Salut Patrice C,
Enfin ! voici enfin ma réponse tant attendue.
A titre préliminaire je tenais à vous présenter mes excuses pour la réponse si tardive. Je ne m'étendrais pas sur les justifications de celui-ci car cela n'a que peu d'importance. J'epère que vous n'avez pas pris ce silence comme un manque d'intérêt vis à vis de vous personnellement.
J'ignore comment vous avez pu soupçonner cela (peut-être me connaissez-vous ? même indirectement ?) mais j'ai effectivement été sous traitement avec mon psychiatre. Me voilà, après quelques semaines d'arrêt et de cure intensive, enfin sur pieds !

Heureux de retourner donc sur Blada ! et de vous lire Patrice, car votre sympathie me touche et m’enthousiasme.

Vous êtes si gentil avec moi, cela me réconcilie avec la foi en l'humanisme.

Vous êtes donc à la recherche des talents de notre pays ? je serai très heureux de compter parmi les rangs de votre équipe. Seriez-vous celui qui apporte la Lumière ?

Vous avez plusieurs questions dont vous sollicitez les réponses.

J'ai le regret de vous indiquez que vous n'avez pas saisi précisément les aspects de ma doctrine, et avez tendance à déformer celle-ci.

C'est normal, celle-ci est loin des schémas classiques et des carcans idéologiques dont il est difficile de s'extraire.

Pourtant, je n'ai pas inventé l'eau chaude. En vérité c'est assez simple :

Une société humaine est un rassemblement.

Ce rassemblement implique l'échange (de biens matériels / et de spiritualité).

La survie entraîne l'obligation d'échanges de richesses MATERIELLES (je mets la spiritualité de côté, bien qu'elle corresponde à 50 % des flux).

Ces richesses matérielles doivent être produites.

La règle du jeu c'est d'alimenter le système dans un cadre de redistribution.

Lorsque je produis, je ne produis pas que pour moi. Je produis pour les autres. Selon mes calculs, sur une production de 100 %, 70 % sont attribués à la redistribution si je veux profiter en retour de quelque chose.
Par exemple, le boulanger va produire. Pour cela il va acheter du blé, de l'eau, de l'électricité, un four, des ustensiles de cuisine, un local. Il s'agit du premier poste de redistribution (35%).
Lorsque le pain est produit, le boulanger le vend. Sur le produit de la vente, il est prélevé par le Grand gourou (Etat) à hauteur de 35 % pour redistribution. C'est le deuxième poste de redistribution.

Il manque un autre poste de redistribution !
C'est le poste immatériel : spirituel.
Celui qui vous échappe...

Lorsque le boulanger travaille, il est heureux.
Son bien-être le pousse à sourire aux autres.
Comme tout est relatif, tout a une contrepartie.
Son plaisir a donc une contrainte. Ceci ne se calcule pas, le système de redistribution est donc du troc.

Donc, il va redistribuer une partie en bénévolat.

Chez les profs, il faut accepter de payer des crayons, ou de faire des cadeaux.

Chez les avocats ou les médecins ou les pompiers c'est pareil !

Si ma maison brûle, le pompier à qui j'ai consacré de l'argent et du temps spirituel viendra m'aider. Et le boulanger aussi figurez-vous !

Et même le type au RSA qui est à côté de chez moi car je lui donnerai toujours un sourire !

Voilà à peu près le sens de ma vision d'une société idéale cher Patrice.

Tout a une contrepartie. Absolument tout.

Alors lorsque j'effectue une tâche, celle-ci a une contrepartie.

Exemple dans l'actualité :

Le gouvernement vient de voter l'octroi d'une prime de 120 € par mois aux plus démunis travailleurs qui gagnent moins de 1300 € par mois.

L'Etat redistribue, mais le bénéficiaire des 120 € aura une contrepartie qui ira aux autres. Sur ces 120 €, 80 € iront en impôts car le revenu augmentant, le bénéficiaire ira dans la tranche supérieure. Pendant ce temps là le bénéficiaire aura dépensé 120 € en objet produits en Chine, dont la taxation ira à l'Etat et aux revendeurs.
La part spirituelle liée au gain des 120 € permettra à ce bénéficiaire de sourire plus, et de donner de sa personne.

Je suis désolé mais je n'ai pas de temps suffisant pour répondre d'avantage.

Bien à vous

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