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06/02/13
Cadoudal  (Kourou)      Mouvements sociaux

Que dieu me garde de mes amis
Il suffirait, je vous le dis ,pour régler le problème de la pêche clandestine en Guyane, que le brésil implante une Petite « corvette »
d’une vingtaine de mètres à Oyapock, ayant pour mission de patrouiller dans la zone du Cap d’Orange, pour qu’aucun bateau ne pointe sa proue dans ce secteur, qui plus est classé Réserve Naturelle . Si cela n’est pas fait , C’ EST QUI NE VEULENT PAS LE FAIRE .Alors que tous les responsables des administration et les Elus locaux cessent de botter en touche en disant qu’on règlera cela par la voie diplomatique. Tout çà c’est du flan et çà fait 25 ans que sa dure ! La messe est longue et les paroissiens d’une surprenante patience . Encore quelques années et la messe sera dite. Elle se terminera par 3 « Je vous salue Marie « : « Maintenant est à l’heure de notre mort, Pauvres Pêcheurs, ainsi-soit-il ! », puisqu’il n’y aura plus un seul poisson dans nos Eaux. Alors là, ils partiront et nul sera besoin de nouveaux patrouilleurs pour 2016, Monsieur le Préfet, date à laquelle, il n’y aura même plus une écaille.

Résoudre, donc ce problèmes par la voie diplomatique n’est que tarte à la crème et il y a longtemps qu’ils ont pris la mesure de vos demi-mesures . Car ce n’est pas en saisissant aux plus dociles et isolés leurs papiers, (ils ont des duplicatas), et en les accompagnant gentiment à la frontière ( pour ne pas déroger à Nos Grands Principes, n’est- ce pas ?), que vous allez les dissuader de venir. Vous ne faites, au contraire, que renforcer le sentiment d’impunité et prouver notre impuissance. « S’il est vrai que la profession de pêcheur est infiniment respectable, nous n’avons de sentiment à avoir face à ces centaines de féroces qui pillent nos eaux, de plus en plus nombreux s’enhardissent chaque jours davantage, se considérant en pays conquis et nous accueillant à coup de fusil et de sabre lors des abordages.Il faut les dérouter systématiquement et détruire l’embarcation, avec la certitude de la sanction pour le Capitaine qui se montrera récalcitrant à remonter son filet où fera le coup de la panne de moteur inopportune .Croyez- moi , la Marine Brésilienne n’a pas besoin de bateau « remonte- filet » , chez eux, ils les remontent vite fait leur filets !. Je pense que si un bateau , pour cette fonction, était nécessaire, il aurait été plus judicieux d’acheter un des chalutiers indestructibles d’ Unifipêche qui ont été vendu pour une poignée de figues. Cette solution aurait permis une économie de temps, d’argent et de frais de maintenance bien que je sois toujours sceptique sur l’application et l’efficacité dans l’action, d’un tel procédé.

Interrogée sur ce fléau , Madame la Consule répond : « je ne sais pas ce qui se paaaaaaasse ».Interrogée sur le fléau de l’orpaillage , même réponse : « je ne sais paaaaaasse, le dossier était à la signature et le deputé de l’Amapa est venu le prendre, comme la Loi l’y autorise, et je ne sais pas où il est ! (véridique !) . Nous, Madame , nous savons ce qui se passe. « pourvu qué çà doure » n’est-ce pas ! Ne comptons donc pas sur eux pour régler ce problème . Ils ne vont se tirer une balle dans le pied . L’affaire est trop juteuse . Avec des amis comme çà, nous n’avons pas besoin d’ennemis !Le préfet vient de déclarer qu’on ne peut pas rendre la frontière totalement étanche . Mais si Monsieur. Croyez moi , vu de l’autre côté, cette même frontière est totalement étanche.En trente ans de carrière, le seul cas où j’ai vu cette frontière violée , c’était par un chalutier kamikaze de la Pideg. La Marien Brésilienne l’a pourchassé jusqu’au Grand Conétable, a braqué la vedette de Gendarmerie venue à la rescousse, en disant : « Lui vous voyez il est venu pêcher clandestinement dans nos eaux, on va le ramener « , et ils l’on ramené. Alors, alors Alors !!!
Il est navrant de voir tous ces Ministres venir nous dire , à tour de rôle, que les caisses sont vides , alors que la France envoie, à coup de centaines de millions d’euros, tous ses blindés (en violations des résolutions de l’ O .N.U.), poursuivre des fantômes fuyant sur des chameaux ou dans des 4/4 poussifs, arguant qu’il a urgence à préserver l’intégrité du Territoire Malien . Parce que n’y a-t-il pas urgence, peut-être, à préserver la Guyane de tous ceux qui la dévorent tout du long ?

Cadoudal Kourou

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