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Archives - Nos ancêtres les Africains

28 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
28/10/12
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Lematourien du 27/10/12

Mais je ne faisais pas référence à la situation intérieure de la Chine, mais comment la Chine est en train d'organiser un pillage autorisé de l'Afrique avec l'accord des gouvernants africains. Par le biais de véritable troc entre l'obtention de permis d'exploiter des ressources naturelles quelque soit (minières, halieutiques, pétrolières et même de sols) en contrepartie de chantier d'infrastructures de très mauvaises qualité! En Europe, les chinois avaient gagnés le marché du premier tronçon d'autoroute polonais pour la dernière coupe d'Europe, en répondant à moins 50% grâce à un véritable dumping social. Le chantier a été arrêté, le gouvernement polonais a cassé le marché, pour cause de retards importants, de malfaçons, de sous-traitants non payés... Mais en Afrique, cela passe encore.....Mais pour combien de temps...

la chine n'est pas qu'en Afrique, en Ukraine ils font la même chose pour avoir du blé;
ne pas oublier l'Inde, qui corromps aussi les gouvernements en Éthiopie, à Madagascar et autres pays pauvres pour expulser les petits paysans, créer d'immenses

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27/10/12
Lematourien  (Matoury)

En réponse au message de Les Trois Singes du 27/10/12

La Chine, quel très mauvais exemple, avec ses citoyens en prison ou tués pour délit d'opinion...

Mais je ne faisais pas référence à la situation intérieure de la Chine, mais comment la Chine est en train d'organiser un pillage autorisé de l'Afrique avec l'accord des gouvernants africains. Par le biais de véritable troc entre l'obtention de permis d'exploiter des ressources naturelles quelque soit (minières, halieutiques, pétrolières et même de sols)

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27/10/12
Les Trois Singes  (Mana)

En réponse au message de Lematourien du 27/10/12

"Lawoety-Pierre Ajavon, notre indispensable lien avec l'Afrique", !! A part la remarque sur le discours de Dakar de 2007 pour lequel, je ne suis toujours pas d'accord. Le constat sur le voyage de Hollande pour le sommet de la Francophonie est vrai, que du symbolique dont tout le monde s'en fout en Afrique! Que se soit l'homme de la rue, les hommes d'affaires ou les politiques. Nous ne sommes plus dans les années 60/70. Et comme je le disais dans un post ces dernières semaines, Hollande avait l'air totalement perdu à ce sommet. Les présidents africains doivent bien rigoler quand ils reçoivent des petites leçons de démocratie...et font des affaires avec les chinois dans le même temps. Nous ne sommes plus dans les années 90.

La Chine, quel très mauvais exemple, avec ses citoyens en prison ou tués pour délit d'opinion...

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27/10/12
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Lematourien du 27/10/12

"Lawoety-Pierre Ajavon, notre indispensable lien avec l'Afrique", !! A part la remarque sur le discours de Dakar de 2007 pour lequel, je ne suis toujours pas d'accord. Le constat sur le voyage de Hollande pour le sommet de la Francophonie est vrai, que du symbolique dont tout le monde s'en fout en Afrique! Que se soit l'homme de la rue, les hommes d'affaires ou les politiques. Nous ne sommes plus dans les années 60/70. Et comme je le disais dans un post ces dernières semaines, Hollande avait l'air totalement perdu à ce sommet. Les présidents africains doivent bien rigoler quand ils reçoivent des petites leçons de démocratie...et font des affaires avec les chinois dans le même temps. Nous ne sommes plus dans les années 90.

et monsieur Ajvon nous ressasse encore le même salmigondis d'idées reçues datant des années soixante! les présidents quasiment nommés par la France, le Franc CFA imposé, au fond il prend les africains pour de grands enfants, incapables de voir plus loin que le bout de leur nez! il regrette, on le sent très bien, qu'il aurait voulu être un de ces

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27/10/12
Cush  (Cay)

En réponse au message de Lematourien du 27/10/12

"Lawoety-Pierre Ajavon, notre indispensable lien avec l'Afrique", !! A part la remarque sur le discours de Dakar de 2007 pour lequel, je ne suis toujours pas d'accord. Le constat sur le voyage de Hollande pour le sommet de la Francophonie est vrai, que du symbolique dont tout le monde s'en fout en Afrique! Que se soit l'homme de la rue, les hommes d'affaires ou les politiques. Nous ne sommes plus dans les années 60/70. Et comme je le disais dans un post ces dernières semaines, Hollande avait l'air totalement perdu à ce sommet. Les présidents africains doivent bien rigoler quand ils reçoivent des petites leçons de démocratie...et font des affaires avec les chinois dans le même temps. Nous ne sommes plus dans les années 90.

Contrairement à ce que pense Sista, l'amie de LPA qui nous le ramène tous les six mois sur le devant de la scène alors que les lecteurs n'y prêtent aucun intérêt, ce monsieur ne me hérisse pas le poil, il m'insupporte. Car non content de se pavaner en Polynésie Française aux frais de l'état colonial (qui lui paiera bientôt sa retraite de fonctionnaire),

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27/10/12
Lematourien  (Matoury)

"Lawoety-Pierre Ajavon, notre indispensable lien avec l'Afrique", !! A part la remarque sur le discours de Dakar de 2007 pour lequel, je ne suis toujours pas d'accord. Le constat sur le voyage de Hollande pour le sommet de la Francophonie est vrai, que du symbolique dont tout le monde s'en fout en Afrique! Que se soit l'homme de la rue, les hommes d'affaires ou les politiques. Nous ne sommes plus dans les années 60/70. Et comme

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09/06/12
Pierre33  (Bordeaux)

Pour ceux qui s'intéressent à l'Afrique, à ne pas manquer le hors-série n°30 de Jeune Afrique paru en avril... On y trouve notamment une fiche sur chacun des 54 États du continent. Cela permet à chacun de réviser sa géographie. Après l'avoir lu, plus d'excuses si on confond encore Niger et Nigéria...
http://www.jeuneafrique.com/img/boutique/sommaire_eaf-2012.pdf

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29/05/12
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Lawoetey du 29/05/12

Bravo ma chère « Daaam », la « vraie prof d’histoire ». Vous êtes forte pour avoir trouvé toute seule toutes ces idées sur la proto- écriture et la langue arabe, comme une grande « Daaam ». Je vous invite donc, si vous êtes sûre de vous, à engager le débat avec l’un des meilleurs spécialistes africains de la question, le professeur Aboubakar Lam de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar qui a écrit de nombreux ouvrages sur cette période de l’antiquité africaine. Quelles sont vos références et sources ? A moins que vous ne soyez un contemporain moyenâgeux du célèbre professeur de l’Université de Tombouctou, Ahmed Baba. Etant donné que cette rubrique est largement ouverte à tous ceux qui ont quelque chose à apporter sur leurs connaissances de l’Afrique, il n’est pas impossible que des Africains et africanistes interviennent bientôt ici pour enrichir le débat et lever les hypothèques sur de nombreuses approximations.

1/ BA- BA que tout étudiant en sciences humaines devrait posséder : ne jamais avancer une assertion qui ne s’appuie sur des références ou documents fiables et qui soient vérifiables par tout chercheur sérieux.

