % de chômeurs, mais il faut aussi voir que l’on a aussi des goulots d’étranglement pour faire venir des professions et des cadres très qualifiés. Avec Amazonie, c’est un peu plus doux pour le départ que les images de « moustiques, serpents, insécurité, bagne etc. ». Aujourd’hui tout le monde souffre de l’absence de spécialistes pour les soins, des formations ne se font pas faute de formateur alors que les jeunes ne demandent qu’à apprendre, des corps de l’Etat ont du mal à attirer des cadres supérieurs. Parfois, dans les ministères parisiens l’on brandit, même humoristiquement, la mutation en Guyane comme si l’on promettrait le bagne. Avec Amazonie, l’on enraye partiellement les mauvais stéréotypes qui nous collent à la peau. Avec une interlocutrice professionnelle parisienne me parlant des serpents au téléphone… J’ai répondu sèchement : « à Cayenne, il y a autant de serpents rue De Gaulle qu’il y a de sangliers sur les Champs-Elysée ! ». La personne s’est excusée ! Alors ?!
Je prends un exemple un jeune médecin finit sa formation, parfois ça tient à rien qu’il aille là ou ailleurs une rencontre, une annonce sur un site. C’est un peu comme quand l’on arrive dans un lieu inconnu pourquoi choisit-on tel ou tel restaurant. Souvent cela tient à rien, une terrasse propre, un bonjour, une mini-jupe de serveuse ou un nom plus sympa…
J’ai donné des éléments. Avec Cayenne-Amazonie, l’on se dit qu’au pire cela ne change rien et l’on évite de se couvrir de ridicule et de se diviser inutilement. Mais il y a un quelque chose de possible à attendre. Il y a, en outre, notre fierté en accueillant un hôte. Le jeune va étudier en Métropole, il est fier d’arriver avec son copain en Amazonie… C’est un deuxième voyage dans le voyage… Lorsque l’on reçoit quelqu’un de l’extérieur, l’on met en avant que l’on est aussi grand que le Portugal, les fleuves, les animaux, la forêt, que l’on est un pays multiculturel et vous insistez pour dire que c’est l’Amazonie. Bref, notre géographie est notre force première. Regardez, l’on ne demandait rien, l’on nous trouve du pétrole pile poil dans nos eaux territoriales… Poussons le rêve, de nouvelles nationalités arrivent à terre des plate-formes, ils parlent de la Guyane à des copains, avec Amazonie c’est encore plus alléchant.
Autre miracle, l’on a la langue française, la seule d’Amazonie à échapper à « Amazonia »… et dont l’on a l’exclusivité en francophonie. Pas un québécois nous le prendra!
Après, il y a des sous débats sur le nom. J’ai vu Guyane-Amazonie. Le problème n° 1 est que Guyane a un déficit d’image à l’extérieur. C’est contre-productif. Alors que l’on voit que Martinique et Guadeloupe ont éclipsé Fort-de-France et Pointe-à-Pitre. Cela a été pensé. D’autres, s’interroge pourquoi « Cayenne », c’est déjà acté pour les compagnies. Aux deux exceptions ci-dessus, la ville centre est mentionnée partout et Cayenne, capitale est aussi la ville la plus connue. D’autres essaient de placer Matoury comme Cayenne-Matoury-Sépélu voté par le conseil municipal de Matoury. Je salue cette marque d’indépendance qui permet à tous le temps de la réflexion. Mais soyons honnête tout matourien à l’extérieur dira qu’il habite Cayenne ou la Guyane ou au nord du Brésil en Amazonie selon les interlocuteurs. Cela n’apporterait aucune plus-value à l’attractivité de la Guyane. Je crois qu’il faut aussi avoir le sens de l’intérêt général en vue, sachant que la première ville aperçue du visiteur sera Matoury. Il faut choisir entre plus de visiteurs et peut-être plus d’activité et la gloire d’un nom. Maintenant, un attelage Cayenne-Matoury-Amazonie est toujours possible alors qu’il est assez incompatible avec Félix Eboué. En effet, pour le coup le visiteur n’aurait pas le temps de finir de le lire… L’on pourrait tenter Cayenne-Amazonie-Eboué. Ce serait un entre-deux, en moins efficace.
Certains ont avancé Cayenne-Amazonie française. Rapidement le visiteur sera qu’il est en France, ce n’est pas la peine de surcharger ou de rebuter les sensibilités ayant une tonalité plus autonomiste. Fédérons!
Les atouts maître de ce nom Cayenne-Amazonie, c’est joli, simple, efficace, durable, apolitique, fédérateur, mobilisateur en interne pour peu que l’on veuille le vendre, et très valorisant dans le monde entier. Y compris à Paris, nos ministres sont fiers de venir en Amazonie ; bien peu, à vrai dire reviennent à Paris en chantant qu’ils ont été au pays de Félix Eboué ou de Sépélu. Ils seraient sans doute courtoisement moqués. Et ceux qui nous le direz tomberaient dans la flatterie condescendante. De fait, La République s’enorgueillit d’être le voisin du grand Brésil et que la Guyane soit territoire européen et français d’Amazonie.
