AIDES Délégation départementale de Guyane, Association L’Arbre Fromager, Association pour le Développement de l’Education et la Recherche (ADER), Association Régionale des Médiateurs en Santé Publique (ARMSP), Association de Soutien aux Familles Malades et Formations (ASFMF), Médecins du Monde, La Cimade, La Ligue des Droits de l’Homme :
JOURNEE INTERNATIONALE DU REFUS DE LA MISERE
La journée internationale du refus de la misère est l’occasion pour les associations à orientation humanitaire de la Guyane de crier leur colère face a la montée de la précarité et de l’exclusion de leurs usagers, toujours plus nombreux et pressants.
Nous,   associatifs,   le  plus   souvent   bénévoles,   nous   déplorons   l’instrumentalisation   « à   bon 
compte », à laquelle nous sommes poussés, par les pouvoirs publics. Pourtant, de nombreux 
organismes nationaux comme la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et 
pour l’Egalité) l'ACSE (Agence pour la Cohésion Sociale et l'Egalité des chances) ainsi que des 
organismes   internationaux,   comme   la   commission   internationale   des   Droits   de   l'enfant, 
dénoncent  actuellement   les discriminations  dont  sont  victimes   les populations précaires de 
Guyane pour l'accès aux soins, au logement, à l'identité et à l'éducation.
Nos associations se substituent  de plus en plus souvent  aux défaillances des politiques et 
services publics qui  devraient  avoir  en charge pleinement   la solidarité nationale et  à  l’esprit 
l’équilibre, constamment nécessaire, de la cohésion sociale de la région Guyane.
La dépendance croissante des associations majoritairement   tournées vers  les  fonds publics, 
versés   annuellement,   ne   peut   pas   favoriser   les   développements   d’actions   audacieuses   et 
pérennes pourtant utiles à la sécurisation des parcours de vie de nos usagers.
Notre désarroi  est   immense  face à  l’injustice et    à  l’indignité constatées.  Nous nous  tenons 
debout par passion et par cœur et nous refusons collégialement toute entreprise de destruction 
du tissu social. Nous appelons les responsables d’état, territoriaux, ou des administrations :
• à recentrer leurs actions sur l’Homme plutôt que sur le profit;
• à anticiper toutes décisions qui déstabilisent une vie ou une famille comme les très actuelles et nombreuses destructions des squats, le renouvellement tardif  entrainant rupture de droits au séjour, à la couverture sociale et autres prestations sociales, les entraves aux démarches de scolarisation;
• à assumer la solidarité fondamentale face à la maladie par une facilitation globale de 
l’accès   aux   soins,   la   création   et   l’amplification   d’une   vraie   PASS   assumée,   la 
responsabilisation de  la médecine de ville  face à ses devoirs,   le respect  strict  des textes par   les  institutions en charge de  la protection de  l’enfance et  de  la sécurité sociale ou encore du droit au séjour pour raisons médicales.
• en ayant toujours en tête le mot « Humanité », en soutenant le refus de la machine à expulser, l’accueil décent des demandeurs d’asile et la mise à disposition d’un centre d’accueil des demandeurs d’asile, la création urgente d’une plateforme de distribution alimentaire fonctionnelle.
Les difficultés de notre travail  dans cette société qui  parfois déraille et souvent  défaille, nous 
poussent  à exiger   la  juste application du droit  par   tous  les niveaux de  responsabilité,   l’arrêt 
d’une  tendance pernicieuse à  la substitution « à bon compte » et   le respect  de  la dignité de 
’Homme et de ses droits fondamentaux.


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