2/ Qu’est-ce qui vous dérange que je m’appuie sur des sites militants (à ne pas confondre avec des blogs) à l’appui de mes articles ? Cela ne m’étonne pas du tout que vous ne lisiez pas ceux-ci, car vous n’êtes pas dans une logique de débat d’idées, mais d’attaques personnelles et de règlements de comptes, où la seule lecture du nom Lawoetey Ajavon vous donne, ainsi qu’à bien d’autres de votre acabit, des urticaires à ne pas dormir la nuit. Sinon vous auriez remarqué, contrairement à ce que vous affirmez de manière péremptoire, que mes références ne sont jamais uniquement des sites , mais aussi de nombreux ouvrages. Et s’il m’arrive de convoquer certains sites à l’appui de mes assertions, c’est surtout dans le but de renseigner les lecteurs sur les bibliographies (monographies, livres, thèses… ) auxquelles ils renvoient. Dans chacun de mes articles, je prends toujours soin d’indiquer au moins deux ou trois ouvrages, sinon plus et de citer mes sources. Est-ce votre cas si tant est qu’il m’ait été donné de lire ne serait-ce qu’un paragraphe de vous sur ce site ? Pour moi, c’est tout simplement une question d’honnêteté intellectuelle. Ce qui ne m’empêche pas par ailleurs d’assumer pleinement, que cela plaise ou non, mes propres idées sur chaque problématique que je développe.

3/Qu’est ce je veux démonter ? Vous êtes loin de le savoir. J’ai déjà répondu à votre question plus haut. Votre objectif n’étant pas d’échanger sur ce site, mais d’atteindre votre cible : Lawoetey
Vous n’êtes pas obligée de me lire (encore une fois ce n’est pas dans votre intérêt).Mais, de grâce, laissez ceux qui trouvent, ne serait-ce qu’une once de connaissance dans mes écrits, le soin d’en tirer avantage.

NB : J’attends toujours que vous alimentiez cette rubrique ouverte à tout le monde, de vos contributions sur l’Afrique. J’attends une page maximum, bien argumentée, étayée et une bibliographie sommaire. Je reviendrai sans cesse sur ce énième rappel.

"J’attends toujours que vous alimentiez cette rubrique ouverte à tout le monde, de vos contributions sur l’Afrique. J’attends une page maximum,"
on voit le prof de collège tancer son élève de 5ème; avec quand même de la retenue puisqu'il y pas de menace de sanction, juste un rappel: vous me ferez une page

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29/05/12
Daaam  (Cayenne)

En réponse au message de Lawoetey du 29/05/12

Bravo ma chère « Daaam », la « vraie prof d’histoire ». Vous êtes forte pour avoir trouvé toute seule toutes ces idées sur la proto- écriture et la langue arabe, comme une grande « Daaam ». Je vous invite donc, si vous êtes sûre de vous, à engager le débat avec l’un des meilleurs spécialistes africains de la question, le professeur Aboubakar Lam de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar qui a écrit de nombreux ouvrages sur cette période de l’antiquité africaine. Quelles sont vos références et sources ? A moins que vous ne soyez un contemporain moyenâgeux du célèbre professeur de l’Université de Tombouctou, Ahmed Baba. Etant donné que cette rubrique est largement ouverte à tous ceux qui ont quelque chose à apporter sur leurs connaissances de l’Afrique, il n’est pas impossible que des Africains et africanistes interviennent bientôt ici pour enrichir le débat et lever les hypothèques sur de nombreuses approximations.

1/ BA- BA que tout étudiant en sciences humaines devrait posséder : ne jamais avancer une assertion qui ne s’appuie sur des références ou documents fiables et qui soient vérifiables par tout chercheur sérieux.

2/ Qu’est-ce qui vous dérange que je m’appuie sur des sites militants (à ne pas confondre avec des blogs) à l’appui de mes articles ? Cela ne m’étonne pas du tout que vous ne lisiez pas ceux-ci, car vous n’êtes pas dans une logique de débat d’idées, mais d’attaques personnelles et de règlements de comptes, où la seule lecture du nom Lawoetey Ajavon vous donne, ainsi qu’à bien d’autres de votre acabit, des urticaires à ne pas dormir la nuit. Sinon vous auriez remarqué, contrairement à ce que vous affirmez de manière péremptoire, que mes références ne sont jamais uniquement des sites , mais aussi de nombreux ouvrages. Et s’il m’arrive de convoquer certains sites à l’appui de mes assertions, c’est surtout dans le but de renseigner les lecteurs sur les bibliographies (monographies, livres, thèses… ) auxquelles ils renvoient. Dans chacun de mes articles, je prends toujours soin d’indiquer au moins deux ou trois ouvrages, sinon plus et de citer mes sources. Est-ce votre cas si tant est qu’il m’ait été donné de lire ne serait-ce qu’un paragraphe de vous sur ce site ? Pour moi, c’est tout simplement une question d’honnêteté intellectuelle. Ce qui ne m’empêche pas par ailleurs d’assumer pleinement, que cela plaise ou non, mes propres idées sur chaque problématique que je développe.

3/Qu’est ce je veux démonter ? Vous êtes loin de le savoir. J’ai déjà répondu à votre question plus haut. Votre objectif n’étant pas d’échanger sur ce site, mais d’atteindre votre cible : Lawoetey
Vous n’êtes pas obligée de me lire (encore une fois ce n’est pas dans votre intérêt).Mais, de grâce, laissez ceux qui trouvent, ne serait-ce qu’une once de connaissance dans mes écrits, le soin d’en tirer avantage.

NB : J’attends toujours que vous alimentiez cette rubrique ouverte à tout le monde, de vos contributions sur l’Afrique. J’attends une page maximum, bien argumentée, étayée et une bibliographie sommaire. Je reviendrai sans cesse sur ce énième rappel.

Si vous m'aviez réellement lu et pas survolé (mais vous ne pretez guère attention aux autres, pas vrai ?), vous sauriez pour commencer que je ne suis pas une dame, et qu'ensuite, je n'ai pas remis en cause l'existence de la présence d'écritures et de proto-écritures en Afrique, comme un peut partout dans le monde. Pour une fois que je suis d'accord avec

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29/05/12
Lawoetey  (Papeete)

En réponse au message de Daaam du 28/05/12

Vous n'avez vraiment pas mieux que des blogs ou des sites militants pour appuyer vos dires ? Genre des recherches de vrais historiens.
Il y a sans doute eu des écritures ou des proto-écritures ça et là en Afrique noire, ne serait-ce que l'arabe. Sauf que leur existence a été très limitées dans l'espace et le temps pour la plupart (en dehors de l'arabe). Nul ne le remet en doute, je ne vois pas ce que vous entendez prouver ? Que vous êtes un vrai prof d'histoire peut-être ?

Bravo ma chère « Daaam », la « vraie prof d’histoire ». Vous êtes forte pour avoir trouvé toute seule toutes ces idées sur la proto- écriture et la langue arabe, comme une grande « Daaam ». Je vous invite donc, si vous êtes sûre de vous, à engager le débat avec l’un des meilleurs spécialistes africains de la question, le professeur Aboubakar Lam de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar qui a écrit de nombreux ouvrages sur cette période de l’antiquité

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28/05/12
G.moulinard  (Cayenne)

En réponse au message de Daaam du 28/05/12

Vous n'avez vraiment pas mieux que des blogs ou des sites militants pour appuyer vos dires ? Genre des recherches de vrais historiens.
Il y a sans doute eu des écritures ou des proto-écritures ça et là en Afrique noire, ne serait-ce que l'arabe. Sauf que leur existence a été très limitées dans l'espace et le temps pour la plupart (en dehors de l'arabe). Nul ne le remet en doute, je ne vois pas ce que vous entendez prouver ? Que vous êtes un vrai prof d'histoire peut-être ?