En conclusion, l’on a vu qu’il y avait de nombreuses critiques et un déficit majeur d’adhésion aux noms sur la table. L’on a entrevu que quelque part, l’on s’est fait gentiment conditionné par un faux débat Eboué/Sépélu dans une « bataille des ego » sans que la question centrale et primordiale de l’apport ou de la plus-value n’ait été posée sérieusement.
Le détour par les noms des 155 aéroports principaux nous montre clairement, qu’en dehors de 3 aéroports ayant fait des choix politique sur 155, 148 avaient des choix géographiques. Et que peut-être 25 à 40 ont changé récemment de nom. Ils l’ont fait pour des raisons offensives, pour des noms géographiques impliquant la mobilisation de leur région ou de leur département ou la mer ou le relief. Cela a obéi à des stratégies pensées de valorisation de l’attractivité de leur territoire (Montpellier-Méditerranée ou Tarbes-Lourdes-Pyrénées). Et ceux qui n’ont pas bougé avaient peu d’enjeu d’attractivité ou n’ont su dépasser leurs querelles de clochers.
Evidemment, le dernier de la classe serait celui qui génère des querelles de clochers, qui a de gros enjeux d’attractivité, et qui ferait un changement de nom contre-productif ou neutre. Impossible n’est pas guyanais?!
Parmi les trois seules exceptions, l’on a vu que la Martinique avait substitué habilement Fort-de-France par Martinique, beaucoup plus porteur et parlant à l’extérieur. Sont-ils plus malins que nous ? L’on a vu que la Guadeloupe faisait coup double avec Guadeloupe – Pôle Caraïbes… Avec Amazonie, gentiment l’on fait beaucoup mieux. Si, en plus, l’on me dit que l’on a du pétrole, alors la Guyane va prendre le leadership de la France américaine dans les vingt à vingt-cinq ans à venir. Je suis un peu chauvin ; mais bon, j’aime la Guyane et la République !
Enfin, il a été présenté des apports attendus par la Guyane, par définition non quantifiable sur un demi-siècle, mais possibles. C’est une logique d’investissement en image, moins cher à amortir sur 50 ans que de la communication vaine, au jour le jour, et souvent sans lendemain et coûteux.
Une meilleure attractivité, c’est mieux se positionner pour le tourisme, l’apport de cadres manquants comme les spécialistes médicaux ou cadres formateur de notre jeunesse, c’est aussi attiré l’attention d’éventuels investisseurs français, et planétaires tant le nom Amazonie porte dans le monde entier. Je dirais d’autant plus probable qu’avec le spatial et le pétrole demain, l’on a la chance d’avoir des visiteurs argentés passant tous par l’aéroport… L’on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre !
Enfin, l’on peut susciter l’adhésion de toute la Guyane, des personnes de toutes sensibilités, de toutes appartenances, de toutes générations, l’on met un symbole fédérateur à la portée de tous, aujourd’hui et pour le demi-siècle à venir. Avoir un nom qui fait rêver à l’extérieur, ce ne peut que nous rendre plus fier d’être guyanais ou guyanaise. J’ai envie que l’on soit fiers et rassemblés autour de notre intérêt général.
Le premier qui bougera perdra peut-être quelques voix au départ, mais en gagnera à terme en crédibilité.
L’idéal serait une mise sous boisseau des petites rivalités partisanes pour sceller une Paix d’Augsbourg de tous autour de Cayenne-Amazonie afin de valoriser l’attractivité de toute la Guyane et de tous les guyanais et les guyanaises. Amazonie n’est ni de droite, ni de gauche et son prestige et son caractère illustre devraient nous rendre humble. Le peuple veut rêver et n’en discutera alors plus le prix. Il aura le sentiment que ses vrais intérêts sont défendus loyalement avec intégrité. Cela demande du courage, voire de prendre son bâton de pèlerin pour convaincre, mais c’est possible! La mise aux abris ou se cacher derrière des paravents légitimateurs douteux devraient faire place logiquement à une approche de fond, l’apport et la plus-value du nom? Cayenne-Amazonie a le courage de jouer cartes sur table avec sincérité, respectueux, et sans mépriser personne.
Un Guyanais aimant sa Guyane
(pour un contact sienne11@orange.fr il n’y a pas de lâcheté dans la démarche)
Dans le jodla, un ancien du CSG s'exprime sur le meurtre ignoble de ce vieux monsieur, symbole de la Guyane d'antan.
"il allait cesser ses activités quelques semaines plus tard mais conservait ses outils pour pouvoir dépanner ses fidèles clients, m’avait-t-il précisé.
Mais ce qui me révolte après cela ce sont les paroles du préfet !"
Que dire de plus, un préfet préfète... et il balance des chiffres rassurant la populace pour s'éviter le choc du siège éjectable. Souhaitons qu'il mette autant d'ardeur et de moyens pour retrouver ces ignobles assassins que l'indispensable téléphone portable de Michel Drucker.
En réponse au message de Fabien du 24/10/11
Il s'agissait d'une petite annonce sur Blada...Bien loin de moi l'envie de vendre ma 106 qui au prix de mon loyer risque fort de devenir un jour ma résidence principale...
