Le STEG-UTG tient à apporter son soutien au chef d'établissement du collège Contout de Cayenne. Ce dernier, après avoir subi, au sein de son établissement, une tentative d'agression par arme blanche suivie de menaces de mort, a déposé plainte. Sa plainte a été classée sans suite par le Procureur. C'est inacceptable.
A travers ce fait, le STEG-UTG dénonce depuis plusieurs semaines des faits de violence toujours plus nombreux : intrusion de parents agressifs au lycée Eboué, agression physique d'une enseignante au collège Mana, agression verbale d'une CPE au collège Nonnon...
Le STEG-UTG tient à apporter son soutien pour les collègues victimes de ces faits. L'institution cherche à garder ces faits de violence sous silence. Surtout pas de vagues. Quant à la justice, en ne traitant pas ces faits à leur juste mesure, elle fragilise l'autorité des personnels et renforce le sentiment d'impunité chez certains jeunes. Le STEG-UTG croit au contraire que c'est en dénonçant ces faits et l'inertie de notre institution et de la justice que nous pourrons favoriser l'émergence de réponses plus efficaces à la violence.
Le STEG-UTG réclame a minima la prise en charge automatique des collègues victimes de violence par une cellule rectorale ad hoc créée à cet effet.
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