"Que vous êtes un vrai prof d'histoire peut-être ?"
M. Ajavon est prof de Français.

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28/05/12
Daaam  (Cayenne)

En réponse au message de Lawoetey du 27/05/12

Pour répondre à vos deux principales questions, l’état actuel des recherches émanant de spécialistes africains et d’africanistes indique la diversité des supports des écritures africaines dans l’Antiquité : murs, piliers, tablettes de bois, pierres dégrossies, tissus, arbres, calebasses, cuirs, amphores, stèles d’offrandes … Par exemple, l’écriture Giscandi du Kenya constituée de signes pictographiques était gravée sur des calebasses servant aux activités culturelles ou religieuses telles que la danse, le chant la poésie, l’initiation. Comme le précise le chercheur en histoire Jean-Philippe Omotunde, les multiples utilisations des systèmes d’écriture concernent toutes les connaissances, aussi bien intellectuelles, scientifiques que culturelles http://www.africamaat.com/Breve-histoire-de-l-ecriture-en.

Quant à la plus ancienne écriture d’Afrique noire, le méroïtique, elle est apparue en Nubie soudanaise au début du IIème siècle av. J.-C., malheureusement, il n’en reste aujourd’hui que quelques traces. Son exemple reste valable pour les autres formes d’écriture africaines. On commence à peine à percer ses spécificités de cette écriture à partir des 4 400 mots actuellement repérés. Le chercheur Sylvie Briet dans Lettres d’Afrique antique nous apprend cependant que la plupart des inscriptions sont gravées sur du grès de Nubie fragile, des tessons de poterie, des papyrus. On a pu identifier tout récemment des épitaphes sur certains de ces supports.

Par ailleurs, sur la base des différentes recherches sur cette écriture, indissociable de la langue du même nom, est apparue une nouvelle classification linguistique dans cette région de l’Afrique : le « soudanitique oriental nord », une branche des langues nilo-sahariennes. Le chercheur et égyptologue Claude Rilly dans Langue, langage et culture en Afrique noire- 2003 atteste la proximité d’une dizaine de langues régionales avec la langue méroïtique qui s’étendait à l’époque sur de vastes territoires : Tchad, Ethiopie, Erythrée, Soudan actuel, Kenya…

Comparant enfin cette famille linguistique avec les langues latines en Europe, il observe avec pertinence : « Imaginez que le français ait disparu, qu’il existe encore de l’espagnol et un peu d’italien. Il faudra reconstruire le latin pour arriver à traduire le français. C’est la même chose ».
Pour aller plus loin, sur ce sujet, je vous renvoie aux quatre références citées par J.Ph. Omotunde dans le lien ci-dessus. Références non exhaustives.

Vous n'avez vraiment pas mieux que des blogs ou des sites militants pour appuyer vos dires ? Genre des recherches de vrais historiens.
Il y a sans doute eu des écritures ou des proto-écritures ça et là en Afrique noire, ne serait-ce que l'arabe. Sauf que leur existence a été très limitées dans l'espace et le temps pour

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28/05/12
Sienne11  (Cayenne)

En réponse au message de G.moulinard du 26/05/12

L'intitulé du thème ne veut rien dire, l'Afrique est le berceau de nos ancêtres oui, mais les Africains ne sont certainement pas nos ancêtres ! "L'Afrique, notre berceau" par exemple me parait plus approprié.

J'avoue ne pas trop te suivre... Aujourd'hui, même si cela repose en grande partie qui peuvent évoluer à mesure de nos connaisances, les homo sapiens sapiens de note espèce viennent d'Afrique, probablement de l'Est. Il semblerait que l'espèce la nôtre soit assez récente de l'ordre de 200 000 ans... Il semblerait aussi qu'il y a pu y avoir coexistence avec d'autres

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27/05/12
Lawoetey  (Papeete)

En réponse au message de Achille du 26/05/12

Les écrits s'en vont, les paroles restent : sait-on quelque chose sur les supports ? Et à quoi étaient-elles donc destinées, ces écritures ?

Pour répondre à vos deux principales questions, l’état actuel des recherches émanant de spécialistes africains et d’africanistes indique la diversité des supports des écritures africaines dans l’Antiquité : murs, piliers, tablettes de bois, pierres dégrossies, tissus, arbres, calebasses, cuirs, amphores, stèles d’offrandes … Par exemple, l’écriture Giscandi du Kenya constituée de signes pictographiques était gravée sur des calebasses servant aux activités

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26/05/12
Fabien  (Cayenne)

En réponse au message de G.moulinard du 26/05/12

L'intitulé du thème ne veut rien dire, l'Afrique est le berceau de nos ancêtres oui, mais les Africains ne sont certainement pas nos ancêtres ! "L'Afrique, notre berceau" par exemple me parait plus approprié.

Si nous avons les mêmes ancêtres et que nous sommes tous cousins, alors nous sommes tous le fruit d'un inceste, tradition que nous perpétuons en couple lors des obligations idoines.Faut pas trop fouiller le passé parfois.

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26/05/12
Achille  (Saint-laurent)

En réponse au message de Lawoetey du 25/05/12

Pour inaugurer la rubrique proposée par Blada.com et intitulée « nos ancêtres les Africains », je me propose de commencer le débat en abordant ici la problématique de l’écriture dans l’Afrique antique. Cet article qui ne prétend pas avoir fait tout le tour de la question doit se donner à lire comme l’avant-propos d’une série d’interventions que je souhaite objectives, constructives et fructueuses. Les documents cités en référence dans cet article peuvent servir à un premier état des lieux sur la thématique qui nous concerne.

Quelles formes d’écritures en Afrique précoloniale ?

S’il y a un mythe qui résiste encore de nos jours à la réalité historique, c’est celui accréditant la thèse selon laquelle l’Afrique noire aurait été un continent dominé par la tradition orale, et par conséquent sans écritures. Concurremment à ce mythe, un autre, aussi persistant et très répandu même parmi une certaine élite occidentale, attribuerait l’apparition de l’écriture en Afrique noire à l’œuvre de la « civilisation » européenne, autrement dit à la colonisation. Or, comme le soutient Thibeaud Obou dans son ouvrage intitulé   L’universalité africaine face à l’ingratitude du monde européen et sémite  (Editions Akofa-Bisola, mai 2011 Communauté Européenne), suite   aux razzias de guerre, aux destructions volontaires et massives, aux mises à feu de tous les objets culturels par les missionnaires blancs, certaines de ces écritures apparues très tôt en Afrique n’ont malheureusement pas survécu à la colonisation.

Par ailleurs, la sédentarisation séculaire dans leur environnement social aidant, les Africains avaient toujours eu à cœur de matérialiser leurs systèmes de pensées philosophiques par des supports écrits, de manière à transmettre cet héritage aux générations futures.