A propos des annonces de Blada, il y a un sérieux abus depuis quelques temps concernant les offres de location de logement : Entre les profs qui louent en colocation une chambre de leur logement au montant de la moitié du loyer qu'ils payent et les marchands de sommeil qui louent à des prix scandaleux des cabanons insalubres en tôles au fond du jardin, il y a bien peu d'annonces décentes. Je veux bien comprendre qu'il n'est pas évident de savoir sans visiter mais quand il est carrément précisé dans l'annonce que l'eau provient du puits, il est difficile de ne pas avoir de doutes. Je suis sidéré de voir la cupidité pathologique de certains et l'indignité des autres qui ne voient en leur prochain qu'un sous être pouvant, en échange un tas de bois et de tôles, rapporter de quoi acheter le téléphone portable dernier cri, le carburant du 4x4 de luxe ou les bijoux de madame. C'est proprement écœurant.
Si j'ai des chiots à donner, mon annonce n'est pas publiée mais si j'ai une chambre à louer à 500€ ou un tas d'agglos sans eau potable construit en toute illégalité sur un terrain qui n'est pas le mien à proposer à 800€, je peux. Où est la logique ?
Encore un coup de gueule
Mort de Gaddafi
Si nous étions gouverné par des saints, cela se saurait!
La frontière est parfois mince entre les soi-disant bons et les soi-disant méchants!
Au moins, un qui est mort comme il l'avait souhaité!
Le terrorisme à la Al-Quaida ou à la Gaddafi est mort!
Place donc au terrorisme des places financières!
Pour info, ce qui se passe en Grèce n'est que le début d'un vaste tsunami qui va balayer toute l'Europe en passant par la France! Sauf si la Chine et le Brésil nous rachètent une partie de notre dette. Et encore!
Mon pauvre François, je ne voudrais pas être à ta place!
Pour Galiléo, je veux bien admettre qu'il soit plus précis, mais, un module GPS ca coute une poignée d'euros (5-10), combien coutera un systeme intégré à la norme Galiléo? 100 fois plus cher? Conclusion? Vous ne le trouverez donc pas dans vos téléphones portables ni vos voitures sauf peut-etre dans des voitures françaises à l'electronique manquant pour le moins de fiabilité et beaucoup plus cheres à performances égales!
Quand je vous le disais qu'il va nous rester seulement nos chers monuments historiques!
Bonjour, je suis une mère de 62 ans et mon fils de 40 ans est parti il y a environ 10 jours pour se ressourcer, faire une pause, en Guyane pour assouvir un vieux rêve.
Il avait pris contact avec des propriétaires qui louaient un carbet à un prix qui lui convenait, et il est parti dès qu'il a pu.
Il semblerait que les propriétaires recherchaient un gardien pour entretenir leur propriété pendant leur absence pour raison de santé, dans des conditions extrêmement difficiles, compte tenu de l'isolement, du manque de moyens, et du travail à accomplir.
Quoiqu'il en soit, mon fils est bloqué à 25 km d'Iracoubo dans la forêt, dans une savonnerie appartenant à mr et madame Viton, il souhaiterait rentrer en France le plus vite possible car il a son billet-retour.
Cet échec a été une très grande déception, et mr et mme Viton ne sont pas très disposés à l'amener à l'aéroport situé à 3h de route, si j'ai bien compris.
Son téléphone portable ne fonctionne pas à cet endroit et il ne peut pas appeler avec le téléphone fixe mis à sa disposition, de plus lorsque je l'appelle le son est très mauvais.
Je pourrais téléphoner à Iracoubo pour qu'on aille le chercher, mais à part la mairie qui est fermée aujourd'hui, je n'ai rien trouvé comme taxi ou comme renseignement.
Quelqu'un pourrait-il m'aider ? Il dédommagera la personne qui l'emmènera à l'aéroport, aucun problème. Il voudrait quitter les lieux le plus vite possible, même s'il devait attendre une opportunité 2 ou 3 jours à Iracoubo en louant une chambre chez l'habitant par exemple.
Il est très mal à l'aise dans cet endroit, coupé de tout, pas même internet, et où personne ne passe.
Je vous en prie, répondez-moi vite
Vacances en GUYANE
Pas besoin d'aller loin pour avoir calme, nature et dépaysement ; Juliette et son équipe du Tolenga lodge sauront vous faire rêver. Guyanaise, Guyanais, profiter de la beauté de notre petit coin de paradis ; petits et grands, prenez-vous par la main et laissez-vous emporter vers le HAUT-MARONI. Paroles d'une citadine qui a fait le choix de passer les vacances au pays, sans télé, sans téléphone portable, sans ordi.
En réponse au message de Tamandua du 26/02/11
Bonjour,
Je viens de me rendre compte de cela moi aussi. J'ai vérifié avec mon GPS et l'heure (ainsi que le fuseau horaire comme vous le signalez) sont rigoureusement exactes.
Vos messages à TDF et à RFO ont peut-être été finalement entendus. Merci
Si Orange Caraïbes pouvait vous entendre...
Si on laisse la mise à l'heure par défaut des téléphones portables, on est décalé d'une heure également.
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