C’est ainsi que le moyen-âge africain a vu proliférer, pratiquement dans tous les grands Etats ou royaumes africains, plusieurs systèmes d’écriture. Si certaines écritures ont pu bon an mal an résister au temps et défier les adversaires en s’améliorant, d’autres au contraire furent transportées par les occupants pour le grand bonheur de leurs propres sociétés.

Parmi ces écritures qui ont traversé les périodes tumultueuses de l’histoire africaine, on peut citer l’Amharique, langue officielle de l’Ethiopie et le Guèze (ou Ge’ez). Ces deux langues sont classées parmi les langues sémitiques ; cependant, note le courrier de l’UNESCO (Le Courrier De L'unesco N° 1979 : L'afrique Et Son Histoire (Préhistoire, Néolithique, Premiers Historiens, Arts Et Métiers De L'égypte Pharaonique, Empire De Koush ...Collectif) : «  le Gee’z n’est plus parlée depuis près de mille ans mais s’est maintenu comme langue littéraire et liturgique. Il s’écrit de gauche à droite ».

Quant à la langue méroïtique, note encore le document précité, «  elle fut parlée dans l’ancien royaume de Méroé du IIème avant J.C. au IV après J.C. environ. Seules quelques inscriptions témoignent encore de son existence [….] Des chercheurs tentent à l’heure actuelle de percer le mystère de ce langage à l’aide d’un ordinateur ».Il faut également souligner que cette écriture était utilisée dans les grands Etats de la Nubie antique, 200 ans avant la première dynastie égyptienne noire africaine, 330 ans avant J.C. dans la dynastie de Ta Séti et plus tard, en Egypte où, développée, elle a atteint son niveau d’abstraction pour engendrer de nouvelles écritures qu’on connaîtra par la suite en Europe et en Asie, si l’en croit Th. Obou précédemment cité.

L’écriture Mande : elle fut inventée 5000 ans avant J.C. dans l’Empire du Mali (au Sahara). L’UNESCO a répertorié il y a quelques années plus de 15 000 documents témoignant de l’évolution de cette écriture vers de nouvelles écritures découvertes et datées du XIIème siècle. Le haut-lieu de la connaissance de ces savoirs était l’université de Sankoré de Tombouctou au XVème siècle. L’activité intellectuelle y était florissante et tous les pays africains (du Maroc, d’Algérie et d’Afrique du Sud) y envoyaient leurs étudiants. Le nom d’Ahmed Baba, l’un des professeurs les plus prestigieux de cette université a traversé les époques .Avec les événements qui se déroulent actuellement au Mali et l’occupation de la moitié- nord de ce pays par des groupes rebelles alliés aux mouvements radicaux islamistes, L’UNESCO craint à juste raison la destruction des archives multiséculaires de Tombouctou par les occupants intégristes.

Pour mieux connaître cette foisonnante période, on lira avec intérêt l’ouvrage phare du voyageur andalou, Léon l’Africain, intitulé «  Descriptions de l’Afrique » (Description de l’Afrique, Coffret 2 volumes Jean Leon L'africain, paru en 1981 d’après le manuscrit de 1526). Visitant cette université de Sankoré en 1526, Léon l’Africain fut surpris par le niveau très élevé des enseignements qu’on y dispensait.

Le royaume Akan qui va de la Côte-d’Ivoire en passant par le Ghana jusqu’aux frontières du Togo et du Bénin actuels n’était pas en reste dans les inventions d’écritures. On mentionnera la découverte du manuscrit Akan dans cette région. Voir à ce sujet les recherches de M. Niangoran Boua, spécialiste des Akan, auteur de plusieurs ouvrages et monographies sur le sujet.

La notion de l’écriture était tellement ancrée chez les Africains de l’époque que, quand sonna l’heure de la déportation, ils décidèrent d’emmener certains manuscrits avec eux dans les Amériques En témoignent les manuscrits retrouvés au Surinam et connus sous le nom d’Asaka, une variante du manuscrit Akan. Il faut rappeler qu’une partie des Bushinengue du Surinam et de la Guyane française appartient au sous-groupe Fante (ou Fanti) que l’on intègre au grand groupe Akan d’Afrique occidentale.

L’écriture Vai ou Wai ainsi que le Gigandi (ou giscandi) ont pu également survivre aux pillages et destructions des envahisseurs étrangers comme le fait remarquer l’historien et égyptologue congolais Théophile Obenga dans son ouvrage L’Afrique dans l’Antiquité (Théophile OBENGA, L'Afrique dans l'Antiquité. Égypte pharaonique, Afrique noire, Paris, Présence africaine, 1973).

A l’instar du célèbre égyptologue, l’historien et anthropologue sénégalais, Pathé Diagne développe les mêmes arguments dans « Histoire de l’Afrique »( Histoire Générale de l’Afrique - Pathé Diagne - Unesco, tome 1). Le chercheur ivoirien Th.Obou (op.cité) observe quant à lui que la langue Vai, naguère utilisée en Afrique de l’Ouest (Sierra-Léone et Côte d’Ivoire actuelles) se retrouve curieusement en Chine où elle est parlée par une communauté du sud de ce pays.

Une autre écriture, l’écriture Moun était connue et usitée dans le royaume bantou du Cameroun et du Nigéria dès la période antique. Malheureusement, certains observateurs non avertis confondent cette écriture avec l’écriture Ba-Moun. Une légende raconte que c’est au cours d’un songe que le sultan Njoya inventa cette écriture au 20ème siècle.

Au total, comme nous le rappelle Serge Bilé dans son article  l’ADN des polygames et la bibliothèque africaine, se fondant sur les témoignages de Léon l’Africain, l’Afrique noire « comptait pas moins de sept systèmes d’écritures qui, pour des raisons historiques, n’ont pas eu pas le développement de ceux des peuples asiatiques et européens : les écritures arako et nsibidi du Nigéria, giscandi du Kenya, ou encore mende de Sierra-Leone… ».

(http://afrikara.com/index.php?page=contenu&art=1915)

Enfin, c’est volontairement que je n’ai pas abordé la problématique de l’écriture hiéroglyphique. Celle-ci pourrait faire l’objet d’un développement ultérieur eu égard à la controverse née il y a quelques années entre des spécialistes américains, anglais et allemands, à propos de l’antériorité de l’écriture africaine sur celle de la Mésopotamie présentée par tous les historiens comme le berceau de la naissance des premières écritures.

Lawœtey Pierre AJAVON

Les écrits s'en vont, les paroles restent : sait-on quelque chose sur les supports ? Et à quoi étaient-elles donc destinées, ces écritures ?

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26/05/12
G.moulinard  (Cayenne)

En réponse au message de Lematourien du 26/05/12

je ne vois pas trop l’intérêt de cette rubrique! Je ne sais pas si BLADA (avec tout le respect que le travail des webmasters) est vraiment approprié pour ce type de sujet. Chacun d'entre nous va étaler ses maigres connaissances, dire quelques généralités consultées sur wikipédia ou google...M.Ajavon on a l'impression que vous souhaitez vous rassurer, vous conforter en nous expliquant qu'en Afrique aussi comme les autres continents, on savait y écrire dans l'antiquité et au Moyen Age.. Je ne crois pas qu'une seule personne sur BLADA est émis l'idée que l'Afrique soit un sous continent culturel, technique...Non! Moi et je pense quelques autres bladanautes aussi, c'étaient sur vos positions personnelles sur tel et tel sujet que nous débattions et non sur l'énoncé de quelques généralités historiques sur l'écriture en Afrique. Sujet qui mérite bien mieux que quelques lignes sur ce site.

L'intitulé du thème ne veut rien dire, l'Afrique est le berceau de nos ancêtres oui, mais les Africains ne sont certainement pas nos ancêtres ! "L'Afrique, notre berceau" par exemple me parait plus approprié.

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26/05/12
Lematourien  (Matoury)

En réponse au message de Lawoetey du 25/05/12

Pour inaugurer la rubrique proposée par Blada.com et intitulée « nos ancêtres les Africains », je me propose de commencer le débat en abordant ici la problématique de l’écriture dans l’Afrique antique. Cet article qui ne prétend pas avoir fait tout le tour de la question doit se donner à lire comme l’avant-propos d’une série d’interventions que je souhaite objectives, constructives et fructueuses. Les documents cités en référence dans cet article peuvent servir à un premier état des lieux sur la thématique qui nous concerne.

Quelles formes d’écritures en Afrique précoloniale ?

S’il y a un mythe qui résiste encore de nos jours à la réalité historique, c’est celui accréditant la thèse selon laquelle l’Afrique noire aurait été un continent dominé par la tradition orale, et par conséquent sans écritures. Concurremment à ce mythe, un autre, aussi persistant et très répandu même parmi une certaine élite occidentale, attribuerait l’apparition de l’écriture en Afrique noire à l’œuvre de la « civilisation » européenne, autrement dit à la colonisation. Or, comme le soutient Thibeaud Obou dans son ouvrage intitulé   L’universalité africaine face à l’ingratitude du monde européen et sémite  (Editions Akofa-Bisola, mai 2011 Communauté Européenne), suite   aux razzias de guerre, aux destructions volontaires et massives, aux mises à feu de tous les objets culturels par les missionnaires blancs, certaines de ces écritures apparues très tôt en Afrique n’ont malheureusement pas survécu à la colonisation.

Par ailleurs, la sédentarisation séculaire dans leur environnement social aidant, les Africains avaient toujours eu à cœur de matérialiser leurs systèmes de pensées philosophiques par des supports écrits, de manière à transmettre cet héritage aux générations futures.

C’est ainsi que le moyen-âge africain a vu proliférer, pratiquement dans tous les grands Etats ou royaumes africains, plusieurs systèmes d’écriture. Si certaines écritures ont pu bon an mal an résister au temps et défier les adversaires en s’améliorant, d’autres au contraire furent transportées par les occupants pour le grand bonheur de leurs propres sociétés.

Parmi ces écritures qui ont traversé les périodes tumultueuses de l’histoire africaine, on peut citer l’Amharique, langue officielle de l’Ethiopie et le Guèze (ou Ge’ez). Ces deux langues sont classées parmi les langues sémitiques ; cependant, note le courrier de l’UNESCO (Le Courrier De L'unesco N° 1979 : L'afrique Et Son Histoire (Préhistoire, Néolithique, Premiers Historiens, Arts Et Métiers De L'égypte Pharaonique, Empire De Koush ...Collectif) : «  le Gee’z n’est plus parlée depuis près de mille ans mais s’est maintenu comme langue littéraire et liturgique. Il s’écrit de gauche à droite ».

Quant à la langue méroïtique, note encore le document précité, «  elle fut parlée dans l’ancien royaume de Méroé du IIème avant J.C. au IV après J.C. environ. Seules quelques inscriptions témoignent encore de son existence [….] Des chercheurs tentent à l’heure actuelle de percer le mystère de ce langage à l’aide d’un ordinateur ».Il faut également souligner que cette écriture était utilisée dans les grands Etats de la Nubie antique, 200 ans avant la première dynastie égyptienne noire africaine, 330 ans avant J.C. dans la dynastie de Ta Séti et plus tard, en Egypte où, développée, elle a atteint son niveau d’abstraction pour engendrer de nouvelles écritures qu’on connaîtra par la suite en Europe et en Asie, si l’en croit Th. Obou précédemment cité.

L’écriture Mande : elle fut inventée 5000 ans avant J.C. dans l’Empire du Mali (au Sahara). L’UNESCO a répertorié il y a quelques années plus de 15 000 documents témoignant de l’évolution de cette écriture vers de nouvelles écritures découvertes et datées du XIIème siècle. Le haut-lieu de la connaissance de ces savoirs était l’université de Sankoré de Tombouctou au XVème siècle. L’activité intellectuelle y était florissante et tous les pays africains (du Maroc, d’Algérie et d’Afrique du Sud) y envoyaient leurs étudiants. Le nom d’Ahmed Baba, l’un des professeurs les plus prestigieux de cette université a traversé les époques .Avec les événements qui se déroulent actuellement au Mali et l’occupation de la moitié- nord de ce pays par des groupes rebelles alliés aux mouvements radicaux islamistes, L’UNESCO craint à juste raison la destruction des archives multiséculaires de Tombouctou par les occupants intégristes.

Pour mieux connaître cette foisonnante période, on lira avec intérêt l’ouvrage phare du voyageur andalou, Léon l’Africain, intitulé «  Descriptions de l’Afrique » (Description de l’Afrique, Coffret 2 volumes Jean Leon L'africain, paru en 1981 d’après le manuscrit de 1526). Visitant cette université de Sankoré en 1526, Léon l’Africain fut surpris par le niveau très élevé des enseignements qu’on y dispensait.

Le royaume Akan qui va de la Côte-d’Ivoire en passant par le Ghana jusqu’aux frontières du Togo et du Bénin actuels n’était pas en reste dans les inventions d’écritures. On mentionnera la découverte du manuscrit Akan dans cette région. Voir à ce sujet les recherches de M. Niangoran Boua, spécialiste des Akan, auteur de plusieurs ouvrages et monographies sur le sujet.

La notion de l’écriture était tellement ancrée chez les Africains de l’époque que, quand sonna l’heure de la déportation, ils décidèrent d’emmener certains manuscrits avec eux dans les Amériques En témoignent les manuscrits retrouvés au Surinam et connus sous le nom d’Asaka, une variante du manuscrit Akan. Il faut rappeler qu’une partie des Bushinengue du Surinam et de la Guyane française appartient au sous-groupe Fante (ou Fanti) que l’on intègre au grand groupe Akan d’Afrique occidentale.

L’écriture Vai ou Wai ainsi que le Gigandi (ou giscandi) ont pu également survivre aux pillages et destructions des envahisseurs étrangers comme le fait remarquer l’historien et égyptologue congolais Théophile Obenga dans son ouvrage L’Afrique dans l’Antiquité (Théophile OBENGA, L'Afrique dans l'Antiquité. Égypte pharaonique, Afrique noire, Paris, Présence africaine, 1973).

A l’instar du célèbre égyptologue, l’historien et anthropologue sénégalais, Pathé Diagne développe les mêmes arguments dans « Histoire de l’Afrique »( Histoire Générale de l’Afrique - Pathé Diagne - Unesco, tome 1). Le chercheur ivoirien Th.Obou (op.cité) observe quant à lui que la langue Vai, naguère utilisée en Afrique de l’Ouest (Sierra-Léone et Côte d’Ivoire actuelles) se retrouve curieusement en Chine où elle est parlée par une communauté du sud de ce pays.

Une autre écriture, l’écriture Moun était connue et usitée dans le royaume bantou du Cameroun et du Nigéria dès la période antique. Malheureusement, certains observateurs non avertis confondent cette écriture avec l’écriture Ba-Moun. Une légende raconte que c’est au cours d’un songe que le sultan Njoya inventa cette écriture au 20ème siècle.

Au total, comme nous le rappelle Serge Bilé dans son article  l’ADN des polygames et la bibliothèque africaine, se fondant sur les témoignages de Léon l’Africain, l’Afrique noire « comptait pas moins de sept systèmes d’écritures qui, pour des raisons historiques, n’ont pas eu pas le développement de ceux des peuples asiatiques et européens : les écritures arako et nsibidi du Nigéria, giscandi du Kenya, ou encore mende de Sierra-Leone… ».

(http://afrikara.com/index.php?page=contenu&art=1915)

Enfin, c’est volontairement que je n’ai pas abordé la problématique de l’écriture hiéroglyphique. Celle-ci pourrait faire l’objet d’un développement ultérieur eu égard à la controverse née il y a quelques années entre des spécialistes américains, anglais et allemands, à propos de l’antériorité de l’écriture africaine sur celle de la Mésopotamie présentée par tous les historiens comme le berceau de la naissance des premières écritures.

Lawœtey Pierre AJAVON

je ne vois pas trop l’intérêt de cette rubrique! Je ne sais pas si BLADA (avec tout le respect que le travail des webmasters) est vraiment approprié pour ce type de sujet. Chacun d'entre nous va étaler ses maigres connaissances, dire quelques généralités consultées sur wikipédia ou google...M.Ajavon on a l'impression que vous souhaitez vous rassurer, vous conforter

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26/05/12
Siegfried2  (Avalon)

En réponse au message de Lawoetey du 25/05/12

Pour inaugurer la rubrique proposée par Blada.com et intitulée « nos ancêtres les Africains », je me propose de commencer le débat en abordant ici la problématique de l’écriture dans l’Afrique antique. Cet article qui ne prétend pas avoir fait tout le tour de la question doit se donner à lire comme l’avant-propos d’une série d’interventions que je souhaite objectives, constructives et fructueuses. Les documents cités en référence dans cet article peuvent servir à un premier état des lieux sur la thématique qui nous concerne.

Quelles formes d’écritures en Afrique précoloniale ?

S’il y a un mythe qui résiste encore de nos jours à la réalité historique, c’est celui accréditant la thèse selon laquelle l’Afrique noire aurait été un continent dominé par la tradition orale, et par conséquent sans écritures. Concurremment à ce mythe, un autre, aussi persistant et très répandu même parmi une certaine élite occidentale, attribuerait l’apparition de l’écriture en Afrique noire à l’œuvre de la « civilisation » européenne, autrement dit à la colonisation. Or, comme le soutient Thibeaud Obou dans son ouvrage intitulé   L’universalité africaine face à l’ingratitude du monde européen et sémite  (Editions Akofa-Bisola, mai 2011 Communauté Européenne), suite   aux razzias de guerre, aux destructions volontaires et massives, aux mises à feu de tous les objets culturels par les missionnaires blancs, certaines de ces écritures apparues très tôt en Afrique n’ont malheureusement pas survécu à la colonisation.

Par ailleurs, la sédentarisation séculaire dans leur environnement social aidant, les Africains avaient toujours eu à cœur de matérialiser leurs systèmes de pensées philosophiques par des supports écrits, de manière à transmettre cet héritage aux générations futures.

C’est ainsi que le moyen-âge africain a vu proliférer, pratiquement dans tous les grands Etats ou royaumes africains, plusieurs systèmes d’écriture. Si certaines écritures ont pu bon an mal an résister au temps et défier les adversaires en s’améliorant, d’autres au contraire furent transportées par les occupants pour le grand bonheur de leurs propres sociétés.

Parmi ces écritures qui ont traversé les périodes tumultueuses de l’histoire africaine, on peut citer l’Amharique, langue officielle de l’Ethiopie et le Guèze (ou Ge’ez). Ces deux langues sont classées parmi les langues sémitiques ; cependant, note le courrier de l’UNESCO (Le Courrier De L'unesco N° 1979 : L'afrique Et Son Histoire (Préhistoire, Néolithique, Premiers Historiens, Arts Et Métiers De L'égypte Pharaonique, Empire De Koush ...Collectif) : «  le Gee’z n’est plus parlée depuis près de mille ans mais s’est maintenu comme langue littéraire et liturgique. Il s’écrit de gauche à droite ».

Quant à la langue méroïtique, note encore le document précité, «  elle fut parlée dans l’ancien royaume de Méroé du IIème avant J.C. au IV après J.C. environ. Seules quelques inscriptions témoignent encore de son existence [….] Des chercheurs tentent à l’heure actuelle de percer le mystère de ce langage à l’aide d’un ordinateur ».Il faut également souligner que cette écriture était utilisée dans les grands Etats de la Nubie antique, 200 ans avant la première dynastie égyptienne noire africaine, 330 ans avant J.C. dans la dynastie de Ta Séti et plus tard, en Egypte où, développée, elle a atteint son niveau d’abstraction pour engendrer de nouvelles écritures qu’on connaîtra par la suite en Europe et en Asie, si l’en croit Th. Obou précédemment cité.

L’écriture Mande : elle fut inventée 5000 ans avant J.C. dans l’Empire du Mali (au Sahara). L’UNESCO a répertorié il y a quelques années plus de 15 000 documents témoignant de l’évolution de cette écriture vers de nouvelles écritures découvertes et datées du XIIème siècle. Le haut-lieu de la connaissance de ces savoirs était l’université de Sankoré de Tombouctou au XVème siècle. L’activité intellectuelle y était florissante et tous les pays africains (du Maroc, d’Algérie et d’Afrique du Sud) y envoyaient leurs étudiants. Le nom d’Ahmed Baba, l’un des professeurs les plus prestigieux de cette université a traversé les époques .Avec les événements qui se déroulent actuellement au Mali et l’occupation de la moitié- nord de ce pays par des groupes rebelles alliés aux mouvements radicaux islamistes, L’UNESCO craint à juste raison la destruction des archives multiséculaires de Tombouctou par les occupants intégristes.

Pour mieux connaître cette foisonnante période, on lira avec intérêt l’ouvrage phare du voyageur andalou, Léon l’Africain, intitulé «  Descriptions de l’Afrique » (Description de l’Afrique, Coffret 2 volumes Jean Leon L'africain, paru en 1981 d’après le manuscrit de 1526). Visitant cette université de Sankoré en 1526, Léon l’Africain fut surpris par le niveau très élevé des enseignements qu’on y dispensait.

Le royaume Akan qui va de la Côte-d’Ivoire en passant par le Ghana jusqu’aux frontières du Togo et du Bénin actuels n’était pas en reste dans les inventions d’écritures. On mentionnera la découverte du manuscrit Akan dans cette région. Voir à ce sujet les recherches de M. Niangoran Boua, spécialiste des Akan, auteur de plusieurs ouvrages et monographies sur le sujet.

La notion de l’écriture était tellement ancrée chez les Africains de l’époque que, quand sonna l’heure de la déportation, ils décidèrent d’emmener certains manuscrits avec eux dans les Amériques En témoignent les manuscrits retrouvés au Surinam et connus sous le nom d’Asaka, une variante du manuscrit Akan. Il faut rappeler qu’une partie des Bushinengue du Surinam et de la Guyane française appartient au sous-groupe Fante (ou Fanti) que l’on intègre au grand groupe Akan d’Afrique occidentale.

L’écriture Vai ou Wai ainsi que le Gigandi (ou giscandi) ont pu également survivre aux pillages et destructions des envahisseurs étrangers comme le fait remarquer l’historien et égyptologue congolais Théophile Obenga dans son ouvrage L’Afrique dans l’Antiquité (Théophile OBENGA, L'Afrique dans l'Antiquité. Égypte pharaonique, Afrique noire, Paris, Présence africaine, 1973).

A l’instar du célèbre égyptologue, l’historien et anthropologue sénégalais, Pathé Diagne développe les mêmes arguments dans « Histoire de l’Afrique »( Histoire Générale de l’Afrique - Pathé Diagne - Unesco, tome 1). Le chercheur ivoirien Th.Obou (op.cité) observe quant à lui que la langue Vai, naguère utilisée en Afrique de l’Ouest (Sierra-Léone et Côte d’Ivoire actuelles) se retrouve curieusement en Chine où elle est parlée par une communauté du sud de ce pays.

Une autre écriture, l’écriture Moun était connue et usitée dans le royaume bantou du Cameroun et du Nigéria dès la période antique. Malheureusement, certains observateurs non avertis confondent cette écriture avec l’écriture Ba-Moun. Une légende raconte que c’est au cours d’un songe que le sultan Njoya inventa cette écriture au 20ème siècle.

Au total, comme nous le rappelle Serge Bilé dans son article  l’ADN des polygames et la bibliothèque africaine, se fondant sur les témoignages de Léon l’Africain, l’Afrique noire « comptait pas moins de sept systèmes d’écritures qui, pour des raisons historiques, n’ont pas eu pas le développement de ceux des peuples asiatiques et européens : les écritures arako et nsibidi du Nigéria, giscandi du Kenya, ou encore mende de Sierra-Leone… ».

(http://afrikara.com/index.php?page=contenu&art=1915)

Enfin, c’est volontairement que je n’ai pas abordé la problématique de l’écriture hiéroglyphique. Celle-ci pourrait faire l’objet d’un développement ultérieur eu égard à la controverse née il y a quelques années entre des spécialistes américains, anglais et allemands, à propos de l’antériorité de l’écriture africaine sur celle de la Mésopotamie présentée par tous les historiens comme le berceau de la naissance des premières écritures.

Lawœtey Pierre AJAVON

Merci beaucoup, surtout pour les références.J'attends avec impatience la suite sur les écritures hiéroglyphique.

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25/05/12
Lawoetey  (Papeete)

Pour inaugurer la rubrique proposée par Blada.com et intitulée « nos ancêtres les Africains », je me propose de commencer le débat en abordant ici la problématique de l’écriture dans l’Afrique antique. Cet article qui ne prétend pas avoir fait tout le tour de la question doit se donner à lire comme l’avant-propos d’une série d’interventions que je souhaite objectives, constructives et fructueuses. Les documents cités en référence dans cet article peuvent servir à un premier état des lieux sur la thématique qui nous concerne. Quelles formes d’écritures en Afrique précoloniale ?

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20/05/12
Achille  (Saint-laurent)

En réponse au message de Lawoetey du 20/05/12

Je salue la pertinence de la proposition de Blada pour l'ouverture de cette rubrique intitulée "Nos ancêtres les Africains". L'Afrique étant peu ou prou enseignée dans les programmes scolaires en France, et assez mal connue en Guyane, cette proposition vient, à point nommé, corriger certaines approximations et idées reçues sur le continent berceau de l’humanité.
Les nombreuses interventions qui font suite ici à mes chroniques sur l’Afrique sont la preuve qui il y a nécessité d’éclairer certaines personnes sur les réalités du terrain.
Avec l’autorisation de Blada, et afin de ne pas monopoliser le contenu de cette rubrique, je me permettrai de convier quelques spécialistes Africains ou africanistes de toutes disciplines qui pourront mettre à la disposition des lecteurs les produits de leurs recherches.

Oui, bonne idée, il me tarde de lire les interventions de cette rubrique. Quant à son intitulé, bof ... Ça peut toujours faire plaisir, mais en matière de paléo-généalogie, mes ancêtres je les ignore respectueusement, et je revendique sans gêne le statut de bâtard, à ascendance indéterminable.
Enfin pardonnez-moi M. Lawoetey, mais vous avez eu bien tort de descendre dans l'arène.

Répondre

20/05/12
Cush  (Cay)

En réponse au message de Sienne11 du 19/05/12

Merci de m'informer de qui est ce monsieur Ajavon dont je n'ai jamais entendu parlé ni dans les quotidiens nationaux ou RFI. Il doit des choses importantes. Après sur la notion d'ancêtres africians j'aimerais dire une chose. Dans le monde anglo-saxon l'on dégage le terme "d'afro-descendant". Je dirais que cela est assez neutre mais surtout dans des sociétés longtemps ségrégationniste de fait ou/et de doit. Manque le terme "d'euro-descendant" par exemple... Or, aujourd'hui et notamment en Guyane le métissage à l'oeuvre depuis longtemps... minimise sans doute l'aspect "euro-descendant" a priori pusique le terme finalement est peu usité... sans compter toutes les ascendaces amérindienens... Je lisais un article très intéressant succint de présentation de Mme Taubira dans Le Monde en gros disant quel potentiel "femme, noire" entre autre... Or, Mme Taubira est-elle "noire"?! ... C'est un vaste débat... Je fais un arbre personnel d'ascendance plus j'avance moins je suis sûr... j'ai une branche folle de 24 siècles en Perse en 6 338 avt JC... Qu'elle soit pour partie afro-descendante semble évident... pour le reste son arbre généalogique, je ne sais s'il existe, doit aussi inclure de "l'euro-descendance" et/ou de "l'améro-descendance". A titre personnel, j'en suis à 3 continents... L'Europe, l'Asie et l'Arfrique et encore je n'en suis qu'à 24 siècles c'est-à-dire y-a une seconde à l'échelle de l'homos sapiens sapiens...
Et si nos ancêtres devenaient un sujet? Quels qu'ils soient partir sans a priori? Je suis parti sur des recherches prouvées pour en être à 3 continents... La vérité pourrait peut-être amener un regard renouvelé... encore faut-il avoir un peu de courage de chercher? Après il y a un sous débat les parentés létigitimes ne sont pas toujours génétiques... Un médecin en Guyane me disait qu'il estimait à vue de nez que 20 % des pères légitimes n'était pas les pères biologiques... cela eszt à titre ancedotique... 5 % au moins des français nés pendant la guerre auraient des pères bilogiques allemands... Vaste sujet... mais la mono-descendance africaine sur le Littoral reste à démontrer... et probablement même du Maroni... Seul des études bilogiques pourraient démontrer les ascendances... Par exemple celles menés sur Michelle Obama s'étant toujours vécue comme afro-descendante démontre des ascendances sémitiques... Je crois un ascendance juive en Virginie ou par là vers 1770/90 un truc comme ça... Qui est 100 % "afro-descendant"? Je ne sais pas? Personne ne sait.

Par contre, et je répète à satiété que celui qui a choisi ses parents mete la première pierre... Depuis des décennies personne ne m'a jeté de pierre...

Depuis des décennies personne ne m'a jeté de pierre...// tu devrais essayer du côté d’Israël, de la Palestine, ou de certains pays arabes. La lapidation ne fait plus partie de nos mœurs, quoiqu'on l'aie vue réapparaitre il y a peu sur le crane d'un trentenaire qui aurait giflé une ado et qui pour cela a failli mourir. Changement d'époque, changement de mœurs ?

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20/05/12
Lawoetey  (Papeete)

En réponse au message de Blada du 19/05/12

Puisque les sujets sur l'Afrique semblent déchaîner les passions, nous avons proposé à Monsieur Ajavon d'ouvrir un thème. Il s'intitulera donc : Nos ancêtres les Africains. Berceau de l'humanité et terre d'origine de nombreux habitants de la Guyane (et accessoirement terre d'adoption pendant plus de 10 ans de l'auteur de ces lignes), l'Afrique a toute sa place dans ce courrier. Mais vous êtes prévenus, le jeu de massacre est terminé, il s'agit ici de parler de l'Afrique, et toute attaque personnelle passera à la trappe. Sourcez bien vos informations, et merci de votre collaboration.

Je salue la pertinence de la proposition de Blada pour l'ouverture de cette rubrique intitulée "Nos ancêtres les Africains". L'Afrique étant peu ou prou enseignée dans les programmes scolaires en France, et assez mal connue en Guyane, cette proposition vient, à point nommé, corriger certaines approximations et idées reçues sur le continent berceau

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19/05/12
Patrick Margot  (Remire-montjoly)

En réponse au message de Cush du 19/05/12

Là, c'est de l'acharnement thérapeutique. Si à chaque fois qu'un sujet déchaine les passions, Sista nous propose une rubrique. Tiens, j'en propose une sur la connerie "Nos ancêtres les Gaulois". On pourra compléter, selon les origines, nos ancêtres le Tartares, les Mogols, les Mayas, les visigoths...

CUSH,reconnais tout de même que les crtiques concernant Mr Ajavon ont parfois été tout aussi subjectives que ses propos.Que Blada pose un "temps mort" ne me semble donc pas illégitime surtout que je te sais,tout comme je le suis, incapable de mauvaise foi.
Par ailleurs, comme s'il l'est généralement admis,nous venons tous de l'Afrique

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19/05/12
Sienne11  (Cayenne)

En réponse au message de Blada du 19/05/12

Puisque les sujets sur l'Afrique semblent déchaîner les passions, nous avons proposé à Monsieur Ajavon d'ouvrir un thème. Il s'intitulera donc : Nos ancêtres les Africains. Berceau de l'humanité et terre d'origine de nombreux habitants de la Guyane (et accessoirement terre d'adoption pendant plus de 10 ans de l'auteur de ces lignes), l'Afrique a toute sa place dans ce courrier. Mais vous êtes prévenus, le jeu de massacre est terminé, il s'agit ici de parler de l'Afrique, et toute attaque personnelle passera à la trappe. Sourcez bien vos informations, et merci de votre collaboration.

Merci de m'informer de qui est ce monsieur Ajavon dont je n'ai jamais entendu parlé ni dans les quotidiens nationaux ou RFI. Il doit des choses importantes. Après sur la notion d'ancêtres africians j'aimerais dire une chose. Dans le monde anglo-saxon l'on dégage le terme "d'afro-descendant". Je dirais que cela est assez neutre mais surtout dans des sociétés

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19/05/12
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Daaam du 18/05/12

J'en profite au passage pour relever une énorme anerie historique (ou un mensonge). L'écriture moun du royaume Bamoun a été inventé vers 1907 parle roi Njoya en admiration du coran. C'est un fait historique connu de tous et même enseigné dans les manuels d'école du Cameroun. Et pour les non-historiens, je rappelle que 1907 est situé bien après 1526.
Je n'ai pas le courage de fouiller le reste, mais il y a fort à parier que le reste est du même acabit. De grosses aneries anônées avec l'assurance du spécialiste pour marquer le point.
L'écriture en Afrique Centrale est plus ou moins arrivé avec les puissances coloniales, sauf dans les zones islamisées ou elle est arrivée un peu plus tôt via l'arabe.
Le mythe de l'unicité africaine relève des mêmes sornettes. Il a été créé parle RDA, le PCF et le bloc soviétique dans les années 50 pour unir les forces anticoloniale, rien de plus.
Culturellement, il y a un fossé entre l'ouest, l'est et le centre. Sans compter celui entre chrétien et musulmans ou celui entre gens du littoral et gens des forêts. On peut dire sans risque qu'il y a beaucoup plus de différences entre un pêcheur wolof musulman du sénégal et un pygmées chasseur-cueilleur et animiste du Congo qu'entre un américain et un italien.
Il y a 150 langues parlées au Cameroun, regroupées en 7 familles distinctes (hors langues européennes). L'unicité linguistique de l'Afrique est un mythe. Non, pardon, une anerie de plus.

"L'unicité linguistique de l'Afrique est un mythe"
personne ne dirait une telle bêtise. cependant on peut noter que du Cameroun au Sénégal, les peuls parlent la même langue, à quelques différences locales près; idem en Afrique de l'est, le swahili est parlé dans de nombreux états et même dans une version aménagée à Mayotte et aux Comores.

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19/05/12
Cush  (Cay)

En réponse au message de Blada du 19/05/12

Puisque les sujets sur l'Afrique semblent déchaîner les passions, nous avons proposé à Monsieur Ajavon d'ouvrir un thème. Il s'intitulera donc : Nos ancêtres les Africains. Berceau de l'humanité et terre d'origine de nombreux habitants de la Guyane (et accessoirement terre d'adoption pendant plus de 10 ans de l'auteur de ces lignes), l'Afrique a toute sa place dans ce courrier. Mais vous êtes prévenus, le jeu de massacre est terminé, il s'agit ici de parler de l'Afrique, et toute attaque personnelle passera à la trappe. Sourcez bien vos informations, et merci de votre collaboration.

Là, c'est de l'acharnement thérapeutique. Si à chaque fois qu'un sujet déchaine les passions, Sista nous propose une rubrique. Tiens, j'en propose une sur la connerie "Nos ancêtres les Gaulois". On pourra compléter, selon les origines, nos ancêtres le Tartares, les Mogols, les Mayas, les visigoths...

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19/05/12
Blada  (Kourou)

Puisque les sujets sur l'Afrique semblent déchaîner les passions, nous avons proposé à Monsieur Ajavon d'ouvrir un thème. Il s'intitulera donc : Nos ancêtres les Africains. Berceau de l'humanité et terre d'origine de nombreux habitants de la Guyane (et accessoirement terre d'adoption pendant plus de 10 ans de l'auteur de ces lignes), l'Afrique a toute sa place dans ce courrier. Mais vous êtes prévenus, le jeu de massacre est terminé, il s'agit ici de parler de l'Afrique, et toute attaque personnelle passera à la trappe. Sourcez bien vos informations, et merci de votre collaboration.

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